Forum RPG médiéval-fantastique inspiré de la série Les Chevaliers d'Émeraude d'Anne Robillard
 
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 L'innocence d'un sourire espiègle, Méira Methil

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Méira
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Méira


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Date d'inscription : 14/03/2016

Feuille de personnage
Âge: 22 ans
Race: Humain
Âme soeur: Mikhael

L'innocence d'un sourire espiègle, Méira Methil Empty
MessageSujet: L'innocence d'un sourire espiègle, Méira Methil   L'innocence d'un sourire espiègle, Méira Methil EmptyVen 8 Avr - 18:05


~¤~ Informations personnelles ~¤~

Nom :
Mon nom est celui que ma légué mon noble père. Issu de la longue lignée des Methil, je suis l'héritière d'une grande dynastie sholienne. Oh bien sûr, j'ai quelques cadets pour perpétuer ce grand nom, comme si une femme pouvait donner son nom!
Prénom :
Ma charmante mère m'a tendrement prénommée Méira à la naissance, prenant bien soin de m'offrir le prénom de ma grand-mère maternelle, Ophralia, ainsi que de ma grand-mère paternelle, Lyssinia. Je n'en vois pas réellement l'utilité que de porter autant de prénom puisqu'on ne m'affuble de ces deux autres nullités que lors d'exclamations maternelles exaspérées.
Surnom :
Mademoiselle est la façon dont on s'adresse le plus souvent à moi, mais mes plus proches me surnomme parfois Mé. Avec le métier que je fais, j'ai souvent droit à des exclamations amusées, affublées de compliments aux sonorités un peu arrogantes, comme « ma petite » ou « ma jolie » qui ont particulièrement pour but de me signifier une certaine supériorité... Ils sont amusants ces machos, et moi qui n'en fait qu'une bouchée!
Âge :
J'ai tout récemment atteint le grand âge des dix-neuf printemps. C'est d'ailleurs pour fêter cet heureux évènement que mon père m'a permis de reveni en ville et m'a offert ce poste, le plaisir ne fait que commencer!
Sexe :
Il faudrait être idiot pour ne pas remarquer tout de suite. Ce n'est pas une question que l'on pose à une dame, voyons!
Race :
Mes parents sont tous deux de même race et humain, ce qui fait de moi une humaine pure. Certaines races croient les humains inférieurs, et pourtant mon pouvoir de séduction est supérieur à bien des succubes que j'ai rencontré. C'est facile de se croire meilleur quand on a tout cuit dans le bec!


~¤~ Informations sociales ~¤~

Royaume d'origine :
Je suis née dans un manoir tout près du château de Shola, avant que le royaume se sépare. Une époque grandiose.
Royaume de résidence :
Je vis désormais dans la cité jouxtant le château Sholien, je me suis installée depuis peu, mais j'ai l'intention d'y rester pour longtemps.
Liens:
Ayant cohabité longuement avec les enfants du château jadis, je connais bien la plupart des nobles, des princes et des princesses. Plus particulièrement Philomena avec qui j'avais lié une amitié particulière, mon père oeuvrant dans le domaine de la restauration, j'ai grandit en ayant l'habitude de cacher de petits délices dans mes poches et nous les partagions. Maintenant que je suis revenue, je compte bien retrouvé cette amie d'enfance afin de renouer ces vieux liens que je n'ai malheureusement pas entretenu, isolée comme j'étais avec ma mère.


~¤~ Autres informations ~¤~

Pouvoirs:
Je ne possède aucun pouvoir magique, et personnellement je m'en passe très bien. J'ai suffissamment de talents personnels pour obtenir ce que je désire.
Traits particuliers:
Oh, vous ne devriez pas me le demander, mais plutôt me le dire! C'est grossier! J'ai l'habitude qu'on me complimente, pas que je doive le faire de moi-même. Quoiqu'il en soit, j'ai les cheveux très longs qui m'arrivent jusqu'au bas des reins, et un visage aux traits très fins et délicats, ce qui attire automatiquement tous les mâles qui ont ce besoin de se prouver. Car oui, je le sais très bien, je dégage cette aura de femme innocente nécessitant la protection et le soutien d'un homme puissant. Je le sais et j'en profites. Mais sous mes airs pures et fragiles se cachent une femme fortes, mes bras sont peut-être petits, mais ils ont soulevés de nombreuses caisses. Mon regard aiguisé reconnait souvent la faille d'un homme et je ne met souvent pas longtemps avant de l'attirer à moi et d'en faire mon prochain amant. Oh, mais je ne fais pas de jaloux! Les femmes aussi ont leur place près de moi, mes regards langoureux et mes mouvements sont d'un naturel charmant, car je suis née ainsi. Purement sensuelle, mais j'exploite cet aspect sans réticence. Et oui, vous aurez compris. Je ne suis pas la petite pucelle douce et gentille dont j'ai l'air, mais plutôt une solide croqueuse d'hommes, et de femmes.


