Informations personnellesNom : Ogmelt de Shola, car une famille comme la sienne mérite d'être reconnue
Prénom : Cailean
Surnom : On l'appelle souvent « Pitié » Mais c'est un mot qu'il ne connait pas!
Âge : 36 ans
Sexe : Masculin
Race : 50% Humanoïde-Arachnéen et 50% Incube
Informations socialesRoyaume d'origine : Shola
Royaume de résidence : Shola
Liens: Il n'entretient de lien avec personne, cela ne lui ait pas nécessaire. Les seuls liens qu'il désire, il les crée de ses mains et les détruit à coup de dent.
Autres informationsPouvoirs: Comme tous les sorciers, il a appris à maîtriser la
télépathie.
Il a son pouvoir racial qui est la
projection de testostérone, qui lui permet de séduire ceux qui y sont sensibles.
Il a aussi trois autres pouvoirs qui lui sont plus uniques.
Maîtrise des ombres est un pouvoir qui lui permet d'insuffler une sorte de ''vie'' à une ombre, il lui donne une consistence en quelque sorte, et peut lui accorder une forme. Comme s'il maîtrisait la lumière, mais à l'inverse, il peut plonger une pièce dans le noir, projeter des rayons d'ombre sur les gens, entraver leurs mouvements, comme si l'obscurité qui les entourait s'était solidifé. Cela donne un peu l'effet d'une douche froide. L'obscurité se fait toujours devancée par un frisson glacial, vidé de sa lumière, la pièce devient réellement froide, et l'obscurité est palpable, comme de l'eau. On peut la sentir, mais on ne peut pas la saisir. Du coup, lorsqu'elle projeté, elle est aussi douloureuse qu'une giclée d'eau en pleine face, c'est-à-dire pas plus douloureuse mais tout aussi désagréable.
Réflexe est quand à lui un pouvoir d'une tout autre nature. Instinctivement, sans le réaliser immédiatement, son corps a tendance à éviter les projectiles, les coups ou tout autre chose qui pourrait le blesser, tout comme il rattrapera des crayons ou des vases sans avoir à y penser ne serait-ce qu'une fraction de seconde. Ainsi, lorsque la pièce est plongée dans l'obscurité, il n'a pas besoin de voir pour éviter les obstacles, son corps le fait pour lui. Parfois, dans les situations de tous les jours, il aura le réflexe d'éviter une main qui se posera sur son épaule. Bien sûr, il arrive parfois à réprimer ces pulsions, mais c'est quand il ne le voit pas venir qu'il réagit le plus rapidement.
La Toile est un pouvoir plus ou moins racial. Comme la plupart des arachnéens, il peut aussi créer des toiles d'araignées afin de capturer des proies quelconques, mais non seulement il peut créer des toiles à portée de main, mais il peut aussi projeter une substance collante, comme une petite toile, comme si c'était un rayon quelconque. Ce pouvoir s'apparent beaucoup à une particularité raciale à l'exception près qu'il peut projeter ses toiles.
Traits particuliers: À part les quatre pattes qu'il a dans le dos? Rien de vraiment particuliers. Ses longs cheveux sont presque toujours tirés vers l'arrière à l'aide d'une sorte de mixture huileuse. Sur ses vêtements, il porte généralement une lourde et longue cape sombre sous laquelle il peut aisément se dissimuler, et même disparaître si on n'y prend pas garde. Ses outils et objets sont tous faits à base d'os. Comme c'est mystérieux...
Informations historiquesHistoire: Toute cette histoire commença un soir sans lune. Alors que la nuit était à son apogée, des ombres s'agitaient sous son couvert. Quelque part, non loin, un cri retentit mais fut rapidement étouffé dans un gargouilli fort désagréable. Les ombres avançaient rapidement vers le bâtiment qui se profilait dans toute sa splandeur. La neige crissait légèrement sous leur pas, mais ils étaient assez silencieux pour ne pas se faire remarquer par une autre personne que cette domestique inutile. Lorsqu'il atteignirent enfin le bâtiment, ils l'encerclèrent et pénétrèrent à l'intérieur en défonçant les portes. Là, il y eut des bruissements, des orteils qui se cognent et des grognements, puis un lourd silence. Soudain, il y eut un puissant craquement et un hurlement, on venait de défoncer une porte. La fratrie s'éparpilla rapidement mais la plupart furent rapidement rattraper et plonger dans des sacs. Après en avoir compter six, un homme, plus grand que les autres, chercha le septième. Il eut beau basculer les lits, les bureaux, les chaises, il n'était nul part. Rageant et grognant, il ordonna le départ. Ils reviendraient plus tard chercher le bâtard.
