Forum RPG médiéval-fantastique inspiré de la série Les Chevaliers d'Émeraude d'Anne Robillard
 
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

 

 C'est moi ton Roi. [Georgina]

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Zéphir
Chef de l'Ordre
Zéphir


Messages : 59
Date d'inscription : 13/06/2016

Feuille de personnage
Âge: 30 (fév)
Race: Phéryxian
Âme soeur: Georgina

C'est moi ton Roi. [Georgina] Empty
MessageSujet: C'est moi ton Roi. [Georgina]   C'est moi ton Roi. [Georgina] EmptyMar 2 Aoû - 16:04

Dire que c’était cette salope de Saphyra qui l’avait mis dans cette fâcheuse situation et qu’il n’avait pu la résoudre, se faisant interrompre à chaque fois par sa double personnalité lorsqu’il essayait de mettre les choses au clair avec Jayson. Non, il n’avait pas envie de s’occuper d’assurer la progéniture du Roi, voilà! Pourquoi tout le monde croyait-il lui faire une fleur en lui permettant de «gérer» son harem, alors qu’il avait bien d’autres chats à fouetter entre la direction de l’Ordre et l’entraînement de son écuyère? *(S) Parce que c’est, techniquement, pas vraiment une tâche qu’on te rajoute, mais plutôt un petit loisir de soirée…* susurra la perverse dans son esprit, le faisant soupirer à voix haute. Quelle tache celle-là!

Pour une rare fois, il aurait préféré être seul, dans sa tête, alors qu’il frappait à la porte de l’appartement de la Magicienne conseillère d’Irianeth. Pour lui annoncer la nouvelle, la pauvre femme ayant épousé Jayson en pensant qu’elle porterait les enfants de celui-ci. Petite nouvelle, mademoiselle, tu n’as pas les atouts nécessaires pour lui plaire. Seconde nouvelle, tu es la Première épouse, et donc celle qui devrait engendrer les héritiers au trône, mais ce seront tous des bâtards. Eheh, t’en fait pas, personne va le savoir puisque c’est le Chef de l’Ordre, aka frère du Roi, qui va t’engrosser, chouette hein? Le p’tit air de famille nécessaire au secret est là, il ne te reste plus qu’accepter d’ouvrir les jambes pour ce presque inconnu, que tu n’as vu qu’à quelques reprises dans les Conseils royaux, alors que tu viens de promettre fidélité à un autre. Surprise?

-Et comment on lui dis ça, hein? marmonna-t-il tout haut à l’attention de sa moitié femme, invisible spectatrice de l’événement, alors que la porte s’ouvrait finalement devant lui.

Oups? L’avait-elle entendu? Bof, ce n’était pas comme s’il ne parlait jamais tout seul, et que sa cohabitation psychologique avec Saphyra était méconnue… Georgina devait le savoir, depuis les années, même si son père, feu l’ancien Roi d’Irianeth, avait tenté de… cacher cette particularité. *(S) Eh bien, tu peux le dire exactement comme tu viens de le penser, j’ai trouvé ça bien, moi!*. Zéphir évita de lui répondre, maintenant que la Magicienne était devant lui, et s’efforça de ne pas rouler des yeux après son commentaire. C’est probablement ainsi qu’elle-même l’aurait annoncé, avec son manque de tact habituel, mais la moitié homme préférait être plus… diplomate que «Ton époux est gay, viens donc jouer à touche-pipi avec son frère»!

-Bonsoir G… milady.

Zéphir choisit la simplicité, incertain de pouvoir encore utiliser son prénom ou s’il devait maintenant l’appeler «ma Reine», ce qui lui semblait bizarre, surtout qu’il ne se souvenait pas si les gens appelaient sa mère «Reine», ayant été trop tôt séparé de la famille, il n’était pas tellement habitué aux méthodes de la cours, spécialement celle du harem. Il avait aussi l’habitude de toujours parler à la première personne du pluriel, lorsqu’il s’adressait à des gens et annonçait des choses, parce qu’il voulait toujours inclure Saphyra dans ses propos, montrant qu’ils étaient toujours ensemble. Mais pour cette situation particulière, il lui semblait plus à propos de sous-entendre qu’il était seul, pour éviter les malaises, bien qu’il ne l’était jamais vraiment. Heureusement, là-haut, sa moitié femme ne protesta pas.

-J’espère que je ne vous dérange pas, c’est Jayson qui m’envoie, il faut que je vous parle de quelque chose d’important et euh… à l’abris des oreilles indiscrètes? lui annonça-t-il rapidement à voix basse, jetant un rapide regard autour d’eux pour s’assurer qu’il n’y avait pas de témoin. Si vous n’étiez pas trop occupée, bien sûr, auquel cas nou… heu je repasserai.
Revenir en haut Aller en bas
Georgina
Époux(se) de Roi(Reine)
Georgina


Messages : 18
Date d'inscription : 15/06/2016

Feuille de personnage
Âge: 79 ans [Fév]
Race: Sirène
Âme soeur: Zéphir

C'est moi ton Roi. [Georgina] Empty
MessageSujet: Re: C'est moi ton Roi. [Georgina]   C'est moi ton Roi. [Georgina] EmptySam 3 Sep - 4:54

Lorsque Georgina ouvrit la porte de sa suite, elle s’attendait à y voir tout le monde sauf le Chef des Chevaliers d’Irianeth. Elle avait passé plusieurs mois à distinguer ses fantasmes (Où Zéphir se présentait à sa porte pour lui dire à quel point il pensait à elle et, incapable de se retenir, l’embrassait passionnément) et la réalité (Où le même Zéphir avait littéralement d’autre chose à faire). Et puis, peu après son mariage avec le Roi, le frère cadet du même Zéphir, il apparaissait devant son appartement à des heures où mêmes les déshonorées dormaient. Clairement, c’était un rêve.

* Bravo, Gina, tu as fini par briser ton esprit. Maintenant, t’hallucine. *

Hésitante, elle finit par faire un signe à son visiteur d’entrer. Et puis, combien de temps pouvait-on regarder quelqu’un avec des yeux gros yeux de poisson avant que la situation devienne vraiment malaisée ? Ne cherchant pas nécessairement à obtenir la réponse, elle reprit sa contenance en affichant un visage neutre.

« J’étais seulement en train de réviser les mesures de sécurités du château » expliqua-t-elle sur un ton d’excuse, en tentant d'expliquer le chaos qui régnait dans la pièce. D’un pas rapide, elle fit le tour du petit salon pour ramasser tous les livres et les parchemins qui jonchaient le sol… et toutes les surfaces disponibles.  « Vous pouvez prendre place sur le canapé … Je vais aller déposer ceci dans ma salle de bain » ajouta-elle, avec un sourire qui se voulait poli, puis, les mains chargées de documents pêle-mêle, la magicienne courut presque pour quitter la pièce et aller les abandonner dans un panier au côté de son immense baignoire. En quittant la salle de bain, elle croisa son reflet dans le miroir et elle dû s’arrêter pour s’observer : elle ressemblait à quelqu’un qui venait de quitter son lit avec son chignon désordonné, sa robe de chambre attachée à la va-vite et ses joues rouges cramoisies. En même temps, elle n’attendait pas de visite et elle pensait que c’était une servante qui venait vérifier que tout allait bien. La sirène n’aurait jamais répondu si elle avait su qu’il s’agissais de Zéphir ! Au moins, elle aurait enfilé une tenue plus flatteuse et appropriée…

En soupirant, elle retourna dans le salon et s’asseya devant devant le phéryxian. « Désolée pour le ... pour la situation. Je n’attendais personne… encore moins LE chef des chevaliers. Et quand vous avez cogné, j’ai cru que c’était Jayson qui venait me … » Elle tourna rouge écrevisse et n’osa pas terminer sa phrase.

« Donc… Jayson vous a envoyé au lieu de venir lui-même ? Est-il indisposé ? » Gina fronça les sourcils en réalisant que dans sa panique elle n’avait pas pensé que la présence du frère du Roi pouvait présager de mauvaises nouvelles. Quelle terrible épouse faisait-elle…
Revenir en haut Aller en bas
Zéphir
Chef de l'Ordre
Zéphir


Messages : 59
Date d'inscription : 13/06/2016

Feuille de personnage
Âge: 30 (fév)
Race: Phéryxian
Âme soeur: Georgina

C'est moi ton Roi. [Georgina] Empty
MessageSujet: Re: C'est moi ton Roi. [Georgina]   C'est moi ton Roi. [Georgina] EmptyLun 12 Sep - 21:05

La surprise sur le visage de la nouvelle Reine était plutôt évidente, et Zéphir se maudit en songeant qu’elle s’était probablement attendue à tout, sauf au Chef des Seccyeths, dans sa chambre à cette heure. Elle n’était pas mariée depuis bien longtemps, et devait s’attendre plutôt à tout instant que son époux vienne… consommer leur union. Pourquoi fallait-il que ce soit lui qui l’informe de cette énorme déception? Des dizaines de femmes rêvassaient sur le beau Jayson, ce qu’elles pouvaient être naïves, on lui promettait des épousailles grandioses, pour finalement ne jamais partager sa couche. C’était plutôt gênant.

Pourtant, Georgina s’effaça sur le pas de la porte pour le laisser entrer, lui expliquant qu’elle était entrain de réviser les mesures de sécurité du château. À une heure pareille? Au moins, il ne l’avait pas réveillée… Troublant, la magicienne semblait plus nerveuse que dérangée par la compagnie de Zéphir, qui ne se trouvait pourtant pas si impressionnant que cela, banal Chef des Seccyeths, devant celle qui était, somme toute, la Reine d’Irianeth. *(S)Si elle craque pour ton frère, pas étonnant qu’elle te trouve mignon aussi,* ricana intérieurement une voix qu’il tenta de chasser sans l’habituel geste agacé qu’il faisait normalement dans le vide et aurait paru ridicule. D’accord, les frères se ressemblaient, mais Georgina, le béguin pour elle? Certainement pas!