~¤~ Informations historiques ~¤~

Histoire:

Et bien, puisque vous me le demandez, je veux bien vous conter mon histoire. Elle n'a rien de bien impressionnant, mais j'y ajouterai quelques détails croustillants pour votre bon plaisir!


Ma naissance fut ce qu'il y a de plus naturel et de commun dans une famille. Je suis issue d'une très grande et noble lignée de Shola, mon père étant un duc très reconnu et possédant de nombreuses terres. Étant l'aînée, en ma qualité de jeune fille je reçue immédiatement de nombreux prénoms, une dot phénoménale et un futur tout tracé. Un bel avenir en somme déjà tout préparé pour l'héritière de la famille qui devait faire un bon mariage. Heureusement pour moi, tout ne s'était pas passé ainsi et j'ai évité cet horrible destin. Les premières années, je les ai passées comme tout bambin de grande naissance, avec des nourrices et ma mère, apprenant ce que je pouvais dès que je le pouvais. Quand je le pu, j'allai faire mes cours aux châteaux avec les petites nobles et c'est là que je fis la connaissance de Philomena.

Cette rencontre a changé beaucoup de choses pour moi. Déjà, la princesse était plus jeune que moi, mais elle devait apprendre l'étiquette probablement plus vite et plus tôt, elle était le visage du royaume après tout. Rapidement, nous fîmes un lien, car j'avais tendance à cacher de petites collations dans les poches de mes jupes. Je trouvais les surveillantes austères et désagréables, j'avais grand appétit et il m'arrivait souvent de grignoter discrètement. Mon père dirigeant principalement la distribution de nourriture dans la cité, j'avais pris la mauvaise habitude de manger dès que l'envie m'en prenait. J'étais jeune, je pouvais me le permettre. À la maison on me grondait, mais quand on ne me voyait pas...!

Gula m'avait vu faire, je lui en avais proposé pour acheter son silence, c'était finalement devenu notre petit manège et nous étions devenu amies. Mon enfance se passa donc avec le tutorat de bonniches ennuyantes en commun avec la jolie princesse cadette de Shola où nous nous échangions des délices en rigolant, tout en apprenant les bonnes manières, la couture, et toutes les choses terriblement inutiles pour des femmes de notre condition qui n'ont, au fond, qu'à être jolie pour l'homme qu'elles épouseront et qu'elles ne choisiront peut-être même pas. En fait, pour Philomena, elle avait plus de chance de faire un mariage agréable. Elle était la dernière de sept enfants, son mariage aurait une importance, mais le prétendant pourrait au moins être choisi pendant ne serait-ce qu'une liste. Mais pour moi... mon père commençait déjà à écoper les prétendants. Je n'avais alors, qu'une dizaines d'années de vécues.

L'année de mes onze ans, ma mère tomba gravement malade. Il n'était plus question de vivre en ville, elle devait aller se reposer dans l'une de nos résidences de campagne. Ce fut une véritable déchirure pour moi, non pas car je devais me séparer de ma mère, mais au contraire, car je fus obligé de l'accompagner. Mon père ne pouvait veiller sur elle et j'étais la plus vieille, j'avais bien quelques cadets mais ils devaient parfaire leurs éducations. On me dit qu'on allait me trouver des précepteurs là-bas... mais je préférais nettement apprendre au château en compagnie des amis que je m'étais fait. Avais-je le choix? Pas du tout. Le patriarche avait décidé, à nous d'obéir. Je fis donc mes bagages... enfin non, je regardai les bonnes faire mes bagages en ronchonnant et en pleurant, mais rien n'y fis. La mignonne petite Méira allait devoir partir loin de la ville et de la vie de château. J'avais le coeur brisé.

Bien triste tout cela, n'est-ce pas? En fait, ce n'est pas si mal. Tant qu'à moi, le meilleur reste à venir.