Lorsque le jour se leva, Cailean frotta ses paupières lourdes puis s'étira, allongeant ses longues pattes le plus possible, puis se recroquevilla tel l'araigné qu'il était en soupirant. Mais la lumière du jour le fit battre des paupières et il les souleva lourdement, clignant des yeux comme une prépubère prête à se reproduire. Se relevant sur son séant, il jeta un oeil autour de lui, le creux de la racine où il s'était endormi lui avait offert un confort surprenant. Un inconfort le pris soudain au ventre et il grimaça. Il avait faim, il était temps de rentrer chez lui. Dépliant son petit corps de garçon de cinq ans, il sauta par-dessus son abris et s'en alla en trottant gaiement des les bois, vers la maison ancestrale de sa noble famille. Bien qu'il fut issu d'une union brève qui ne dura qu'une nuit, on l'avait acceuillit comme l'un des leurs, car il ne paraissait en rien que son véritable père fut un incube. On le présentait comme un Ogmelt à part entière. De toute façon, à son âge, il ne connaissait pas réellement l'impact qu'aurait pu avoir sa véritable identité.
Lorsque la maison fut enfin en vue, il remarqua une grande activité, mais différente de d'habitude. Ses frères n'étaient pas en vue dehors, ses parents ne couraient pas après le petit Molton qui s'échappait toujours du bain rituel du matin. Il grimaça. Il ne voulait pas prendre un bain mais sa mère allait l'y obliger, il était tellement sale. Et pour le gronder d'avoir passer une nuit dehors, elle allait certainement l'y donner glacer. Il frissonna. Il avait horreur des bains glacés, il préférait encore être pendu et survivre à la strangulation plutôt que de plonger son corps dans de l'eau froide! Il s'avança tout de même vers la maison, curieux de ce qui s'y passait, et conscient que la punition serait pire encore s'il ne revenait pas. Arrivé non loin de ses parents qui s'agitaient de toutes leur pattes, il ralentit le pas, saisissant quelques mots qu'il ne comprenait pas vraiment. Soudain, quelqu'un l'attrapa par derrière et il fut soulevé de terre à une vitesse vertiginieuse. Il hurla de terreur et on le fit pivoté. Son père le fixait avec colère. Ça y est, il allait mangé la fessée de sa vie! Contre toute attente, sa mère arriva rapidement, ayant vu son mari saisir son fils aîné, et le lui arracha des mains et le serra contre sa poitrine en pleurant, en râlant, en criant, il crut même l'entendre l'insulté, mais dans ce concerts de bruits gargouillants, il ne comprenait pas grand chose.
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Il était fils unique maintenant. On lui avait raconté que tous ses frères avaient été enlevés, parfois, ils recevaient des morceaux qui attendaient dans des boîtes devant la porte, toujours les pattes arrières. C'était terrible de penser que ses frères se faisaient arraché les pattes, une à une. Mais cela lui donnait un drôle de frisson, bien différent de la peur ou de l'horreur. Il s'était souvent plu à faire subir cet horrible sort à de petites araignées qu'il attrapait. Se plaisant à torturer ses petits frères légitimes. Ses frères d'un autre père qui le traitait comme un étranger. Comme une plaie purulente. Ce père qu'il n'aimait pas et qui ne l'aimait pas, lui aussi il l'avait pelé dans son imagination. Mais aujourd'hui, tout était différent. Un rire emplit sa gorge et résonna en lui, puis se fit violence, et il se tordit de rire, n'arrivant plus à s'arrêter. Une domestique fit irruption dans la pièce et avisa le petit Cailean qui riait à en perdre haleine. Allait-il devenir fou? Cet évènement était assez traumatique pour un jeune garçon. Depuis plusieurs semaines, une par semaine, une patte d'araignée, grande comme un bras d'enfant, leur parvenait. Il perdait sûrement la raison, contraint dans la terreur. Elle eut soudain pitié de lui et repartit, le laissant reprendre son souffle en ricanant encore.