La magicienne s’excusa pour le désordre et l’invita à s’asseoir pendant qu’elle rangeait hâtivement quelques babioles et paperasses pour dégager le tout dans la salle de bain. Zéphir voulu lui assurer que ce n’était rien, qu’il n’était pas là pour regarder la propreté des lieux et n’avait pas l’intention de rester, mais Saphyra l’en empêchant en lui soulignant que, avec un peu de chances, il allait peut-être accomplir son devoir ce soir, justement… Profitant de l’absence de Georgina, le Seccyeth gronda à voix haute pour faire taire sa femme-intérieur, alors que la conseillère revenait déjà vers eux.

-Ne vous en faites pas pour moi, milady, je ne me suis pas fait annoncer non plus.

Évidemment, elle prétexta avoir cru que c’était Jayson qui venait la rejoindre, du la tenue quelque peu indécente. La pauvre fondait tant d’espoirs… Finalement, la Reine s’inquiéta de la santé de son époux, ce qui ne fit que gêner encore davantage Zéphir. Non, il ne viendra pas accomplir son devoir. Non, il n’est pas malade, tu ne l’excite tout simplement pas. Il est malade des hommes! Et il est trop mou pour te le dire en pleine face…

-Jayson va très bien! J’veux dire, notre Roi… heu Son Altesse… Enfin, il m’a chargé de vous expliquer un petit détail concernant votre mariage et … Bon, pour être franchement honnête, je crois qu’il est trop froussard, n’en déplaise à sa Majesté, pour voir votre réaction, souffla-t-il rapidement au risque de ne jamais finir sa phrase. Je suis désolé, j’ai cherché toute la semaine comment vous l’expliquer, mais j’ai bien peur de ne pas réussir à trouver le moyen de le faire proprement, c’est plutôt gênant… Est-ce que? Votre mariage n’a pas encore été consommé, n’est-ce pas?

Évidemment que non, il le savait. Zéphir déglutit en pensant qu’elle devait le trouver bien indiscret, et serait certainement choquée, mais ça le Seccyeth ne pouvait le voir, ayant baissé les yeux de peur d’affronter sa réaction.

-Pas besoin de répondre, je le sais déjà de toute façon. Je suis désolé d’avoir la lourde tâche de vous informer que… ça n’arrivera pas non plus, Jayson ayant… oh. Zéphir leva finalement les yeux vers elle, pour croiser son beau visage en cœur, ses lèvres douce, son regard étincelant… Ne pensez pas que ce soit personnel, vous êtes une beauté et n’importe quel homme aurait été fier de vous avoir pour épouse. Jayson, lui, en est plutôt gêné, il ne voulait pas vous imposer ce malheur, mais il n’avait plus le choix de former son harem. Pourtant, il n’arrive tout simplement pas à éprouver de… désir pour une femme.

Peu à l’aise dans les conversations de ce type, le visage de Zéphir s’était empourpré depuis bien longtemps. Cet imbécile de Jayson, qui gaspillait une aussi jolie femme, détail qui avait toujours échappé au Chef des Seccyeths, jusqu’à maintenant… Si son frère ne pouvait pas le faire, lui s’assurerait de la rendre heureuse, au meilleur de ses capacités, si elle acceptait de leur pardonner à tous les deux pour ce scénario ridicule. *(S) Ah! Ça c’est mon Zéphir à moi!*

-Il ne voulait pas vous blesser, ou ruiner votre descendance, d’ailleurs il compte toujours sur vous pour ce point. Il y aura toutefois quelques… sacrifices à faire. Si vous préférez, je peux revenir un autre jour, vous laisser le temps de digérer tout ça? Ensuite, seulement et si vous me le permettez, nous parlerons des possibilités qui s’offrent à vous, en tant que Première épouse, afin que votre vie ne soit pas… inutile.

Avait-il besoin de préciser qu’il valait mieux ne pas en parler à quiconque jusqu’à ce qu’ils se revoient?
Revenir en haut Aller en bas
Georgina
Époux(se) de Roi(Reine)
Georgina


Messages : 18
Date d'inscription : 15/06/2016

Feuille de personnage
Âge: 79 ans [Fév]
Race: Sirène
Âme soeur: Zéphir

C'est moi ton Roi. [Georgina] Empty
MessageSujet: Re: C'est moi ton Roi. [Georgina]   C'est moi ton Roi. [Georgina] EmptyMar 13 Sep - 4:01

L’hésitation du chef des seccyeths exacerba l’anxiété de la jeune sirène. Son esprit passait en boucle tous les scénarios catastrophes qui pourraient expliquer les questions de Zéphir … puis il lui demanda si elle et le roi avaient consommé leur mariage et elle tomba des nues. Comment osait-il ? Qui lui avait donné la permission de venir dans sa suite à des heures plus que déplacées pour insinuer qu’elle n’avait pas fait son devoir conjugal ? Elle eut envie de le gifler pour son insolence… surtout qu’il avait mis le doigt sur la question même qui la taraudait depuis des jours : Pourquoi est-ce que Jayson n’avait-il pas tenté de partager sa couche ?

Elle savait qu’il la trouvait gracieuse, il le lui avait dit mainte fois et l’ayant pratiquement vu grandir, elle savait reconnaître ses mensonges ; Ils étaient complices, ils avaient une synergie qui rendait leur collaboration en tant que conseiller et conseillé facile et sans accrocs. Lorsqu’il lui avait proposé de l’épouser, elle avait accepté aisément même si elle savait que ni un ni l’autre n’était épris de l’autre. En fait, la magicienne n’avait accepté que parce qu’elle avait l’intime conviction que des sentiments superflus n’allaient pas obscurcir leur jugement : L’amour n’avait rien à voir dans le mariage.

Si le phéryxian l’avait regardé à ce moment-là, derrière la façade glaciale et impassible de nouvelle reine, il aurait vu son imperceptible mouvement de son sourcil et il aurait su qu’elle s’était remise de sa stupéfaction offensée et elle était désormais réellement intriguée. Tentant de ne pas se laisser distraire par les lèvres mouvantes de son visiteur, ou par son regard qui se posa soudainement sur elle, Georgina le laissa expliquer le fond de sa pensée. Et regretta instantanément de l’avoir fait.

Jayson... était… gay … ?

Tout le rose qui couvrait le visage de conseillère depuis l’arrivée du prince disparu et la température descendit dans la pièce. Le choc la paralysa sur place et son pouvoir de glace se manifesta inopinément en gelant le canapé sur lequel reposait ses mains. Au début, elle refusa de le croire. Il était jaloux, voilà. Elle connaissait l’histoire de Zéphir, elle avait vu comment le Roi Velistan, que le diable ait son âme, le traitait. Peut-être en avait-il marre de voir son jeune frère assis sur le trône qui lui revenait de droit et qu’il aurait eu si son ignoble père ne l’en avait pas écarté ? Mais c’était si mesquin ! Elle secoua la tête frénétiquement. Non, ce n’était son genre… il était si doux avec elle, lui suggérant même de lui laisser le temps de digérer le tout.

- Huh, nacdaw. Il n’y avait aucune façon de digérer le tout. Elle laissa tomber les formalités et sa fausse froideur. Juic tajaw jnyesahd lnuena xia za ciec iha eteuda… Z’yinyec tû s’ah nahtna lusbda… Mac syheènac… mac zaihac russac. Ur suh teai, xia za ciec luhha.

Le déclic se fit dans sa tête, alors que les pièces du puzzle s’assemblaient dans son esprit. Elle avait laissé son infatuation la distraire de la réalité : il était venu réaliser un de ses fantasmes. Pas celui où il lui déclarait son amour éternel… celui où il lui ravissait sa vertu. Celui où elle se laissait dominer par sa puissance, que son regard se perdait dans le sien, que la douceur de son corps se heurtait à la vigueur de celui de Zéphir.

- Vous êtes ici pour prolonger votre lignée royale. Ce n’était pas une question. Elle se leva et se mit à faire les cents pas dans le petit salon. Donc quels sont mes choix ? Ce n’est pas comme si je pouvais demander le divorce ou ne pas produire d’enfants… De toute façon, je savais qu’une partie de mon rôle serait d’assurer une descendance au foutu roi … Mais pas à son frère ! Georgina s’arrêta avec brusquerie et regarda le seccyeth avec horreur. Est-ce Jayson qui vous a dit que j’avais le béguin pour vous, en espérant que je serais flattée que ce soit vous qui me … me… vous savez. Que j’accepte ce sordide manège sous prétexte que je vous trouve attirant ? L’arrogant fils de … Pardonnez-moi. Je dérape.

C’était le plus près de jurer qu’elle fut de toute son existence. La colère avait remplacé la surprise, d’autant plus qu’elle devait admettre qu’elle était à deux doigts d’accepter la proposition implicite de Zéphir et que sa colère était plutôt dirigée vers elle-même. * N’est-ce pas seulement pour donner le change, Gina ? Faire croire que tu es offensée, que tu n’aurais jamais aussi peu de vertu que d’accepter de te donner au frère de ton mari… mais n’as-tu pas envie de lui ? *

Assaillie d’un mélange d’appréhension, d’excitation et de peur, elle reprit sa place sur le canapé. À quoi bon faire une scène et effrayer le pauvre prince qui n’était que le messager ? Probablement même une victime de sa gentillesse et de l’esprit dépravée de son cadet… de son autre moitié. Elle ferma les yeux et prit une profonde respiration pour se calmer. Lorsqu’elle les rouvrit, une nouvelle lumière l’aveugla un instant au point où elle dû mettre sa main devant ses yeux.
« Rap Nodiésop , murmura-t-elle, irritée, seuq sel xuae tneios sénmad. »
En langue d'Irianeth:

- Disons que j’accepte ce marché… Qu'arrive-t-il ? Non pas que j'ai l'intention d'accepter.. Par simple curiosité. mentit-elle avec aplomb. Pendait qu'il s'expliquait, peut-être pourrait-elle reprendre le contrôle de son cœur qui s'affolait dans sa poitrine comme un oiseau en cage.