L'installation à la villa de campagne fut pénible pour moi, et l'adaptation très longue, mais c'est parce que je m'enfermais dans ma chambre, en gamine pré-pubère de onze ans que j'étais. Quand j'acceptai finalement de sortir de ma chambre, je pu découvrir un monde totalement différent de ce que j'avais vu jusqu'à ce jour. Des paysages magnifiques à perte de vue, c'était fantastique, mais je dois avouer que ce n'est pas ce qui m'avais le plus impressionné. Il y avait les bêtes, les champs, et la boue, et les arbres! Je découvrais soudainement le plaisir de me salir, de courir à en perdre haleine. J'ai aussi découvert que les animaux étaient craintifs, et je me suis ainsi liés d'amitié avec les enfants de la ferme, qui y travaillaient avec leurs parents de temps à autres pour donner un coup de main.

Je me suis fais deux supers amis, des frangins, Karèle et Jhen. Karèle est une fille de mon âge qui n'a pas la langue dans sa poche et qui se prend pour un garçon. Je la trouve vraiment amusante. Jhen est plus réservé et est un peu plus jeune que nous, mais d'un an seulement. Je crois que c'est moi qui l'intimidait en fait, car il suivait toujours sa soeur dans ses périples absolument débile, et il faut avoir un minimum de courage, ou de folie, pour faire de telles choses. Bien vite, je me mis de la partie, toute désireuse de découvrir la vie de campagne. Ma pauvre mère malade ne pouvait pas réellement me surveiller les domestiques n'en pouvait plus de me dire de cesser de souiller mes vêtements. Mais qu'en avais-je à faire? Mon père et mes frères n'étaient plus là pour me rappeler que je n'étais qu'une femme à marier!

C'est dans cette atmosphère d'aventure et de relâchement de l'autorité que je traversai la période de puberté. Était-ce une bonne chose? Je ne sais pas, mais je ne regrette absolument pas ce que je suis aujourd'hui. Avec Karèle, nous découvrîmes quelques secrets de l'intimité féminine alors que nous n'étions que de jeunes adolescentes en devenir. Je n'aurais jamais cru pouvoir ressentir de telles choses avec une personne, c'était extatique et alanguissant. Nous recommençâmes de nombreuses fois, dès que nous le pouvions. Un jour, Jhen nous surpris alors que nous nous embrassions dans l'étable. Rouge et confuse, j'avais voulu balbutier de plates excuses, mais sa soeur s'était tout bonnement planté devant lui, les mains sur les hanches, en lui disant clairement ce qui se passait. À ce moment, j'aurais voulu disparaître sous terre, et je n'aurais pu croiser son regard qui s'était posé sur moi, incrédule.

Après ce jour, les relations entre Jhen et moi furent distantes et confuses, je ne pouvais m'empêcher de rougir et de l'éviter lorsque je le croisais. J'en voulais aussi à Karèle d'être aussi... ne pouvait-elle pas être plus discrète? Dans ma situation, faire ce genre de chose avec une fille de fermier dans le recoin d'une étable, ce serait mal vu. Je ne le pouvais pas. Mais je ne pouvais pas continuer d'éviter mes deux meilleurs amis... j'errais comme une âme en peine depuis ce moment. Jusqu'au jour où je tombé sur Jhen et que je n'arrivai pas à me défiler. Je pus rapidement voir, à son visage, qu'il avait bel et bien l'intention de me confronter. C'est ainsi qu'il me fit la morale, me disant ce que je savais déjà. Qu'une fille de ma naissance n'avait rien à faire avec sa soeur. Par contre, je sentais derrière ses paroles quelque chose d'autres...

Mais il ne s'arrêta pas là et me fit le détail de long en large des activités de sa soeur que je ne connaissais pas. C'est ainsi que j'appris que Karèle n'était plus pucelle, et visitait de nombreuses personnes, ne choisissant pas réellement les candidats. Cela faisait longtemps qu'elle et moi nous avions ces activités, je comprenais soudainement que, même si elle avait probablement débuté avec moi, l'évolution de nos... petits plaisirs, et sa façon d'entreprendre les choses, était en fait dû à l'expérience qu'elle acquérait ailleurs. Mais pourquoi ne pas m'en avoir fait part? Je me faisais toute petite, rouge comme une pivoine, alors que Jhen, maintenant bien plus grand que moi, me dominait de sa stature et me déballait encore et encore des détails que je ne voulais plus vraiment entendre.