S'étant enfin calmé, il se redressa et soupira. Se levant, il sortit de la maison et retourna dans sa cachette dans les bois. Dans le creux des racines d'un vieil arbre se trouvait plein de cadavres dépecés. Sur certain, l'on voyait des traces de dents. De ses dents. Ce petit garçon tout mignon tout plein, car il était d'une rare beauté pour un arachnéen, avait un loisir assez douteux. Il chassait les bestioles pour les manger toute crue. Généralement, il leur tendait des pièges, mais récemment, il avait découvert qu'il pouvait projeter ses toiles en plus de les étaler devant lui pour capturer de petites proies. Pourtant, il était sûr que ce n'était pas commun, mais lui, il le pouvait. Ainsi, parfois, depuis quelques jours seulement, il sortait et essayait de lancer son fil argenté. Cela ne fonctionnait pas toujours, souvent, il finissait par se fâché, et était alors atteint d'un grand froid qui le calmait, l'obscurité le rassurait et il s'endormait.
Un jour qu'il revenait à la maison, en retard pour le repas du soir, il se passa quelque chose de nouveau, d'étrange. Alors qu'il s'apprêtait à se faufiler dans la maison, son beau-père surgit devant lui, le visage convulsé de colère. Ça y est, il allait mangé la fessée! S'apprêtant à rebrousser le chemin, son corps fut soudain propulsé vers l'avant, il fit deux pas mal assuré et put reprendre son équilibre et avancé. Il se retourna et vit son beau-père tenter de lui attraper une de ses pattes dorsales, son corps tourna sur lui-même sans qu'il eut même à y penser et il échappa à la main rageuse qui se referma sur le vide. Esquivant ainsi l'homme en colère, il réussit à se faufiler dans un coin et à pénétrer dans la maison, il s'en alla tout de suite vers où il savait pouvoir trouver sa mère. Elle allait le gronder, mais serait toujours moins pire que lui! Poussant le battant qui claqua violemment contre le mur, il se précipita sur sa mère. Derrière lui, l'homme soufflait sa hargne en le traitant de tous les noms. Alors qu'il était à quelques centimètresde lui mettre la main dessus, Cailean pivota à nouveau, inconsciemment, pour l'éviter, mais cette fois, il lui projeta une toile dans le visage, ce qui provoqua un lourd silence, bientôt interrompu par les médisances de l'homme en colère.
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Après cet évènement, on lui trouva un précepteur sorcier qui entreprit de lui inculquer des notions de magie. C'était un vieux magicien du royaume de Shola qui roulait sa bosse depuis un moment, dispensant son savoir à ceux qui voulait bien le recevoir. Espérant du fond du coeur trouvé un héritier à son grand savoir qui serait digne de le contenir. Il était évident, avait-il affirmé aux parents, que cet enfant avait le potentiel d'un puissant sorcier. Il fut ravi de lui inculquer ses connaissances. Plus il vieillissait, plus ses facultés devenaient impressionnantes. Non seulement il pouvait projeter ses toiles, mais son habilité incroyable était aussi d'origine magique, de même que cette capacité à attendrir le coeur des femmes. De plus, cette obscurité que le jeune chérissait tant était elle aussi magique. Âgé d'alors de dix ans, Cailean était impressionné par tout ce que ses pouvoirs lui permettaient de faire. Ainsi, lorsque ses cours étaient terminés et qu'il était laissé à lui-même, il retournait à son refuge dans les bois et s'adonnait à toutes sortes d'expériences macabres et il s'en délectait drôlement.
Ce fut à l'âge de quinze ans, qu'il mangea son premier homme. Ce fut un enfant plutôt. Un garçon très rondelet qui ne cessait de lui tourner autour pour le rabrouer. Un fichu pheryxian qui le narguait de ses grandes ailes. Il aurait bien voulu avoir des ailes. Un jour, fatigué d'entendre ses moqueries, fatigué et pas autre chose car il n'en avait que faire de l'opinion de ce jeune abruti, il l'avait fait taire en lui plaquant une toile gommante sur la bouche. Enhardi par le pouvoir qu'il avait soudain sur le garçon, il l'avait enroulé dans une toile et traîné dans son refuge. Deux jours plus tard, affaibli mais encore en vie, il ne combattait plus par sa liberté. Enivré de la sensation que lui prodiguait cette sensation de pouvoir, il tua l'oisillon en lui plantant une petite dague sous le menton. Soudain affamé de voir ce sang frais qui s'égoutait, il s'en délecta. À partir de ce jour, le pherixyan devant l'un de ses repas préférés.