Ce n’est pas comme si la toute nouvelle lumière autour de son visiteur avait pas déjà pris la décision pour elle…

Revenir en haut Aller en bas
Zéphir
Chef de l'Ordre
Zéphir


Messages : 59
Date d'inscription : 13/06/2016

Feuille de personnage
Âge: 30 (fév)
Race: Phéryxian
Âme soeur: Georgina

C'est moi ton Roi. [Georgina] Empty
MessageSujet: Re: C'est moi ton Roi. [Georgina]   C'est moi ton Roi. [Georgina] EmptyMar 13 Sep - 19:52

Ce qui était le plus étonnant dans la réaction de Georgina, c’était… qu’elle n’en avait pas vraiment. Au début, du moins. Son air était plutôt neutre, comme si ça ne la touchait pas vraiment, alors que Zéphir lui aurait donné tout droits de crier, frapper, pleurer. Peut-être ses joues avaient-elle vaguement rougie, mais difficile de déterminer s’il s’agissait d’une colère retenue, d’un embarras ou simplement de la chaleur. Bientôt, toutefois, elle perdit toutes couleurs, en comprenant les allusions du Chef des Seccyeths. Celui-ci s’apprêtait à se lever pour la laisser seule avec ses pensées et ses émotions, lorsqu’elle l’arrêta, lui demandant de rester avant de s’auto-insulter, comme s’il fallait être débile pour ne pas avoir remarqué l’homosexualité de Jayson. Aussitôt, en preux Chevalier, le phéryxian pris sa défense, même s’il aurait peut-être été plus sage de se taire. Il n’aimait pas voir une femme se dénigrer, habitué à la puissante confiance en soi de Saphyra.

-Ne dites pas cela, milady, ce n’est pas votre faute. Il cache plutôt bien son jeu, aux yeux de ceux qu’il préfère garder dans l’ignorance. Si vous avez remarqué les… jeunes hommes, dans les derniers temps, c’était volontaire de sa part, il espérait peut-être que ça vous ferait un moins gros choc lorsque je vous l’expliquerais, songea-t-il tout haut, bien que n’ayant pas tout à fait de preuves de ce qu’il avançait.

S’il l’avait pu, Zéphir serait disparu sur le plancher, lorsque Georgina compris la réelle raison de sa présence. Si seulement Jayson avait pu tout régler lui-même, ou au moins avoir assez de couilles pour expliquer lui-même à sa Reine, et non lui laisser le sal bouleau. En plus, n’était-ce pas la faute à Saphyra, s’il devait maintenant «s’occuper» du harem de son Roi? Alors pourquoi c’était à lui de s’occuper de la tâche ingrate quand c’était, au final, principalement Madame qui allait prendre son pied avec tout un cortège de jolies femmes, qu’il n’aurait qu’à finir? Évidemment, la garce était silencieuse, hors de question de lui manifester sa présence, au cas où ça lui tenterait de lui laisser la place…

Le Chef des Seccyeths ne pris même pas la peine d’ouvrir la bouche pour répondre à la nouvelle Reine, alors que celle-ci se levait pour faire les cent pas, probablement énervée par le retournement de situation. Elle ne lui avait de toute façon pas donné la chance de glisser un mot, mais ça aurait été inutile… Qu’aurait-il dit? Comment aurait-il pu se justifier? Et puis, elle n’avait pas posé une question, juste signifiée qu’elle avait compris… Lorsqu’elle le regarda avec une certaine horreur, Zéphir déglutit, craignant que c’était l’idée d’engendrer la descendance avec lui qui la dégoûtait, mais visiblement, il se trompait…

-Qu…Qu’est-ce que vous voulez dire, par un béguin pour moi? Oh, il était supposé répondre à une question mais il en relançait une autre? Tant pis hein… Nonnonnon, continuez sur ce que vous disiez! Je ne savais pas du tout que… mais attendez, mon frère, vous lui avez dit que vous me trouviez attirant, mais vous l’avez épousé lui? Je ne comprends rien, milady, et si Jayson a floué quelqu’un, c’est bien moi.

Décidément incapable de rester assis sur le canapé de Georgina, et totalement inconfortable de toute façon dans sa situation, il s’empressa de se lever pour se planter face à elle, l’empêchant de pousuivre ses pas pressés qui lui donnaient le tournis. Toute cette situation lui donnait le tournis, à vrai dire, la silhouette de la reine était toute troublée par une lumière blanche étourdissante… Une lumière blanche?

-Pourquoi ne pas m’en avoir parlé, milady? l’interrompit-il en lui attrapant doucement un poignet pour qu’elle ne s’esquive pas. Cela nous aurait évité bien des désagréments à tous les deux. Depuis combien de temps est-ce que vous éprouvez des… sentiments pour moi?

Personne ne l’avait jamais aimé, du moins était-ce ce qu’il avait toujours cru. Le fils rejeté, qui avait fuit (selon certaines versions) ses devoirs de Roi, ou qui avait été honni (selon la version officielle) par son propre père, qui n’acceptait pas sa différence. Il croyait que personne ne voudrait jamais d’un homme qui n’avait plus de noblesse que le nom qu’il osait encore porter, bien qu’officiellement il n’y ait pas droit. Mais la Magicienne Conseillère de son père… trouvait que… lui?

Visiblement troublée, Georgina retourna s’asseoir, ce que Zéphir n’empêcha pas puisque lui-même, fier dompteur de dragons, avait les genoux qui faiblissaient devant cette femme. Il ne lui avait jamais échappé qu’elle était magnifique, mais à ce point lumineuse? Ce n’est pas comme s’il avait jamais osé porter attention non plus, puisqu’il se considérait comme un rejet qui n’avait pas droit à ce bonheur. Malgré l’aplomb soudain de la Reine, le Seccyeth savait qu’elle mentait, lorsqu’elle disait qu’elle n’avait pas l’intention d’accepter. D’un côté, il était certain que la marché allait être conclu… et de l’autre eh bien… Disons que ce n’était pas vraiment ce qu’il espérait, maintenant. Conclure un marché? Et non bâtir une relation?

-Il n’est plus question de conclure un marché, Georgina, soupira-t-il en s’effondrant à ses côtés, l’appelant pour la première fois par son prénom. Je n’ai jamais voulu faire ça, sachez que ce n’était pas mon idée, mais maintenant, j’en ai encore moins envie. Vous ne méritez pas ce manège ridicule, vous méritez d’être aimée pour qui vous êtes, et si ce devait un jour être par moi, ce ne serait pas sous l’ordre de mon frère, je peux vous l’assurer. Ce que Jayson m’envoyait vous dire, c’est que Saphyra et lui se sont entendus pour que je sois responsable d’assurer la descendance royale, et malgré ce que vous devez en penser, non, ça ne me fait pas vraiment plaisir. Mais vous êtes libre d’aimer qui vous voulez, et de faire des enfants à l’homme que vous aimerez, personne ne vous forcera à partager ma couche. Si quelqu’un met en doute la légitimité de vos enfants, Jayson fera tout pour protéger sa première épouse. Il n’avait pensé à moi qu’en espérant que les héritiers lui ressembleraient assez pour éviter des représailles.

Mais si elle disait que le Roi était au courant pour… ses sentiments envers lui… alors peut-être y avait-il réfléchi plus longuement qu’il n’y paraissait? Mais alors… pourquoi l’avait-il épousé? Et pourquoi l’avait-elle épousé?
Revenir en haut Aller en bas
Georgina
Époux(se) de Roi(Reine)
Georgina


Messages : 18
Date d'inscription : 15/06/2016

Feuille de personnage
Âge: 79 ans [Fév]
Race: Sirène
Âme soeur: Zéphir

C'est moi ton Roi. [Georgina] Empty
MessageSujet: Re: C'est moi ton Roi. [Georgina]   C'est moi ton Roi. [Georgina] EmptyLun 19 Sep - 2:53

S’il y avait une couleur pour l’humiliation la plus totale, les joues de Georgina l’affichaient. Non seulement elle n’avait pas réalisé que son mari, et meilleur ami depuis des années, n’était pas attiré par les femmes, mais c’était l’homme sur qui elle avait des vues qui était venu le lui annoncer. Et le premier geste de femme mariée qu’elle allait poser allait être de coucher avec son beau-frère. Cette soirée devait être un des pires nuits de noces de l’histoire des mariages de l’univers. Si ce n’était pas à elle que ça arrivait, elle se serait probablement écroulée de rire en se moquant de la pauvre idiote qui s’était retrouvée dans cette situation farfelue. La magicienne s’imaginait aisément le Roi d’Irianeth fomenter son plan et se félicitant d’être si intelligent et en confirmant avec Yasin pendant que ce dernier mâchouillait une statuette à son effigie. Et elle était tombé ans le piège comme une débutante : pied et poing lié et avec un sourire aux lèvres, de surcroît.

Oh ! Jayson se croyait intelligent mais lorsqu’elle allait mettre ses mains autour de son misérable cou, elle allait lui montrer qu’il n’avait pas intérêt à lui refaire un coup pareil. Au fin fond d’elle-même, elle sentait poindre de l’admiration pour la l’attitude retorse du jeune pheryxian : Il fallait être ambitieux pour manipuler des gens qu’on aime pour se garder au pouvoir. Et dans son esprit tordu, il s’imaginait faire une fleur à sa conseillère qui ne faisait que lancer des regards langoureux à son frère sans avoir le courage de faire quoi que ce soit. Elle était littéralement paralysée lorsqu’elle le voyait.