Puis ce fut le silence. Ayant fermé les yeux sous la véhémence se ses paroles, je finis par ouvrir un oeil et levé la tête vers lui, pour me rendre compte qu'il était terriblement près. Soudainement, les rôles étaient inversés. C'est qu'il m'intimidait tout à coup. Peut-être le choc des révélations qu'il m'avait fait... son visage s'était adouci, il avait l'air de s'en vouloir un peu de m'avoir « attaquer » avec ses paroles. Je me souviens qu'il avait levé sa main, hésité, puis l'avais posé sur ma joue en sondant mon regard. Il avait l'air de chercher quelque chose. Moi j'étais simplement perdue. Je me demandais ce que je représentais pour Karèle. Étais-je vraiment son amie? Ou le trip de rajouter une petite noble à sa liste de conquête? Je baissai les yeux, fixant un point sur sa poitrine. Il soupira finalement et me prit dans ses bras. Le geste me prit par surprise, mais l'étreinte réconfortante me fit le plus grand bien, et j'acceptai de me blottir contre lui en poussant un sanglot.

Je fus un moment ensuite sans voir Karèle. Jhen quand à lui avait changer son attitude à son égard et semblait plus doux avec moi. Voulait-il compenser pour la douleur que sa soeur m'avait fait? Au fond, je ne savais pas encore si j'en voulais à celle-ci ou non, car je ne lui avais pas parlé. Mais on me refusait l'accès à sa maison. C'était profondément agaçant, je dois avoué que je n'avais pas l'habitude qu'on me dise non. Quelques semaines plus tard, ce fut une Karèle un peu pâle et amaigrit que je revis. J'appris ainsi qu'elle était tombée malade, et que la honte avait convainc ses parents de la masquer aux autres, particulièrement à moi. En fait, elle avait attraper une infection transmissible sexuellement... qui avait un peu dégénéré. Ça s'était replacé maintenant. Ce fut dans un soupir honteux qu'elle m'avoua tout ce que son frère m'avait déjà révélé. Je l'écoutai donc, sans broncher. Après ce jour, nos liens se firent plus sincères, car je lui fis jurer de ne plus me mentir, et de ne plus rien me cacher. Et depuis ce jour... tout changea, mais... vraiment tout.

J'espère que vous n'êtes pas trop déçu. En fait, le meilleur se passe après ces événements-là. Pour public averti seulement, la suite peut contenir des scènes de nudité.

Elle me trouvait prude, la Karèle. « Comment peux-tu déclarer aimer la vie et croquer dedans à pleine dent si tu n'en dégustes pas la réelle saveur? » Elle marquait tout de même un point. Ce n'est pas que je n'étais pas tentée... mais il y avait mon nom. Si je venais à le salir... Jamais mon père ne me le pardonnerait. Parfois elle me jetait de ces regards lubriques qui m'amusait, et me reprochait d'être aussi prude. Un jour je finis par lui avouer qu'en fait, c'était que mon père projetait de me marier à un homme qu'il aurait choisi et que... mais elle ne me laissa pas finir. « Pourquoi c'est lui qui décide? Allons Méira! Tu as plus de caractère que ça! Depuis quand tu laisses les autres décider pour toi? » Je devais prendre note de me garder une réserve, cette fille me connaissait trop bien.

Qui plus est, elle commençait, avec l'usure, à me convaincre. Mon corps mourrait d'envie de connaître la sensualité d'un homme. Surtout depuis que Karèle et moi, nous avions cesser notre petit jeu. Après sa mésaventure, je lui avais avoué que je ne voulais pas contracter quelque chose. Elle comprenait, et elle était déçue. Sa sincérité m'avait amusé. Jhen voyait d'un mauvais oeil que nous nous étions rapproché à nouveau. Je surprenais parfois un regard noir lorsque j'embrassais sa soeur sur la joue. Ce n'était jamais contre moi, il était adorable avec moi. Mais il y avait des tensions avec sa soeur, et moi je n'avais toujours pas compris. Ce que je pouvais être sotte à cette époque. En plus d'avoir l'air innocente, je l'étais!

Sous les encouragements de Karèle, les secrets, la sensualité de mon corps qui se développait et qui faisait mes sens se languir -particulièrement qu'elle faisait exprès la garce de me contenter les détails croustillants de ses escapades nocturnes, et pas toujours nocturnes- je finis par céder aux avances d'un jeune adolescent séduisant et par perdre ma précieuse virginité dans la cabane poussiéreuse d'un pêcheur en vacance. J'avais été bien claire avec lui, et il avait été bien surpris de voir, sous la petite chatte timide, une tigresse sûre d'elle. J'avais des attentes et il se devait de les remplir, sinon je ferais de sa vie un enfer.