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Plusieurs années plus tard, douze ans d'entraînement pour être plus précis, il était un homme, un sorcier très doué, doublé d'un sadique canivore à tendance cannibale. Son entraînement était terminé. Il n'était pas la fierté de ses parents, mais il n'était pas non plus un échec. Plein d'auto-satisfaction, il visait à améliorer sa situation et à devenir un homme respecté et craint de tous. C'est ainsi qu'un jour qu'il rôdait autour du bâtiment royal, une occasion lui vint de changer un peu ses perspectives d'avenir. Le mage qui s'occupait de l'éducation de la princesse de Shola sortit en trombe, cherchant à fuir il ne savait quoi. Mais Cailean s'interposa, le sourire fendu jusqu'aux oreilles. Le couloir s'assombrit rapidement. Il y un bruit de lutte. Puis une toile fusa et une silhouette enveloppée d'une cappe traina un lourd paquet enrobée de toile d'araignée derrière lui jusqu'à un recoin sombre et éloigné, une pièce inutilisée. Et là, suspendant sa victime au plafond, il joua un moment avec, s'amusant à lui retirer les cordes vocales chirurgicalement, puis à faire toutes sortes d'atrocités. Il mangea un oeil, tandis que l'autre le regardait, effaré. Et, lentement, il mangea sa victime tandis qu'elle se débattait encore.
Une personne l'avait vu. Lui qui croyait quitté sans laissé de trace, car il avait bien nettoyé derrière lui et emballé ses restes dans des toiles qu'il avait placé sous sa cape, jeté le reste aux chiens. Mais une jeune fille l'avait vu. Celle qui venait de perdre son maître. Elle le suivit. Il erra un moment dans le coin, mais elle semblait le suivre. Un jour, elle semblait avoir pris son courage à deux mains, elle lui déclara qu'elle savait tout. Et qu'elle lui devait une éducation magique. Que s'il ne le faisait pas il allait mourir? Ah! Ses yeux gris orageux la parcourèrent une instant. Devenirent le maître de magie de la princesse royale? Manger un mage s'avérait encore plus productif qu'il ne l'aurait cru! Cette chaire pleine de magie, de connaissances et de puissance! Elle lui apportait la bonne fortune peut-être! Il accepta, mais certainement pas sous les menaces qu'elle lui proférait, mais il se garderait bien de lui évoquer quoique ce soit de ses raisons personnelles. Et puis, qui sait, si ça ne fonctionnait pas, peut-être que sa chair saurait lui convenir comme prochain repas...!
C'est ainsi qu'il passa les quatre années suivantes en un entraînement rigoureux. Il fut plutôt dégoûter de constater que cette jeune fille n'avait, somme toute, pas appris grand chose de ses précédentes années d'entraînement. Heureusement, elle était princesse, alors il n'avait pas à lui inculquer des connaissances de base, il n'en aurait jamais eu la patience. Il se concentra donc sur la magie. La concentration, lui parla un peu de potion aussi et de certains enchantements mineurs. D'herboristerie, de soins, mais aussi de poison, de détection de poisons et même un peu de combat magique. Mais pas trop. Elle était ben trop dangereuse car elle n'arrivait absoluement pas à se contrôler. C'était une gamine colérique des plus intolérables.
Lorsqu'il eut terminé sa formation, il quitta le château, bien heureux de partir en pèlerinage de paix. Surtout aussi qu'il avait dû relâché le canibalisme en milieu royal, ce n'était pas très discret, et il ne voulait pas se retrouver pourchasser. Jusqu'à ce jour, une seule personne connaissait son secret, et en parler se résumerait à se condamné en chair à pâté!
Allégeance actuelle : Shola
Fonction : Dégusteur d'habitants. Mage errant en quête d'un poste plus intéressant.
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