Ainsi, quand Zéphir lui avait pris les poignets, toutes ses pensées s’était envolées par la fenêtre. Elle avait levé ses grands yeux turquoises vers lui et avait été émue par la lumière qui l’entourait comme un halo. Cet homme était le sien, Poséidon l’avait créé pour l’aimer elle, et elle pour l’aimer lui. Ce n’était pas une infatuation, ce n’était pas un béguin. C’était de l’amour, le vrai, et le sauvage qui poussait toute son âme vers le seul homme qu’elle avait aimé. Les jambes faibles, elle était donc retournée s’asseoir, histoire de ne pas s’évanouir dans ses bras comme une damoiselle en détresse…

« Zéphir… le nom du prince roula de ses lèvres comme une prière. Elle l’avait murmuré si souvent, les yeux clos en espérant qu’un jour, elle l’aurait dans ses bras. J’ai épousé votre frère parce que et que ma mère, la Reine des Méréens, voyait cette alliance d’un bon œil. Je me suis mariée parce que je voulais des enfants. Et Jayson le savait. Il s'est probablement dit qu'en m'épousant, il me faisait une faveur. Il vous apprécie trop pour se jouer de vous. Il pensait avoir trouvé un plan qui rendait tous le monde heureux, disont seulement qu'il est le plus gagnant de l'histoire. Et puis, de toute façon, je ne croyais pas que vous voudriez de moi, même dans mes fansta-rêves, même dans mes rêves les plus fous. J’ai passé des années à vous observer, à me cacher derrière les colonnes pour vous observer pendant que vous entrainiez et je n’ai jamais senti que vous aviez un quelconque intérêt pour moi. Je n’ai pas voulu vous parler de mes sentiments parce que je ne voulais pas avoir l’air d’une demeurée qui mendiait de l’affection. Elle tendit la main pour attraper la sienne mais elle s’arrêta et ramena sa main sur sa cuisse. Et j’ai vu les femmes que vous… que vous ameniez dans vos appartements. Toutes magnifiques. Levant les yeux pour lui jeter un regard, elle se corrigea rapidement. Je veux dire, j’ai entendu les rumeurs… les domestiques parlent beaucoup. Et je ne croyais pas honnêtement que je pourrais rivaliser avec elles. Mais le fait est que je ne suis pas une séductrice, je-je sais à peine quoi faire en ce moment »

La sirène éclata d’un rire qui se voulait léger et sans inquiétudes mais il sonna plutôt comme un sanglot. La conversation ne se dirigeait pas dans une direction qu’elle n’appréciait pas du tout. Se mettre à nu ainsi devant le chef des Seccyeths la mettait sur les nerfs et son langage corporel l’exprimait : elle se tenait droite comme un I et jouait nerveusement avec ses mains qui reposaient sur ses genoux serrés. Qu’est-ce qu’elle n’aurait pas donnés pour posséder la sensualité vivace de sa sœur cadette qui semblait onduler lorsqu’elle marchait… Les hommes, tritons et Gens de Terre, tombaient à ses pieds comme des roches lancés à l’eau. Et elle, elle était la bonne Georgie. La chaste Georgie. Georgie l’Intelligente. Georgie la gauche et innocente. Celle qui n’arrivait même pas à se faire embrasser par l’homme qu’elle aimait alors qui était venu dans sa suite pour lui faire un enfant sur la demande de son mari qui aimait les hommes. Qu’est-ce que Nittawosew aurait fait ? * Elle aurait fait battre ses cils et fait jouer ses attributs pour changer cette conversation *

« Merci. De me donner le choix et j’y ai réfléchis et j’ai pris ma décisions. C’est la seule chose que je désire réellement. Souffla la reine en en se levant à nouveau. Elle se dirigea vers la porte et posa la main sur la poignée. Vous dîtes que si votre frère croit que puisque que vous êtes si semblables, vos enfants pourraient passer pour les siens ? Honnêtement, c’est un risque énorme… Georgina regarda Zéphir droit dans les yeux, puis… verrouilla la porte dans un déclic sonore. Mais, nous saurons seulement en les voyants, n’est-ce pas ? »

Son cœur battait la chamade et elle n’aurait pas été surprise d’apprendre que son beau-frère l’entendait. Elle se sentit soudain incapable de le regarder et elle lui tourna le dos le temps de reprendre sa respiration et sa contenance. Les hommes qui ne voulaient pas d’une femme n’aura pas la douceur de Zéphir, ils ne la regarderaient pas comme il le faisait, décida-t-elle. Il l’avait dit lui-même que c’était Saphyra et Jayson qui avaient concocté cet arrangement – et elle le croyait volontiers. Mais c’était lui qui était venu lui annoncer la nouvelle, pas son alter ego. Donc, il ne serait pas fou de penser qu’il, quelque part, aurait peut-être envie d’elle. Ou du moins avait assez de respect pour elle pour ne pas la traiter comme une simple concubine. Forte de ses conclusions, elle calma ses mains tremblantes et entrepris de défaire son peignoir qu’elle laissa tomber pour révéler sa longue nuisette de dentelle blanche. Puis elle défit ses longs cheveux qu’elle fit cascader jusqu’à ses genoux. Elle espéra de tout son cœur que c’était séduisant et non pas bizarre, comme elle se sentait en le faisant. Finalement, elle se retourna pour faire face à son visiteur nocturne en priant Poséidon que sa nervosité ne paraissepas trop.

« Je ne sais pas si quelqu’un vous a informé mais… On me doit toujours une nuit de noces. »
Revenir en haut Aller en bas
Zéphir
Chef de l'Ordre
Zéphir


Messages : 59
Date d'inscription : 13/06/2016

Feuille de personnage
Âge: 30 (fév)
Race: Phéryxian
Âme soeur: Georgina

C'est moi ton Roi. [Georgina] Empty
MessageSujet: Re: C'est moi ton Roi. [Georgina]   C'est moi ton Roi. [Georgina] EmptyDim 25 Sep - 17:03

Celle qui jubilait un peu plus tôt du plaisir qu’elle aurait à se taper toutes les épouses du Roi n’était pas aussi heureuse, désormais, qu’au tout début. Disons que si pour Saphyra cette histoire ressemblait drôlement à une occasion de s’envoyer en l’air (ou regarder des gens le faire), cela tournait maintenant beaucoup trop à une mauvaise pièce de théâtre à l’eau de rose. Si elle ne voyait pas la lumière blanche autour de Georgina, étant donné qu’elle n’était pas son âme-sœur, elle entendait toutefois Zéphir y penser. Ce n’était pas supposé se passer comme ça, n’était-ce pas elle, son âme-sœur? N’était-ce pas la raison pour laquelle ils avaient été soudés au même corps, pour s’assurer que jamais ils ne soient séparés? Cette garce de magicienne utilisait certainement ses pouvoirs pour le faire halluciner. *(Z) Non mais veux-tu bien arrêter de paranoïer, tu devrais être contente pour moi! Que je sois heureux, que je trouve quelqu’un qui m’aime et que j’aimerai en retour. Tu voulais que je le fasse, et je ne voulais pas. Eh bien maintenant, j’en ai envie et je ne le ferai pas de mauvais gré pour plaire à mon frère et t’engueuler après!*

Oh c’était clair maintenant… mais pourquoi ne l’avait-il pas vu plus tôt, cette aura blanche? Pourquoi ne l’avaient-ils pas vu plus tôt, en réalité? Georgina lui expliqua qu’elle avait surtout voulu faire plaisir à sa famille avec une alliance qui la valoriserait, et qu’elle avait toujours espérer avoir des enfants, c’était donc là une bonne occasion. Probablement que Jayson avait trouvé l’idée géniale, considérant qu’il avait déjà comme plan de l’envoyer des les bras de Zéphir, et qu’il connaissait son béguin pour lui. Si elle avait pu voir l’aura des âmes-sœurs autour de lui, peut-être aurait-elle cru qu’elle pourrait avoir une chance avec lui? *(S) Il n’y a pas d’aura, je ne vois rien, cesse de te mentir.*. Mais il la voyait, claire comme le nez (tellement mignon) au milieu du visage de Georgina, il n’y avait tout simplement pas de doutes.

-Je n’aurais jamais pensé une telle chose… lui assura-t-elle lorsqu’elle dit avoir craint qu’elle passe pour une demeurée en manque de d’affection.

*(S)Moi oui!* rigola une voix mesquine dans sa tête. * Tu y crois vraiment? Mon pauvre, elle veut juste se justifier pour ne pas se sentir salope de coucher avec toi, voyons!* Pour une fois dans sa vie… Zéphir aurait aimé pouvoir la faire taire. Elle l’énervait souvent, Saphyra, mais il l’aimait énormément. Pourtant, aujourd’hui, il aurait aimé être seul dans sa tête, juste quelques minutes, et réfléchir par lui-même, pour ne pas être influencé par son alter ego. Visiblement, elle entendit cette pensée, car bien que grommelant et frustrée, elle le laissa en paix par la suite. Au moins, il allait se dépuceler, c’était bien son but depuis le début, non?

Zéphir s’empressa de prendre la main qui avait hésité, trop nerveuse, à se tendre vers lui, et lui serra le bout des doigts, y pêchant lui aussi un courage qui lui manquait. Le phéryxian avait tiqué de façon évidente lorsqu’elle avait parlé des rumeurs sur les «magnifiques femmes» qu’il emmenait dans ses appartements, et il soupira en se demandant si elle le croyait s’il lui expliquait, ou s’il aurait seulement l’air de se justifier…

-Pour ce qui est de rivaliser en magnificence, je n’ai vu aucune femme au château qui vous arrive à la cheville, Georgina, et c’est la raison de mon absence d’intérêt pour vous. Je suis un repoussé de la société, déshériter par mon père… Comment aurais-je pu espérer…? Enfin. Pour en revenir aux femmes, si vous écoutez encore plus attentivement les rumeurs, vous découvrirez qu’il y a aussi des hommes. Mais ni les unes ni les uns n’allaient dans mes appartements… Ils vont dans nos appartements. Enfin, j’veux dire, à Saphyra et moi. Ce que j’essaie de dire, très maladroitement j’en conviens, c’est que ce n’est pas pour… moi.