Je gloussai longuement de cette histoire avec Karèle, car le garçon avait réellement donné son 110% et ça avait été absolument fabuleux! Mais elle m'avait prévenu que les adolescents avaient tendance à faire leur affaire et à peu se soucier des jeunes filles, et pour une première fois c'était souvent douloureux. Je n'avais pas voulu de cela. Je voulais la totale, la joie et le plaisir. Le peu de douleur s'était rapidement oublier sous ses baisers et ses mains connaisseuses, j'avais pêcher un bon joueur et je n'en étais pas fâchée. En fait, lui-même était revenu me voir, ce qui m'avait plutôt étonnée car mon amie m'avait dit que c'était plutôt un gros poisson dur à garder. Je découvrais soudainement l'ampleur de la puissance de ma séduction, moi qui croyais l'avoir accrocher par mon titre aux premiers abords, je réalisais que j'avais de nombreux autres atouts.

S'ensuivit une myriades d'expériences avec, nommons-le pour les besoins de la cause, Matthéo, fils de pêcheur -un beau poisson je vous l'avais dit- plutôt bien constitué. Ce fut mon tout premier amant et je vécu avec lui une aventure absolument fabuleuse. Il n'y avait pas de temps, ni d'endroit. Il était tout aussi espiègle que moi et nous nous amusions aux jeux de l'amour dans le plaisir des découvertes. J'étais terriblement curieuse et imaginative, cela ne lui déplaisait pas. Il m'avoua même un jour qu'il avait fait des choses avec moi qu'il n'aurait jamais cru possible de faire avant. Ce qui m'amusa grandement.

Parallèlement, il y avait Jhen. Son comportement m'attristait. Il montrait des signes d'agressivité, ne parlait plus à sa soeur et s'éloignait de nous. Quand il me regardait, il semblait triste, mais ne se confiait pas. Nous partagions une si belle complicité jadis... que s'était-il donc passé? Un jour que j'étais pensive après nos ébats, Matt se tourna vers moi pour sonder mes pensées, et je lui confier que l'attitude mon ami me rendait perplexe, et il me dévisagea comme si j'avais une araignée sur la figure. « Tu ne sais réellement pas ce qu'il a? » Eh bien non. Je ne savais pas. Fallait-il que je me fasse prendre pour une imbécile en plus? Je fronçai les sourcils et m'apprêtai à partir, mais il me retint, et m'expliqua tout bonnement que Jhen devait être amoureux de moi, et jaloux de lui. J'éclatai de rire. Je trouvais cela ridicule. Mais mon amant était si sérieux que mon rire finit par mourir dans ma gorge.

Était-ce possible? Je soupirai et secouai la tête, me jetant sur mon oreiller de fortune : son bras. L'amour? C'était ridicule. Cela faisait longtemps que je ne croyais plus à l'amour. Mes parents étaient de véritable glaçons et ne s'adressais que de la correspondance froide. Mon père n'était venue que de rares fois voir sa femme malade. Moi-même, on ne me réservait qu'un homme que je ne connaîtrais que le jour de mon mariage. Qu'était-ce l'amour? Une utopie, un rêve ridicule. L'amour n'existait que dans les coeurs romantiques, et le mien ne l'était guère. Jamais dans ma vie je n'avais vu ces échanges de regard dont j'avais lu les si douces description. Je ne connaissais pas de couple se mourant l'un de l'autre, ne rêvant que de l'être aimé et ne pouvait survivre sans la respiration de l'autre à ses côtés. C'était d'un ridicule. Que savais-je d'un comportement amoureux? J'étais absolument incapable de le détecter. Je finis par haussai les épaules. J'en parlerai à Karèle, elle saurait probablement me répondre.

Finalement, le sujet rendait mon amie plus mal à l'aise qu'autre chose. C'était définitivement louche tout ça, et je lui rappelai donc qu'on s'était promis plus de secret entre nous. Elle m'avoua ainsi qu'elle en froid avec son frère à cause qu'elle m'avait poussé dans les bras de Matthéo, et qu'il était amoureux de moi depuis... probablement toujours. Elle s'attendait à ce que l'information me fasse un choc, mais en fait j'étais ennuyée et je fis la moue. « Tu as changé. » me dit-elle. Je lui fis un petit sourire, tout à ma réflexion sur ce que je pouvais faire de Jhen, mais je ne voyais rien de mieux que de le laisser filer... Je soupirai.

