Marian Hope

Invité

I N F O R M A T I O N S . P E R S O N N E L L E S

p r é n o m s & n o m - Marian Hope d’Alombria
s u r n o m s - Ils sont nombreux, les surnoms qu’on lui donne. Tout dépend de la personne qui s’adresse à elle.
â g e - 34 ans
s e x e - Féminin
r a c e - Humaine

I N F O R M A T I O N S . S O C I A L E S

r o y a u m e - Née à Shola, elle réside maintenant à Alombria, terre de son père!
f a m i l l e - Sans nos parents, je suis l’aînée d’une famille de sept enfants. Chacun d’eux est un conseiller sur lequel je peux compter… ou pas : Colombe Courage, chef des Chevaliers d’Alombria; Marguerite Prudence, chevalier d’Alombria; Justicia Myrianna Abygail, châtelaine; Aemi Tempérence, apprentie négociatrice au vu de son jeune âge.

A U T R E S . I N F O R M A T I O N S

p o u v o i r s - Contrairement à certains de ses frères et sœurs, Marian n’a pas de pouvoirs à proprement parler, sauf peut-être l’empathie, qui lui permet de ressentir un peu trop vivement, parfois, les sentiments des autres. Ne le considérant pas elle-même comme un pouvoir, elle ne le mentionne pas et se contente de cacher les conséquences de ces émotions trop vives qu’elle parvient à ressentir de son entourage, surtout. Plus elle connaît la personne, plus elle ressent ses émotions.
t r a i t s . p a r t i c u l i e r s - Marian n’a rien de bien particulier. De longs cheveux blonds, de doux yeux bruns, un teint de pêche, un port altier, une bonne éducation. Qu’y a-t-il à dire d’autre? C'est une jeune femme calme, qui n'hésite pas à protéger les siens, coûte que coûte. La famille est sans doute l'une de ses plus grandes forces, tout comme l'une de ses plus grandes faiblesses...

I N F O R M A T I O N S . H I S T O R I Q U E S

h i s t o i r e - Journal de Marian Hope d'Alombria, fille aînée de Vertuas
Je me souviens du temps où nous vivions tous ensemble au château de Shola. Étant l’aînée des deux familles, j’ai vécu seule entourée d’adultes jusqu’à l’âge tendre de sept ans. Sous la surveillance de ma gouvernante, je m’amusais dans la cour à pêcher les poissons de l’étang, à cueillir les fleurs de nos jardins, à sauter de pierre en pierre. Ou alors, j’imitais les grands en balançant mes petites jambes dans le grand fauteuil de grand-père alors que je faisais semblant de lire de gros livres importants. Je tournais les pages sans déchiffrer les mots tracés. Première petite-fille de la fratrie, j’ai eu la chance de passer beaucoup de temps avec grand-père, le roi de ce qui fût autrefois un grand et prospère royaume.

Et puis, peu après mon septième anniversaire, ma tante donna naissance à son premier fils : Edgar Pride. Par la suite, tout s’enchaîna rapidement. Mes cousins, cousines, frères et sœurs vinrent les uns après les autres. Je me retrouvai rapidement entourée de jeunes enfants qui courraient et babillaient. Je pris plaisir un moment à m’amuser avec eux. Je prenais soin d’eux, jouant à la maman, mais je m’en lassai rapidement. Je fus obligée de partager l’attention qui était autrefois mienne, à mon grand désespoir. Il y eut des crises, des colères, des larmes, des soupirs. Et puis, ma gouvernante finit par me faire entendre raison. Elle m’aida à traverser ces années difficiles de l’adolescence alors que les plus petits retenaient l’attention de leurs parents.

L’adolescence fut une période chargée où j’appris mes leçons et mes devoirs. Je rencontrai de charmants jeunes hommes, sous le regard bienveillant de mes parents. Rien de notable pendant ces années chargées. Après tout, grand-père régnait sur le royaume. La succession n’était pas encore un problème.

Mais un jour, la santé de grand-père déclina, jusqu’à ce qu’il trépasse. J’avais 23 ans lorsque la succession devint un problème. Père aurait pu devenir roi, mais son frère tenait à monter sur le trône, lui aussi. Les deux frères en vinrent à une querelle mémorable. Je me souviens peu de ces temps troubles. Seulement que, quelques semaines plus tard, j’aidais mère et ma gouvernante à mettre toutes nos possessions dans des coffres. Père nous mena de l’autre côté de la rivière où il devint le roi de son propre royaume, nommé Alombria. Des chevaliers, des prêtres, des érudits et d’autres suivirent père jusqu’à notre nouvelle maison.

Je l’appris quelques années plus tard, mais père se savait déjà malade à l’époque. J’étais l’aînée. J’avais reçu une bonne éducation. J’étais calme et modérée. Naturellement, il m’initia à l’art de régner. Je partageai mon temps entre la salle du trône, le bureau personnel de mon père, la grande bibliothèque, principalement. Je regardai de loin mes frères et sœurs grandir, apprendre, évoluer, se démarquer. À chacun de leur pas résonnait la fierté en moi, même si je n’y étais pour rien. Je prenais plaisir à les féliciter pour leurs exploits, leurs grandes et petites victoires. Je me faisais un devoir d’être là aussi à chaque fois qu’ils tombaient. Parce que c’est le rôle d’une sœur, d’être là dans les bons comme les mauvais moments.

Et aujourd’hui, me voilà. Je ne suis pas encore reine, mais c’est une question de jour. Les larmes ont arrêté de sillonner mes joues, mais la douleur m’étreint toujours alors que nous nous préparons à mettre père et mon oncle en terre, conformément à leurs dernières volontés. Notre grande famille sera à nouveau réunit le temps d’un moment, et je ne sais comment appréhender cette rencontre avec nos cousins et cousines que je n’ai pas vu depuis des années déjà…

a l l é g e a n c e . a c t u e l l e - Alombria
t i t r e - Reine d’Alombria