Et bien franchement… il ne savait pas plus qu’elle quoi faire, même s’il avait vu son alter ego faire… Ça ne lui avait jamais passé par la tête de prendre des notes, même qu’il avait toujours essayé de penser à autres choses pendant ces moments, trop mal à l’aise de se sentir tel un voyeur, alors qu’on lui imposait cette présence. Il n’avait pas vraiment envie de connaître l’intimité de gens qu’il n’aimait pas, même si n’importe quel autre homme se serait délecté de ce spectacle, il n’était pas un pervers. Georgina n’était pas plus à l’aise que lui, en ce moment, et semblait sur le point de pleurer entre ses faux rires pour se rassurer. Pourtant, lorsqu’elle lui informa avoir déjà pris sa décision et qu’elle se dirigea vers la porte pour la verrouiller, la nouvelle Reine avait réellement l’air décidé. «C’est la seule chose que je désire réellement». Lui aussi. Maintenant il en avait envie. Il le sut en croisant son regard.

Seul l’avenir leur dévoilerait s’ils prenaient un risque, en effet, mais ça… c’était à Jayson de régler ce détail, c’était son idée après tout. Zéphir s’empressa de venir la rejoindre lorsqu’il comprit qu’elle était décidée. Il avait failli la rassurer en lui chuchotant qu’elle n’était pas obligée de faire cela ce soir, qu’ils pouvaient encore attendre qu’elle digère la nouvelle… Qu’il n’était venu à son appartement que pour l’avertir. Mais il se tut lorsqu’elle lui tourna le dos pour commencer à se dévêtir, comme la timide vierge qu’elle était. Tout comme lui, en fait.

Lorsqu’il arriva à sa hauteur, le Phéryxian effleura les cheveux de la sirène pour les repousser derrière son épaule d’une main qui manquait encore d’assurance, mais c’était déjà un départ d’avoir osé la toucher. Zéphir sourit lorsqu’elle lui signala qu’on lui devait encore une nuit de noce, mais pas un sourire victorieux de celui qui sait qu’il a gagné… Le sourire radieux de l’homme qui a trouvé son âme-sœur et qui partage son intérêt en retour. Le sourire ravi d’un homme qui se sentait pour une fois… homme, et non envahi par des pensées féminines. Elle s’était tue, et c’était pour le mieux. En espérant que ça dur…

-Je ne sais pas si quelqu’un vous a informé mais… vous êtes radieuse, souffla-t-il d’une voix qui était plus rauque qu’à l’ordinaire, sa gorge nouée par le stress. Lumineuse, plutôt… souffla-t-il en joignant sa deuxième main dans le cou de Georgina, lui tenant ainsi le visage à deux mains, puisant dans son regard le courage se pencher vers elle pour l’embrasser.

*(S) Fleur bleue…* susurra une voix chiante dans sa tête alors que Zéphir effleurait à peine les lèvres roses de sa Reine, il arrêta son mouvement l’espace d’un instant pour soupirer. Il ne pouvait évidemment pas avoir la paix… * (S) Mais qu’est-ce que tu attends, c’est commencé là, pas le temps d’hésiter! Tu vois pas qu’elle tend les lèvres?*. Il ne restait plus qu’à espérer qu’elle prenne cette hésitation pour une demande d’approbation, ou alors pour de la timidité et non par un doute, puisqu’il la voulait plus que tout. Le phéryxian n’eut, évidemment, aucune résistance lorsqu’il l’embrassa réellement, goûtant avec délice ces lèvres un peu tremblantes. Sûrement autant que les siennes. En véritable amateur, le Chef des Seccyeths glissa ses mains le long des bras de la jeune femme, allant chercher ses mains, plutôt que ploter ce qu’elle lui offrait volontiers, n’ayant pas l’assurance nécessaire pour lui enlever la simple nuisette qui la couvrait désormais. Il allait devoir se ressaisir au plus vite.

-Je ne voulais certainement pas brusquer les choses à ce point… ma Reine, susurra-t-il dans un demi-sourire. Soyez assurée que, à n’importe quel moment… Si vous trouvez que ça va trop vite, je comprendrai, je ne veux pas vous forcer. Même que, pour être honnête, je me sens déjà dépassé aussi. Vous n’êtes pas la seule à vous précipiter dans cette histoire à l’aveuglette, Georgina, souffla-t-il en prenant plaisir à l’embrasser à nouveau, ses lèvres tendres et pleines goûtaient un peu le sel, comme l’océan, et c’était délicieux. Vous permettez que je vous appelle Georgina?
Revenir en haut Aller en bas
Georgina
Époux(se) de Roi(Reine)
Georgina


Messages : 18
Date d'inscription : 15/06/2016

Feuille de personnage
Âge: 79 ans [Fév]
Race: Sirène
Âme soeur: Zéphir

C'est moi ton Roi. [Georgina] Empty
MessageSujet: Re: C'est moi ton Roi. [Georgina]   C'est moi ton Roi. [Georgina] EmptyJeu 6 Oct - 6:43

Cet homme était en train de lui faire perdre la tête. Elle ne savait pas si c’était sa façon de la toucher qui faisait accélérer son cœur ou sa voix. Il était évidemment absolument séduisant mais il y avait plus.

Il la rassura que personne ne lui arrivait à la cheville et elle dû baisser la tête pour cacher son sourire triomphant. Puis il lui expliqua que les femmes – et les hommes – n’était pas ses partenaires mais bien ceux de son alter ego, Saphyra. Le sourire de Georgina retomba bien vite lorsqu’elle comprit qu’il lui confirmait que les rumeurs à son sujet étaient véridiques. Ce n’était pas sûrement pas son intention mais son aveu provoqua une vague de panique chez la Reine : comment allait-elle le séduire armée seulement de ses longs cils et de sa virginité ? Et c’était déjà trop tard pour faire marche à arrière, elle était déjà à demie-nue devant lui, déjà, il repoussait sa chevelure derrière ses oreilles et elle rougissait comme une pivoine.

Malgré le fait qu’elle pratiquait la magie depuis des années, elle devait s’admettre que le contact de Zéphir était l’évènement le plus magique qu’elle ait vécu de toute son existence : ça faisait monter en elle un feu qu’elle ne connaissait pas. Quelque chose … d’animal, de primal. L’envie de l’embrasser, d’arracher ses vêtements, de le posséder, de se faire posséder par lui. Pendant qu’elle se débattait avec ses propres désirs, il la parodia pour lui avouer qu’il la trouvait radieuse, lumineuse et lui fait un sourire qui l’était tour autant. C’est tout ce qu’elle eut besoin pour savoir qu’il devait l’embrasser. Embrasse-moi, pensa-t-elle, embrasse-moi. Peut-être qu’il l’entendit car bientôt, ses lèvres se retrouvèrent sur les siennes ou du moins, c’est ce qu’elle crut vu la proximité soudaine entre son visage et celui du chef des Seccyeth. Dans sa naïveté, elle voulut fermer les yeux pour se plonger dans le moment mais après une seconde sans contact et rouvrit ses yeux jusqu’à temps pour le voir soupirer. L’avait-elle déçu par son manque d’enthousiasme ? Pourtant, elle désirait tant ce baiser…

Le véritable baiser suivi peu après, du genre de caresse qui vous laissait les jambes tremblantes et l’esprit embrumé. Ses mains qui encadrait délicatement le visage de la (jeune ?) femme descendirent le long de ses épaules lui provoquant un frisson qui la traversa toute entière. Puis ses mains, allèrent caresser sa gorge découverte puis continuer vers son décolleté… ou du moins c’est qui aurait dû se passer mais plutôt, il reprit ses mains. « Vous ne me brusquez pas ! » répondit-elle un peu trop vite, laissant transparaître son impatience. Cela 76 ans qu’elle attendait son âme sœur et finalement, elle l’avait, elle n’allait certainement pas lasser la bienséance l’empêcher de savourer le corps de l’homme qu’elle aimait. Il la prendrait ce soir même, à l’instant, décida-t-elle. « Vous ne me forcez en rien, j’en ai terriblement-je veux que je… j’en ai envie. »

Je suis vôtre
, se garda-t-elle d’ajouter. Le but n’était certes pas de l’effrayer. Mais Zéphir ne semblait pas effrayé, au contraire, il l’embrassa à nouveau. « Vous pouvez m’appeler Georgina, je crois qu’on peut s’appeler par nos prénoms et les laisser les formalités à la porte » Pendant un instant elle ne sut pas quoi faire. Peut-être n’avait-il pas envie d’elle ? L’idée lui fit l’effet d’un coup de poignard au ventre… mais aussi douloureux que ce l’était, c’était une possibilité qu’elle ne pouvait ignorer. Peut-être était-ce là l’explication à son hésitation, à ces moments où il semblait être n débat avec lui-même… On ne pouvait s’inventer une attraction pour une femme. « Zéphir… Si vous ne voulez pas… vous… compromettre… vous pouvez partir. Je ne … Il ne faudrait pas… Par Poséidon… Disons que rien ne vous force à le faire ce soir non plus… ? Nous pouvons parler. » Elle voulait lui offrir une porte de sortie pour qu’il ne l’humilie pas complètement. Elle s’imaginait ramasser son courage et se déshabiller complètement, de s’offrir complètement à son regard seulement pour se prendre une rebuffade … Ça tuerait sa faible confiance dans son sex-appeal, à ne pas en douter.