Bien sûr que j'avais changé. Je n'étais plus la petite fille innocente qui avais peur de mettre le pied dans un crottin de cheval ou de se prendre les jupes dans un coup de vent. Les coups de vent, je les exploitais maintenant. Je n'en avais pas parler à Karèle, ni à Matt, mais j'avais commencer la chasse ailleurs et ça mordait plutôt bien... mais j'hésitais et je reculais. Je n'osais pas aller jusqu'au bout. Ooh mais je n'allumais pas trop, je connaissais le sort qu'on réservait aux allumeuses et je n'avais pas l'intention de finir violer à quinze ans. Je me contentais de magasiner, comme on dit. Des regards, je testais la marchandise du bout des doigts. Je savais où aller quand le moment viendrait! Mais j'avais un nom à conserver et à garder joli. Il me fallait le conserver tel quel. On disait de Karèle qu'elle était une fille facile, et je ne voulais absolument pas de cette réputation. Cela ne m'irait pas. Je ne le voulais pas.

Vint le jour où je finis par me lasser de Matt, déjà que j'espaçais volontairement nos rencontres, je finis tout bonnement par le refuser, ce qu'il prit plutôt mal. Cela faisait des mois que nous nous fréquentions! Loin de m'en offusquer, sa réaction m'amusa et, tendant la main vers son visage, je frôlai sa mâchoire du bout des doigts en lui demandant, le regard espiègle, s'il était tombé sous mes charmes lui aussi. Comme prévu, le coq se réveilla et fit le fier. Nous nous séparâmes donc sans déchirement. Était-il amoureux réellement ou était-ce tout simplement qu'il aimait nos petits jeux? Je ne saurais le dire, et au fond, je m'en fichais. Je désirais passé à autre chose.

Je commençai alors à papillonner entre les victimes préalablement sélectionnées, car j'étais ainsi. Mais je m'étais fait un mot d'ordre, afin de ne pas laisser ma porte ouverte inutilement et me donner le libre-arbitre de refuser ; Je ne couchais jamais avec deux hommes, -ou femmes, car je ne faisais pas de jaloux!- différents dans la même semaine. Ce n'était pas un principe bien compliquer et plutôt facile à respecter. Karèle s'en amusa beaucoup, mais moi je prenais cela plutôt au sérieux. Et je l'appliquais religieusement. Je prenais même la peine de compter sept jours d'abstinence entre chaque personne. Bien sûr, il m'arrivait de fréquenter la même personne plusieurs fois, il n'y avais aucun inconvénient à cela. Je voulais seulement éviter le surnombre, pas la fréquence!

L'année des mes seize ans, il y eut par contre un accident qui me fit grandement réfléchir et prendre une décision importante. Habitant en campagne, sur des terres agricoles, il m'arrivait de participer à certaines travaux, et même d'en diriger. J'étais devenue une jeune femme d'affaires qui aimait mettre la main à la pâte et je cuisinais aussi beaucoup. J'étais donc en forme physiquement malgré que je ne sois pas bien grosse, mes petits bras cachaient une certaine musculature. Aussi, depuis mes onze ans, j'avais passé beaucoup de temps à me bagarrer avec Karèle et Jhen. J'étais capable de me défendre! C'est pourquoi ce jour-là, je pus m'en sortir. Pas par la force, mais par la surprise. Quand on me regarde, on ne s'attend pas à ce que je puisse offrir de la résistance. J'étais peut-être allée trop loin, je ne saurais le dire, j'ai toujours fait attention de choisir mes amants soigneusement afin d'éviter les situations désagréables, et de ne pas trop jouer les allumeuses quand je ne les connais pas.

Ce jour-là, c'était un nouveau poisson, si je puis le dire ainsi. Mais l'expérience avait plutôt mal tourné, car je ne joues pas dans le sadomasochisme. Quand ça reste léger, je veux bien m'amuser un peu, mais ce gars-là était un vrai malade. Heureusement pour moi, il me prenait pour vraiment plus faible que je ne l'étais vraiment car j'avais jouer la carte de la jeune fille fragile avec lui, bien joué pour moi, tant pis en même temps. Je trouvais ça un peu amusant au début, quand nous étions entrer dans la chambre, qu'il me pousse dans un mur et qu'il m'embrasse un peu intensément. Il était vraiment en feu et sa passion était particulièrement excitante. Mais quand il s'est mis à me serrer les bras très forts en me poussant, à tirer sauvagement sur ma robe jusqu'à la déchirer... c'était moins drôle. Et quand je lui ai dis d'y aller plus doucement, il s'est moquer de moi. Euhmm excuse-moi mon minet, mais on ne rit pas de Méira Méthil! Mais il ne me prenait absolument pas au sérieux et je réalisai soudainement que j'allais me faire violer!