** Tu vas seulement abandonner comme ça ? Tu oses te dire fille de Ruma ? Depuis quand es-tu une poule mouillée ainsi ? **

Sa petite voix intérieure la fouetta et elle se redressa : Elle ne valait pas moins que quiconque. La reine secoua sa couardise et posa ses mains sur les épaules de Zéphir et elle se mit sur la pointe des pieds pour l’embrasser. Elle y mit toute la passion, toute l’urgence et l’excitation qui l’animait. Ses mains avaient quitté les épaules du pheryxian pour caresser son cou, ses bras, son torse et se faisairnt de plus en plus insistantes. Son cœur s’accéléra et son souffle se fit court et hâché. Elle comprit enfin qu’elle était prête. « Si vous voulez, nous pouvons continuer cette conversation dans un endroit plus confortable. » Elle lui prit la main et le tira doucement vers les sofas qu’ils avaient quittés précédemment.
Revenir en haut Aller en bas
Zéphir
Chef de l'Ordre
Zéphir


Messages : 59
Date d'inscription : 13/06/2016

Feuille de personnage
Âge: 30 (fév)
Race: Phéryxian
Âme soeur: Georgina

C'est moi ton Roi. [Georgina] Empty
MessageSujet: Re: C'est moi ton Roi. [Georgina]   C'est moi ton Roi. [Georgina] EmptyJeu 6 Oct - 11:33

Zéphir soupira à nouveau, de soulagement cette fois-ci, lorsque Georgina lui affirma qu’il ne la pressait pas, et qu’au contraire, elle en avait terriblement envie. Cette amour secret qu’elle avait toujours ressenti pour lui servait bien, finalement, les desseins du Roi, ce salaud manipulateur. Mais le Chef des Seccyeths allait-il s’en plaindre? Alors qu’il se considérait, quelques heures plus tôt, comme un vulgaire pion contrôlé de la main de son frère et de son alter ego, il sentait maintenant que c’était lui qui était le vainqueur, et qui les avait floués tous les deux. On l’avait précipité de force dans les bras de son âme-soeur, mais maintenant qu’il la tenait, il ne la relâcherait plus, elle était sienne. Évidemment, l’idée de devoir faire de même avec les autres femmes du harem ne lui avait pas encore traversé l’esprit pour briser sa petite bulle de perfection, et il valait mieux ne pas y penser tout de suite. Seule la belle sirène comptait, en cet instant.

Pourtant, dans les profondeurs de son esprit, Saphyra continuait de lui assurer que les âmes-soeurs n’existaient pas et que Georgina ne faisait que l’aveugler de magie pour se conforter elle-même dans son infidélité envers le Roi. Si c’était bien sa moitié femme qui avait sauté sur cette occasion de se taper tout le Harem royal, elle commençait définitivement à trouver moins amusant que Zéphir ait des sentiments pour l’une des épouses, et non simplement du désir comme elle aurait voulu que ce soit. *(S) Et tu aimeras la prochaine aussi, ne t’en fait pas! C’est parfait si tu essaie de les berner en leur faisant croire, chacune d’entre elles, qu’elles sont tes préférées, mais ne te prends surtout pas trop à ce jeu, Zéph! Il n’y a pas de place pour les sentiments!*

Allez savoir si l’expression sur le visage du Chef des Seccyeth avait changé, ou si c’était seulement Georgina qui commençait à douter mais ne savait pas comment le dire, mais elle choisit cet instant précis pour lui signaler que, si c’était lui qui n’en avait pas envie, ils pouvaient attendre aussi. Toutefois, après le baiser qu’elle lui rendit, débordant de passion et de mains fébriles, Zéphir sut qu’elle n’était pas prête à reculer, et qu’elle s’inquiétait vraiment pour lui. * (Z) Est-ce que je t’emmerde, moi, avec tes amants? Est-ce que j’interviens, te parle, pendant que tu t’envoie en l’air dans NOS appartements? Non, jamais, alors à partir de maintenant, tu me fiches la paix et tu me laisses faire. Je ne veux plus t’entendre.* gronda sèchement le dragonnier à son alter ego, espérant enfin la réduire au silence.

-J’adore discuter avec vous, souffla-t-il en réponse aux propositions de Georgina, mais en ce moment, je n’en ai vraiment pas envie.

De parler, évidemment. Lorsqu’elle l’attira doucement par la main pour le diriger vers le canapé, Zéphir ne se laissa pas entraîner, gardant ses pieds bien au sol et assurant une poigne solide sur la main de la sirène. Le canapé, c’est bon pour discuter, pour s’amouracher un peu, à la limite. Mais elle lui avait demandé sa nuit de noces, et ça ne se règle pas proprement sur ce type de meuble (mêm si c’est plausible, il avait vu Saphyra faire une ou deux fois). Ce soir, il voulait le faire correctement, parce que pour elle et pour lui, c’était la première fois.

-Je connais un endroit beaucoup plus confortable pour ce type de conversation, Georgina. Il n’est pas question que je ne vous traite pas comme il se doit, et comme vous l’avez si bien dit, on vous doit encore une nuit de noces.

Zéphir tira à nouveau Georgina vers lui, ne réalisant qu’à cet instant, alors qu’ils joignaient leur corps l’un à l’autre, à quel point cette chaleur lui avait manqué pendant les cinq secondes où elle s’était éloignée. Sans attendre sa réaction ni la laisser en protester, le Seccyeth se pencha pour glisser un bras sous les cuisses et un dans le dos de la sirène, qu’il souleva aisément de terre à la façon des jeunes mariés.

-Accrochez-vous, lui intima-t-il en prenant la direction de la seule autre porte qu’il y avait dans cette suite, celle qu’il savait ne pas être la salle de bain, où la magicienne avait caché son désordre quelques instants plus tôt, et qui recelait le meuble plus confortable où il comptait l’emmener.

La porte n’avait été ni verrouillée, ni convenablement fermée, en fait, ce qui facilita la tâche de Zéphir, qui n’eut même pas à se libérer une main pour tourner la poignée, l’ouvrant d’un simple coup d’épaule, et la refermant de la même manière (convenablement cette fois-ci) lorsqu’il l’eut traversée en portant Georgina contre lui. Le dos toujours appuyé contre la porte close, le Chef des Seccyeths pris quelques secondes pour admirer la beauté, tout rouge soit-il, du visage illuminé se la magicienne, avant de l’embrasser à nouveau et marcher prudemment vers le lit. Leurs lèvres, animés d’une vigueur sans pareille, ne se séparèrent pas même lorsque le phéryxian la posa doucement sur l’édredon. Au contraire, elles ne se firent que plus affamées, s’entrouvrant pour caresser la langue de l’autre.

L’avantage d’avoir une alter ego aux moeurs légères qui habitait le même corps que lui, c’était que, bien que toujours puceau, Zéphir avait une sacré bonne idée de ce qu’il était supposé faire, et n’avait vraiment pas besoin de la présence de Saphyra (toute silencieuse) pour le guider. Bien qu’ayant essayé de ne pas porter attention aux ébats de sa moitié féminine, le Chef des Seccyeths ne pouvait pas réellement les ignorer, étant coincé dans le même corps qu’elle, et savait donc un peu trop bien ce qu’elle aimait recevoir comme caresse. Même si toutes les femmes sont différentes… ça lui donnait quand même une assez bonne piste.

Le dragonnier avait rejoint la magicienne sur le matelas, prenant garde de ne pas l’écraser, il se tenait tout de même au dessus d’elle, une main encore trop timide pour s’aventurer reposait au bas de son dos, alors que l’autre le maintenait en équilibre. Lâchant finalement les lèvres délicieusement salées de la sirène, Zéphir embrassant sa joue, descendit à son oreille, puis sous sa machoir, se laissant doucement guider par l’instinct et la respiration saccadée de Georgina, tout deux guidant ses lèvres vers son cou et sa clavicule, où il traîna sa course, s’arrêtant juste à la naissance de sa poitrine.

-Vous savez que votre peau goûte le sel? Le sel de mer. Et ce ne sont pas que vos lèvres, je viens de vérifier, vous goûtez toute entière l’océan, et c’est délicieux, chuchota-t-il en relevant la tête pour constater qu’elle était toujours aussi cramoisie, mais non moins déterminée.

Elle ne s’offrait pas seulement sans résistances, mais surtout avec plaisir. Un sentiment qui était plus que partagé par Zéphir, dont la main encore hésitante osa quitter le confort tranquille du dos de Georgina pour remonter sur son ventre, délassant maladroitement la chemise légère de la sirène, qui ne masquait pas grands choses de ce qu’elle couvrait.
Revenir en haut Aller en bas
Georgina
Époux(se) de Roi(Reine)
Georgina


Messages : 18
Date d'inscription : 15/06/2016

Feuille de personnage
Âge: 79 ans [Fév]
Race: Sirène
Âme soeur: Zéphir

C'est moi ton Roi. [Georgina] Empty
MessageSujet: Re: C'est moi ton Roi. [Georgina]   C'est moi ton Roi. [Georgina] EmptyDim 9 Oct - 7:22

Je n’en ai vraiment pas envie, avoua-t-il. Ce fut l’équivalent de se faire asperger d’eau glacée. Il devait avoir compris qu’il se trouvait en présence d’une femme qui était déterminée à briser ses vœux matrimoniaux pour qu’il passe la nuit dans ses appartements. En réalité, cela faisait des années qu’elle souhaitait ardemment que ses fantasmes deviennent réalité. Si au départ elle avait ressenti de la mortification à l'idée de faire part de son affection à l'objet de cette même affection, elle se sentait désormais libérée. Mais ses mots lui rappelèrent à quel point elle se sentait inadéquate en sa présence.

Elle se souvenait particulièrement d’un moment, pendant une réunion du conseil, où le sourire que lui avait adressé le chef des seccyeths lui avait laissé croire qu’elle avait peut-être une opportunité. Malgré tout, elle ne l’avait pas saisie. Elle était allée le voir, certes, mais elle n’avait su adoucir sa voix. Elle n’avait su le regarder avec la passion qui brûlait dans son bas-ventre… Au contraire, elle lui avait demandé de passer la voir pour revoir sa stratégie en cas d’invasion aérienne de sa voix que beaucoup auraient qualifiée de froide. Puis Georgina avait tourné les talons et s’en était retournée dans ses appartements en se maudissant intérieurement d’être aussi demeurée. Elle ne savait communiquer avec ses pairs que de manière courte et directe qui donnait un lui conférait cet aspect autoritaire et glacial.

Compte tenu de sa réputation, pouvait-elle être réellement surprise du déroulement de la soirée? Bien sûr qu’il ne voulait pas lui parler… Et il avait admis être venu la demande de son manipulateur de mari. Jayson ferait tout pour se maintenir au pouvoir et il n’était pas complètement fou qu’il demande à son frère d’engendrer sa descendance… mais que gagnait Zéphir dans ce vil arrangement ? Elle crut qu’il avait décidé qu’il la voulait puisqu’elle n’était pas moins désirable qu’une autre. Maintenant, devant son refus, la Reine commençait à mettre en doute son interprétation de sa présence. Le corps du pheryxian n’avait pas bougé d’un pouce lorsqu’elle avait tenté de l'attirer vers elle et le cerveau de Georgina se mit à fonctionner à cent à l’heure pour se sortir de cette situation profondément vexante. Elle n’eut pas à chercher longtemps, car avant même qu’elle puisse enregistrer les paroles de Zéphir qu’elle était dans ses bras. Et c’était probablement pour le mieux. Elle aurait peut-être commencé à ressentir de la culpabilité de tromper son mari, somme toute consentant.

Instinctivement, elle noua ses mains autour de son cou, pour ne pas tomber. Il y avait peu - ou pas - de doute sur le « » il projetait l’emmener et encore moins le type de « conversation » qu’ils allaient avoir. L’indécence de cette idée fit affluer le sang de sa poitrine à son visage déjà rouge. Elle pouvait sentir la chaleur de son corps à travers sa légère chemise de nuit et pendant une vive seconde, elle souhaita avoir eu le courage de se dénuder complètement pour sentir sa peau contre la sienne. D’avoir l’audace de faire courir ses doigts dans les cheveux noir jet du prince et de l’embrasser jusqu’à ce qu’ils soient tous les deux à bout de souffle. Comme si elle projetait ses pensées, il se pencha et prit sa bouche. Au début, elle accepta timidement son baiser, mais bientôt elle rencontrait ses lèvres et sa langue caresse pour caresse. Les yeux fermés, elle savoura ses lèvres, devenant complètement obnubilée par lui au point de ne pas réaliser le fait qu’elle était maintenant allongée dans son lit.

Elle ouvrit les yeux pour trouver son jeune Adonis penché sur elle. Son cœur sauta un battement.

Il était si près d’elle, elle pouvait sentir son souffle chaud sur son visage, ses lèvres encore sur les siennes. Lorsqu’il abaissa sa tête pour glissa sa bouche sur sa joue puis son cou, laissant une traînée de feu sur sa peau, elle entendit son propre hoquet de surprise et ne put aider le gémissement qui lui échappa.  Encore plus. Elle se fit de plus en plus impatiente de ses taquineries, se tortillant et ondulant ses hanches pour le rapprocher d’elle, pour sentir son corps dur pressé contre la douceur de la sienne. « Peut-être devriez-vous vérifier si je goûte l’océan ... partout » La voix de la reine n’était qu’un murmure rauque tandis que ses yeux turquoise brillaient de soif inaltérée pour lui. La simple idée de Zéphir prenant son droit sur ce lit lui causa un pincement d’excitation dans le bas-ventre. Elle se sentait femme pour la première fois en plusieurs décennies.

Ses mains trouvèrent l’audace de se reposer dans le cou du chef des seccyeths, mais cette fois avec la ferme intention d’explorer… et de le découvrir. Dans un premier temps, la chemise semblait résister à ses tentatives fébriles, mais après deux essais, elle céda en permettant enfin ses paumes de se déplacer sur la poitrine du guerrier. Elle pensait que rarement de lui comme un guerrier, mais après avoir vu son corps nu (certaines parties), elle réalisait qu’il était plus qu’un stratège militaire. Poséidon, qu’il était parfait! Et pour l’instant, dans ce monde parallèle où Georgina la Pure allait perdre son innocence, il était à elle et elle voulait tout de lui : son corps, son cœur, son âme. « Vous êtes encore plus séduisant que je me l’étais imaginé », avoua-t-elle dans un soupir qui termina dans un faible gémissement : à mesure que la passion se répandait dans ses veines comme un feu follet, sa respiration se fit de plus en plus courte et haletante alors qu’elle se pressait davantage contre lui. Plus près. Encore plus près. « Zéphir… je vous en prie… », murmura-t-elle avec un brin d’impatience et d’appréhension. Pour illustrer son point davantage, elle tira lentement sur l’échancrure de sa nuisette en espérant qu’il comprendrait qu’elle lui donnait le droit de lui retirer le vêtement qui la gênait.
Revenir en haut Aller en bas
Zéphir
Chef de l'Ordre
Zéphir


Messages : 59
Date d'inscription : 13/06/2016

Feuille de personnage
Âge: 30 (fév)
Race: Phéryxian
Âme soeur: Georgina

C'est moi ton Roi. [Georgina] Empty
MessageSujet: Re: C'est moi ton Roi. [Georgina]   C'est moi ton Roi. [Georgina] EmptyMer 12 Oct - 19:59

Lorsqu’il s’était fait imposer ce plan pourri qu’il n’avait jamais demandé, Zéphir avait eut la certitude que ça ne fonctionnerait pas, qu’il serait rapidement éjecté des appartements des épouses de Jayson, parce qu’elles allaient obligatoirement être vexées de la situation. Donc, il avait fini par se faire une raison et accepter le complot de Saphyra et son frère, ne serait-ce que pour leur prouver que c’était voué à l’échec, qu’aucune femme de bonne vertu ne voudrait se faire engrosser par l’aîné du Roi, déchu de son héritage, plutôt que de l’homme qu’elle avait épousé. Aussi, était-ce une surprise - agréable quand même… - de constater que ce n’était pas du tout le cas avec Georgina. Elle ne se serait pas laissé embobiner par n’importe qui, il ne fallait pas s’y tromper, mais ouvrir son cœur à son véritable âme-sœur, celui qu’elle aimait en secret depuis si longtemps… Rien que d’y penser, cette constatation faisait palpiter le cœur du phéryxian. Comment avait-il pu ne pas le remarquer? Il ne se souvenait pas de l’avoir jamais vue chaleureuse envers lui, elle avait même toujours été plutôt froide en sa présence… Elle cachait bien son jeu!

La Reine répondait délicieusement aux baisers de Zéphir, non pas parce qu’elle était obligée, sous ordre du Roi, de concevoir des enfants avec lui, mais parce qu’elle en avait envie, tout simplement. Et il désirait cela tout autant, pas seulement pour des raisons physiques évidentes (quand même, à désormais 24 ans, être puceau commençait à être gênant) mais parce que cette lumière lui avait fait réaliser qu’il était passé à côté de sa vie, de sa chance d’être heureux, et que déshérité ou pas, il avait le droit d’aimer lui aussi. Et Georgina l’aimait, l’avait toujours aimé, et ne demandait qu’à être aimée en retour. Plus que des enfants, c’était ça que le Chef des Seccyeths voulait lui donner, cette nuit là, l’amour qu’il était capable de ressentir, finalement, lui aussi, qui éveillait des sensations jusqu’alors inconnues dans le creux de son ventre. Ça ne pouvait pas être anodin, ils étaient faits pour se trouver ainsi…

C’était étonnant, pour un homme aussi peu… connaisseur, que lui, de voir que chacun de ses baisers et chacune de ses caresses étaient aussi bien reçus. Lui-même s’empourpra, rejoignant Georgina dans sa rougeur excessive, lors de l’invitation explicite de celle-ci à s’aventurer plus loin, laissant comprendre, juste assez clairement pour rester bienséante, ce qu’elle ressentait sous les lèvres fougueuses de Zéphir. Surpris, il releva les yeux vers elle, pour croiser son regard océanique affamé, des yeux turquoises si langoureux au milieu de ce visage pourtant timide qu’on se demandait si le tout appartenait à la même personne.

Souriant, le Chef des Seccyeths allait obéir à sa Reine, lorsqu’elle le prit de court en prenant les devants, lui retirant sa chemise de ses mains un peu maladroites. Zéphir s’assura de jeter cette dernière au sol, achevant le travail fastidieux pour la Reine qui était à la fois limitée par sa position et sa timidité. Aux propos de Georgina sur son apparence, il laissa échapper un rire léger, plus pour camoufler sa gêne d’être complimenté que par réel amusement.

-Et il vous arrivait souvent d’essayer d’imaginer mon niveau de séduisance, tout bonnement comme cela, votre majesté? s’amusa-t-il autant pour se donner contenance que par réel intérêt. Combien de fois avait-elle rêvé cette scène en la croyant impossible? Ça l’excitait tout en l’attristant, de penser qu’il aurait pu être aimé tout ce temps et avait manqué cette chance, faute de reconnaître les signes. Mais par Parandar! Comment avait-il pu ne pas remarquer la lumière? Et le désir de Georgina, pourtant presque palpable en cet instant…

Sa seule vue suffisait à allumer un puissant feu dans le bas-ventre de Zéphir, et ce n’était pas comme s’il était resté inactif à ce niveau non plus depuis le début de la soirée! Dès que les allusions à son rôle envers Georgina avait été laissées sur la table, sa masculinité s’était assuré de lui rappeler qu’elle avait bien besoin de cette petite attention. Mais là, de voir la magicienne se languir sous lui, soupirer sous ses caresses, lui donnait une fougue qu’il ne se connaissait pas, une passion qu’il ignorait posséder. S’il n’avait pas déjà été phéryxian, on aurait pu dire qu’elle lui donnait des ailes, littéralement. Ses mains délicates et presque froides d’une moiteur nerveuse sur son torse brûlant de désir l’allumaient au plus au point, au moins autant que sa façon de le rapprocher d’elle et le prier de… le prier de quoi au juste? Le prier, tout bonnement. Il n’y avait pas besoin de définir, c’était plutôt clair dans son regard, dans son ton impatient, dans la langueur de ses mouvements.

-À vos ordres, ma Reine.