Je réagissai donc immédiatement en lui écrasant violemment le pied, en lui fichant mon genou dans les couilles puis en lui écrasant le nez sur mon genou alors qu'il se penchait pour s'attraper l'entre-jambe, et je filai le plus vite que je pus. L'effet de surprise était avec moi, mais ça ne se reproduirait sans doute pu jamais. J'avais longuement couru et je m'étais réfugiai sur une des bâtisses du terrain de ma demeure le temps de retrouver mon calme et de pouvoir replacer ma tenue dans un état lamentable. Ce fut Jhen qui me trouva. S'en suivit d'un long silence malaisant, car nous ne nous parlions plus depuis très longtemps. Passé la stupeur, il était devenu blanc comme les draps d'un nouveau-né et s'était jeté sur moi, me posant mille et unes questions. Je souris tristement, puis le rassurai. Il ne s'était rien passé, je ne l'en avais pas laisser le temps.

Il avait profondément soupirer, soulagé, puis m'avait serré dans ses bras, je l'avais laissé faire, car j'avais pleinement confiance en lui. Une présence familière m'aida finir de me calmer. Je replaçai finalement mes vêtements, inventer une histoire, et le remerciai finalement pour sa présence, puis rentrai chez moi. Il avait eut ce regard triste à nouveau. M'aimait-il encore, après tout ce temps? Je ne lui avais pourtant jamais rendu quoique ce soit, ni fait croire qu'il avait une chance. Moi qui pouvait séduire tous ceux dont j'avais envie, jamais je ne m'étais tourné vers lui. Qu'espérait-il? Jamais il n'aurait ce qu'il désirait.

Cet événement m'avait fait réfléchir, et j'avais décidé que j'avais besoin d'un garde du corps. Karèle m'avait regarder, incrédule. « Il n'y a que les nobles dans ton genre pour penser comme ça! » Le commentaire m'avait amusé, c'était vrai. Mais je n'allais pas m'en empêcher pour autant! J'étais donc allé écumé les marchands d'esclave. Hey oui. D'esclaves. Je voulais un garde du corps qui me soit loyal jusqu'au bout des ongles. Comment un esclave serait-il loyal? Laissez-moi finir et vous comprendrez. Ainsi, je parcouru les étales, les allées, ma suite me considérait un peu cinglé, je leur avait dit que je cherchais un nouveau domestique qui serait fort et impressionnant, je prévoyais, après tout, reprendre une boutique de mon père plus tard. Je voulais un domestique à moi. On me croyais un peu folle, mais je les ignorai. Leur opinion ne me concernait en rien, je n'avais nulle intention de m'en préoccuper.

Lorsque je trouvai le spécimen de mon choix, je fus plutôt impressionnée par mon propre choix, mais je décidai que c'était lui, et nul autre. Je payai le montant qu'il fallait, j'étais prête à donner n'importe quoi, car c'était lui que je voulais. Je l'amenai plus loin, congédiai ma suite qui me considéra comme si j'avais perdu la tête, et considérai ma nouvelle acquisition. À ses côtés, je ne semblais qu'une toute petite crevette. Mais je levai le menton, lui démontrant bien qu'il ne m'impressionnait pas. Je lui offris le marché auquel j'avais si longuement réfléchi. Je le libérai de ses lourdes entraves, et honnêtement il dû m'aider à le faire, et le déclarai libre. Maintenant il pouvait soit partir, soit venir avec moi. Je lui offrais un toit, de la nourriture, un emploi, tout ce qu'il désirait, et la promesse de toujours le respecter. En échange, il devait m'être loyal, me protéger et me servir. Je trouvais le marché honnête, et je mordis les lèvres, attendant sa réponse. Heureusement pour moi, et pour ma bourse, elle fut positive. J'avais dès à présent mon garde du corps personnel, masqué sous le rôle d'un domestique... plus qu'imposant!

Je vais vous éviter les détails des années suivantes, elles sont plutôt redondantes! Bien qu'assez croustillantes grâce à mon charmant nouveau compagnon! Passons directement à mon retour à Shola.

Heureusement, la santé de ma mère, grâce à ces longues années d'isolement, finit par se replacer. Ce fut au bout de huit longues années que l'ont put finalement revenir au manoir! J'étais excités comme une puce, surtout qu'on organisait un bal pour mes dix-neuf à mon retour! J'avais hâte de revoir tous mes vieux amis! Je participai donc activement à faire mes bagages, bien que je m'arrêtai en plein milieu en réalisant que je devais dire adieu à mes amis d'ici. J'embrassai donc chaleureusement Karèle et Jhen sur les joues. La situation avec Jhen s'était légèrement redressé avec les années, je crois qu'il avait compris que c'était impossible, sans pour autant se guérir de ses sentiments pour moi. Cela me convainquait d'autant plus que l'amour était une plaie! C'est ainsi que je laissai derrière moi une adolescence pleins de rebondissements et de débauches.

Une nouvelle vie s'offrait à moi, je pouvais reprendre à zéro, dans la magnifique cité de Shola! Malheureusement, j'avais su les nouvelles, et le bal de mon retour et pour ma fête fut... bien fade. Le roi était mort. Il n'y eut aucun prince ni princesse. Quelques petites noblesses venu faire valoir leur titre auprès de mon père et des bourgeois à la recherche d'association. Bref, des contacts d'affaire. Ce fut une fête commerciale plus qu'autre chose. J'avais revêtue une robe magnifique pour absolument rien. Oh bien sûr, il y avait des prétendants soigneusement sélectionné par mon père. En gros, des gens que je ne pourrais absolument pas tiré derrière le rideau sans risquer gros. C'était pas si mal la vie de campagne, après tout... mais l'air trépident de la ville m'avait tant manqué!

La fête fut un calvaire, mais mon père me fit un merveilleux cadeau pour me remercier de cette réclusion qu'il m'avait imposé. Une boutique! Et pas n'importe laquelle! Celle qui fournissait le château en vivres! J'allais être marchande royale! En plus, c'était aussi l'autonomie, car la boutique était équipée de son propre appartement. Bref, il me reconnaissait comme une adulte. Était-ce ma mère qui lui avait glissé un mot? Je lui avais dit comme je ne voulais pas ressentir l'étouffement de la famille, moi qui avait vécu si loin de tous pendant si longtemps. À voir le clin d'oeil qu'elle m'avait fait, je pouvais comprendre qu'il y avait de la pression maternelle derrière cela. Ainsi, plus tard, j'allai discrètement lui rappelai comme c'était la meilleure mère du monde.

Quelques semaines à peine après mon retour à Shola, je pu donc m'installer dans mon nouveau chez moi, au centre du marché principal de Shola jouxtant le château, avec mon domestique préféré et loyal. J'avais déjà quelques employés et comptais bien me les fidéliser. La vie s'annonçait merveilleuse. Je fis par contre faire quelques modifications à mon petit chez moi. Un petit clin d'oeil à ma qualité de croqueuse d'homme -et de femmes. Dans ma chambre, je fis faire une deuxième porte que je masquai, et ainsi personne ne saurait qu'il y avait une deuxième issu. En cas de pépin, mon cher et loyal serviteur pourrait toujours passé par là. J'étais en ville maintenant, ce n'étais plus la campagne, et je ne savais pas sur quel genre de monde je pourrais tombé. Je préférais l'avoir sous la main à tout moment. Je n'étais pas pudique, il m'avait déjà vu nue de nombreuses fois, même si je ne l'avais jamais touché. C'était son travail de me sortir de situations fâcheuses, après tout!

Oui vraiment, la vie à Shola s'annonçait particulièrement intéressante! Maintenant, j'attendais avec impatience le moment d'aller au château et de renouer contact avec mes anciens amis, et particulièrement Philomena qui, je n'en doute pas, risque d'être une de mes grandes clientes...


Allégeance actuelle :
Je ne pourrais dire si je prêtes réellement allégeance à un royaume, il faut dire que je suis marchande, mon coeur appartient à celui qui paie... oh, quoique... en fait mon allégeance va directement à Shola. Cette chère Philomena Gula consomme toujours autant!
Fonction:
Je suis la fournisseuse officielle des denrées alimentaires du château. Je possède un petit commerce en ville, oui bon d'accord, un immense commerce, qui est reconnu comme étant le meilleur et approuvé royalement. Oui bon, c'est à mon père, ça va merci! Il m'a tout de même considérée suffisamment mature pour en prendre en main la gestion! Je suis une marchande désormais! Et royale de surcrois! Puisque le château est mon principal client, il y a beaucoup de gens à nourrir là-bas!

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MessageSujet: Re: L'innocence d'un sourire espiègle, Méira Methil   L'innocence d'un sourire espiègle, Méira Methil EmptyVen 8 Avr - 22:58

Comme tu as déjà eu ton approbation, je t'approuve maintenant ! Bon jeu à toi ! :3

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