Toujours d’une seule main, l’autre étant occupée à se soutenir, Zéphir défit rapidement les attaches de la nuisette de Georgina, s’arrêtant un instant pour admirer la beauté du corps qu’elle voilait à peine, avant de s’en débarrasser complètement, laissant la belle sirène entièrement nue, autant physiquement que psychologiquement, puisqu’il savait qu’elle ne se donnait pas que de corps, mais également de cœur. Elle l’aimait et, désireuse de le lui montrer, pilait sur la bienséance et l’honneur. Il avait bien l’intention de lui rendre cet amour, au centuple, et avec les intérêts. Elle ferait battre son cœur comme il faisait battre le sien, c’était une promesse qu’il se faisait à lui-même, d’aimer son âme-sœur comme elle le méritait, que ses espoirs n’eut pas été vain. De toute façon, comment pouvait-on ne pas aimer si parfaite femme? Son frère n’était qu’un imbécile, en fait!

-Georgina? Si jamais je faisais quoi que ce soit qui vous déplait, vous rend un tant soit peu inconfortable, ou alors que vous sentez que ça va trop vite, que vous êtes dépassée… Vous m’arrêterez, n’est-ce pas? Je ne veux que votre bonheur, même si ça ne semblait pas être le cas de prime abord, je le pense vraiment, alors soyez honnête avec moi aussi. Je ne veux pas vous blesser, physiquement ou psychologiquement.

D’un mouvement lent, parce qu’aussi nerveux qu’elle, Zéphir entreprit de découvrir le corps blotti sous lui, effleurant d’abord prudemment ses côtes qui tressaillaient à chacune de ses caresses, agitées par une respiration excitée. Puis, il remonta vers la courbe d’un sein satiné, sa main de puceau tremblante de nervosité sur cette chaire délectable. Pour cacher la rougeur qui avait également du peindre son visage, il reprit la course de ses lèvres là où il l’avait abandonnée plus tôt, embrassant fiévreusement la naissance de la poitrine de la sirène, du côté ou sa main ne la caressait pas déjà.

-Promettez-moi, Georgina, que vous m’arrêtez si je vous déplaisais, souffla-t-il à nouveau en l’espoir d’une réponse, bien que ses lèvres déjà avides de cette peau saline se remettaient à courir vers des monts plus sensibles, qui durcirent sensiblement au contact humide d’un baiser.

Sa main, un peu plus ferme et entreprenante, se glissa à nouveau dans le dos de la sirène, pour descendre jusqu’à ses reins se s’encrer sur ses fesses, suivant le rythme lent de ses lèvres qui avaient parcouru son ventre, passablement essoufflé, chatouillé son nombril et embrassé cette zone qu’il savait particulièrement sensible, grâce à Saphyra, et qui engendra tout autant de gémissements de la magicienne. Toujours sans rencontrer de résistances, Zéphir entrouvrit les jambes délicates de Georgina en lui caressant l’intérieur de la cuisse, pour vérifier enfin, une fois pour toute, si elle goûtait entièrement le sel de mer.
Revenir en haut Aller en bas
Georgina
Époux(se) de Roi(Reine)
Georgina


Messages : 18
Date d'inscription : 15/06/2016

Feuille de personnage
Âge: 79 ans [Fév]
Race: Sirène
Âme soeur: Zéphir

C'est moi ton Roi. [Georgina] Empty
MessageSujet: Re: C'est moi ton Roi. [Georgina]   C'est moi ton Roi. [Georgina] EmptyMer 2 Nov - 16:21

« Il m’est arrivé quelques fois de vous imaginer dans ma suite… Rien de bien immoral, je vous assure, Sir Zéphir. » mentit-elle en se mordillant les lèvres. Sirène avait complètement déformé la réalité : elle fantasmait sur le chef des dragonniers plusieurs fois par jour et c’était complètement immoral à chaque fois… Et de toutes les façons, ils étaient à demi nus dans ses appartements, il n’y avait aucun intérêt à jouer les vierges effarouchées – même si à bien des égards, c’était exactement de ce qu’elle était. Avec timidité, elle se corrigea, « Disons que ça ressemblait beaucoup à maintenant, avec quelques différences… vestimentaires. » Avec beaucoup beaucoup[/b] moins de vêtements. Ses yeux d’océan ne quittèrent pas une seconde ceux de son amant pour essayer de déterminer avec précision comment se sentait-il en sachant que si c’était que d’elle, leur batifolage se serait produit bien avant. Et elle n’aurait pas épousé son frère, mais elle préférait ne pas trop penser au fait qu’elle était mariée au Roi. Qu’il y a à peine quelques heures, elle jurait de chérir Jayson et que maintenant elle accueillait son aîné dans son lit à bras ouverts. La vérité était que bien qu’elle serait mortifiée le lendemain, pour l’instant, rien ne lui semblait plus important que le pheryxian la fasse sienne, séance tenante. Il l’obnubilait.

Le fait d’être absolument captivé avait été une sensation inconnue de Georgina. Jusqu’à cette soirée, elle avait passé très peu de temps parmi les êtres vivants. Son peuple, les sirènes de Méra la laissaient indifférente à cause de leur désintéressement du monde hors de l’océan et leur dédain marqué pour sa fascination pour les gens de la Tierra. Encore qu’elle aimait observer les Irianiens, elle s’y mêlait très peu, leurs us et coutumes la plongeant souvent dans la perplexité. Certes, la nouvelle Reine s’était établie en terre Irianne il y avait plus de deux décennies, mais on n’oubliait pas un demi-siècle de système matriarcal en battant des nageoires… Mais tout avait basculé lorsque Zéphir l’avait embrassé. Maintenant, toute son attention était concentrée sur lui, notant le moindre changement. Comment n’avait-elle pas réalisé que cet homme était son âme sœur?

Puis toute pensée cohérente disparut de son esprit dès qu’il commença à la dévêtir. Elle n’aurait su dire quel jour l’on était, ni son nom ni le royaume dans lequel elle se trouvait. Si bien que lorsque son compagnon lui demanda de l’arrêter si elle était mal à l’aise, sa réponse fut de secouer la tête frénétiquement. Autant pour signifier que, non, elle n’était pas dépassée que pour lui faire comprendre qu’elle désirait moins de conversation et plus caresses. Elle vibrait sous le regard sombre qui l’admirait, car personne ne l’avait observé avec autant de douceur mélangée à une faim qu’elle n’aurait pas reconnue si elle ne l’avait pas ressentie elle-même. C’est cet air-là, qui lui avait permis de se libérer de ses inhibitions, qui l’avait retenu de couvrir de ses bras son corps nu et frissonnant sous les yeux perçants du pheryxian. La magicienne réalisa enfin qu’elle n’était pas juste une autre. Que s’il ne l’avait pas choisie de prime abord, il la choisissait ici et maintenant! L’espace d’un moment, elle laissa ses sens s’emplir de Zéphir. De sa peau dorée par le soleil comparé à la pâleur de la sienne, de ses mains fortes qui la caressaient et faisaient naître en son bas-ventre un feu qui ravageait tout, de son souffle chaud qui lui donnait la chair de poule. Le désir commençait à monter en vague de plus en plus haut et elle sentait son corps se tendre d’impatience. Le prince l’embrassa et la caressa jusqu’à ce qu’elle perde la tête. Sous l’affection de ses lèvres, la pointe de ses seins se dressa et elle voulut se laisser aller à la passion incandescente qui coulait dans ses veines, mais le démon insista pour qu’elle promette d’être honnête. « Te lo prometo, lo prometo… »

Elle ne réalisa pas immédiatement qu’elle s’était adressée à lui dans sa langue natale, celle de la tribu des Méras. « Je vous le promets, Zéphir. Si je désire arrêter, je n’hésiterais pas à vous le faire savoir. Même si c’est la première fois… que je… » Son accent épaissit sa voix pour la première fois, alors qu’elle tentait d’expliquer à son beau-frère qu’elle n’avait jamais eu de relations charnelles auparavant. On entendait distinctement la façon dont elle roulait ses r alors qu’avant, son Irianien était comme celui du native.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas
Zéphir
Chef de l'Ordre
Zéphir


Messages : 59
Date d'inscription : 13/06/2016

Feuille de personnage
Âge: 30 (fév)
Race: Phéryxian
Âme soeur: Georgina

C'est moi ton Roi. [Georgina] Empty
MessageSujet: Re: C'est moi ton Roi. [Georgina]   C'est moi ton Roi. [Georgina] EmptyJeu 3 Nov - 22:01

Tout dans les réactions de Georgina laissait comprendre qu’elle n’avait pas l’intention de résister, qu’elle désirait ces caresses aussi assurément que Zéphir. C’était visiblement un rêve qui devenait réalité, et même pour le Chef des Seccyeths, cette ouverture dont faisait preuve cette femme magnifique lui touchait droit au cœur. Oui, il pourrait l’aimer pour lui rendre cette tendresse. Il l’aimait probablement déjà sans le savoir, trop peu connaisseur de l’amour pour savoir le reconnaître, il doutait pourtant d’être capable d’autant de passion avec n’importe quelle femme. Son âme-sœur était spécialement faite pour lui, alors ça ne pouvait être autres choses que de l’amour. Même si elle promettait, avec un accent suave de son peuple remonté sous l’excitation, de l’arrêter en cas d’inconfort, le phéryxian sut qu’elle n’en ferait rien. Probablement parce qu’il n’allait pas y en avoir.

-Chut… répondit-elle alors qu’elle se faisait toute timide à avouer que c’était sa première expérience. Je le sais, et ne vous en faites pas, moi aussi. Je sais ce qu’on en dit, mais c’est faux. Et même si je n’avais pas cet espoir, je suis ravi que ce soit avec mon âme-sœur également.

Foufounes!:
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





C'est moi ton Roi. [Georgina] Empty
MessageSujet: Re: C'est moi ton Roi. [Georgina]   C'est moi ton Roi. [Georgina] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
C'est moi ton Roi. [Georgina]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Georgina « Barrière de Corail »
» Georgina Liaroc Ed'Erèirrab dite Georgie L. O'Hell

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Émeraude :: Archives :: Archives du nouveau forum :: RPs-
Sauter vers: