Informations personnellesNom : De Shola
Prénom : Capucine
Surnom : Cap
Âge : 25 ans
Sexe : Féminin
Race : Insecte (50%), Humaine (50%)
Informations socialesRoyaume d'origine : Shola
Royaume de résidence : Shola
Liens: Aucun
Autres informationsPouvoirs:Télépathie : Capacité de communiquer avec les autres via la pensée.
Contrôle des plantes : Il s’agit d’être en mesure de modifier la constitution des plantes, notamment en accélérant la croissance de celles-ci, ou en leur faisant porter plus de fruits et de graines. C’est également la capacité de faire bouger une plante, par exemple, utiliser des vignes ou des racines pour ligoter un ennemi. Il est d’ailleurs possible de libérer des toxines ou des phéromones, mais seulement lorsque les plantes en contiennent déjà naturellement et pas plus que ce que les végétaux possèdent à la base. C’est aussi d’être capable de raviver une plante presque morte. Elle ne retrouvera pas sa splendeur initiale de façon instantanée, mais elle pourra reprendre des forces graduellement. Si celle-ci a complètement flétri, il n’y aura plus rien à faire. Il est impossible de faire pousser une plante à partir de rien.
Immunité aux poisons/venins/toxines : Particulièrement pratique pour la manipulation de certaines plantes, l’immunité aux substances toxiques empêche spécialement l’intoxication par l’alcool, la surproduction d’acide lactique provoquant des douleurs musculaires, etc. Soit, les substances nocives au corps sont neutralisées avant de causer le moindre dommage.
Contrôle de l’eau : La manipulation de l’eau consiste, entre autres, au rassemblement de l’humidité dans l’air ou le sol et de faire bouger cet ensemble liquide à sa guise. Cela devient plus facile en proximité d’une étendue d’eau tel qu’un lac, une rivière, voire même la mer. Plus la quantité de liquide sera importante, plus il sera difficile d’exercer un contrôle précis et moins le pouvoir pourra être utiliser longtemps. Il est néanmoins possible de créer des nuages qui se dispersent exactement comme il le faut sur les récoltes, tant que c’est sur un espace limité, quitte à le déplacer au fur et à mesure, tout en modifiant l’intensité des précipitations. Il s’agit aussi d’être en mesure de créer une petite quantité d’eau, bien que ce ne soit pas plus que quelques litres à la fois. Il est évidemment plus facile de contrôler l’eau qui existe déjà que d’en créer.
Traits particuliers: Il est difficile, pour ne pas dire impossible, d’ignorer le fait que la peau de Capucine est entièrement mauve. Cet héritage de son père insecte signifie également qu’elle a des pupilles verticales. D’ailleurs, même si elle a eut la chance de naître avec cinq doigts comme sa mère, ceux-ci se terminent néanmoins par des griffes lui permettant d’escalader facilement des surfaces verticales.
Informations historiquesHistoire:L’histoire de Capucine a un bien triste début… Sa mère, gonflée de honte et chargée de haine, abandonna son poupon mauve à l’orée de la forêt au crépuscule. Elle espérait ainsi que cette monstruosité qui était venue au monde se ferait rapidement manger par une bête sauvage. Certes, elle n’était pas fière de penser ainsi; or, cet enfant griffu avait été conçu à la suite d’un effroyable viol par un homme insecte qui s’en était pris à elle tandis qu’elle s’affairait à cueillir des baies… non loin de l’endroit où elle se trouvait à cet instant. Elle ne pouvait regarder ce visage aux yeux abominables et y accorder le moindre amour. Les souvenirs étaient trop douloureux. Elle se consolait donc en se disant que, même si elle avait eu le courage d’élever cette fillette, celle-ci aurait été stigmatisée toute sa vie à Filmin, qui avait été fondé par un groupe d’humains pur sang désirant créer une société libre d’hybrides ou de races différentes. C’est pourquoi elle trouvait préférable d’accorder une fin rapide à cette progéniture répugnante. C’était la moindre des choses qu’elle pouvait faire en tant que mère indigne.
Et, pourtant, Parandar en décida autrement. L’enfant mauve avait un tout autre destin devant elle, quoiqu’il ne devint pas plus joyeux pour autant. Une meute de loups affamés vinrent encercler le bébé. Ils y voyaient une proie facile, et avec raison. Toujours est-il que les prédateurs n’avaient pas prévu l’arrivée d’un honnête chasseur. Ce dernier, pris d’effroi à la vue d’un nourrisson en prise avec des animaux sauvages désirant le dévorer, n’hésita pas un instant à se porter à son secours. À coup sûr, l’homme sursauta à la vue de l’enfant mauve dans ses bras. Il ne savait trop qu’en faire… S’il avait s’agit d’un nouveau-né ordinaire, il l’aurait recueilli au sein de sa propre famille et l’aurait élevé comme étant sien. Cependant, jamais sa femme n’accepterait une telle créature sous son toit. Conséquemment, il alla porter le poupon à l’orphelinat du village. Il offrit une somme d’argent au gouverneur afin de l’inciter à prendre cette fillette inhabituelle dans son établissement. C’était, après tout, la seule chance pour que la petite ait une chance de survivre jusqu’à l’âge adulte. Le gouverneur accepta en bougonnant. Il murmurait sous sa barbe qu’elle resterait en vie… mais elle ne vivrait jamais réellement. Le chasseur lui fit un dernier cadeau en la prénommant Capucine, à l’image de la fleur pourpre qui poussait en bordure de la route menant à la forêt où il l’avait découverte.
Tour d’abandon, l’orphelinat de ce village reculé, n’était certes pas une institution réputé… du moins, dans le bon sens du terme. En termes plus crus, c’était carrément l’endroit où on envoyait toutes ces pourritures d’enfants dont personne ne voulait. La Tour d’abandon était une piètre excuse pour essayer de se racheter auprès des dieux. N’était-il pas louable de s’occuper des pauvres âmes abandonnées?
Ce village méconnu aimait plutôt bien ce statut anonyme. Si on ne pensait pas à eux, on ne viendrait certainement pas essayer de s’installer ici! Nul besoin de passer des heures sur les lieux afin de comprendre que les gens originaires de Filmin étaient aussi étroits d’esprit qu’il était possible de l’être. Ils étaient à leur mieux quand il n’y avait pas d’étrangers pour venir fouiner dans leurs affaires.
Cette mentalité contraire à l’ouverture d’esprit causa plus d’un problème à la jeune Capucine. On la nourrit très peu durant ses premières années, les femmes étant rebutées par l’idée de devoir lui donner le sein ou même un simple biberon. On se chamaillait pour s’esquiver de la tâche et, à l’occasion, on abandonnait carrément l’idée. On laissait le poupon se passer de nourriture pourtant essentielle. Lorsque vint le temps où la petite pouvait se nourrir elle-même, on refusait de lui donner un coup de main, et ce, malgré la douleur causée par ses griffes qui n’étaient pas faites pour manger avec des ustensiles ordinaires. Les choses n’étaient guères mieux du côté social. Les autres enfants étaient rebutés par l’apparence inhabituelle de leur consoeur… Ce qui n’était guère surprenant avec l’étroitesse d’esprit dans laquelle ils étaient élevés. Ils se regroupaient pour se moquer de l’enfant mauve, parfois pour lui jeter des pierres, ne cessant que lorsqu’elle se recroquevillait en pleurant. Capucine était tenue à l’écart puisqu’elle était incapable de se faire des amis. Même les adultes s’opposaient à l’idée de passer près d’elle et, si on avait le malheur de la présenter à une famille potentielle, les futurs parents s’offensaient qu’on ait eu le culot de leur montrer cette chose affreuse. Les servantes lui donnaient périodiquement des raclées rarement méritées, par surcroît.
Par un retournement inattendu, la situation de l’enfant insecte prit un tournant… pour le meilleur ou pour le pire, cela prit un long moment pour le savoir. Ce village éloigné, malgré tous ses défauts, avait la chance d’être le lieu de résidence d’un magicien. Ce dernier tenait énormément aux apparences et se présentait fréquemment à la Tour d’abandon. Il s’est épris de cette enfant unique qui, malgré sa couleur de peau inhabituelle, recelait d’une étonnante beauté. En apprenant à la connaître, il remarqua qu’elle avait des pouvoirs. Sous une façade bienveillante, il fit de Capucine son apprentie. Il justifia son refus de l’installer chez lui sous prétexte qu’il ne voulait la priver d’opportunités de se faire adopter par une famille. La fillette était naïve et accepta ce raisonnement. Le mage vint donc la visiter à tous les jours, lui enseignant son art… contre des faveurs sexuelles que la petite ne voulait pas réellement lui donner.
Malheureusement, personne ne se souciait du sort du monstre local. On se doutait bien qu’il se passait des choses douteuses, mais ce n’était rien de nouveau à ce stade. On préférait ne pas s’en mêler. Cette sombre facette de l’enfance de l’apprentie se termina dès que des courbes se mirent à apparaître sur son frêle corps. Le mage ne la toucha plus du moment où elle eut ses premières règles. C’était comme si, tout à coup, la jeune femme en devenir le répugnait. Il termina son enseignement par principe qu’il avait donné sa parole et ne voulait pas perdre la face devant les autres habitants. Il cessa cependant d’être le moindrement amical envers sa protégée. Cette dernière fut obligée d’aider à l’orphelinat quand elle n’était pas en compagnie de son maître, car elle n’était pas assez vieille pour partir.
Ce fut lors de ses seize ans qu’elle quitta cet horrible endroit, car même le magicien avait migré vers la capitale sholienne… pour le plus grand bonheur de la femme insecte puisqu’elle n’aurait plus jamais à poser le regard sur lui. Sa formation terminée, elle était désormais une magicienne à part entière et pouvait essayer de gagner sa vie loin de ce village ne recelant que de mauvais souvenirs. Il brillait en elle une détermination de prendre les rennes de son destin et de se forger un avenir meilleur.
C’est pourquoi elle migra vers le nord du royaume pour s’installer près de la mer, le climat étant plus frais étant donné sa proximité des Terres gelées. L’environnement permettait toutefois à une flore intéressante de croître, ce qui inspira Capucine à bâtir une jardinerie, Magnolia, où poussait une variété de plantes locales et exotiques. Elle commanda également des outils personnalisés, ses griffes lui empêchant d’utiliser la majorité de ce qui se retrouvait sur le marché. Prospère, Magnolia est devenu synonyme de qualité en matière de verdure en tout genre. S’ayant fait une excellente réputation, la magicienne accepte désormais des contrats partout au royaume, voire même à Alombria à l’occasion.
Elle se présente sous l’acronyme Cap, celui-ci étant unisexe. Le traumatisme vécu durant son enfance l’a marquée à un point tel qu’elle n’a pas remarqué qu’on ne discrimine pas systématiquement les hybrides sur le continent, son village natal étant un triste cas d’exception. En d’autres mots, elle évite autant que possible de révéler sa réelle identité… puisqu’elle craint encore d’être rejetée à cause de son apparence qu’elle croit être anormale. Du moment où elle doit se déplacer à l’extérieur de son domaine, elle enfile une cape ou n’importe quel autre vêtement lui permettant de voiler sa peau. La femme mauve garde au minimum ses interactions avec ses clients et leur explique immanquablement qu’elle préfère travailler seule.
À vrai dire, elle aime son existence isolée du reste du monde. Elle se plaît dans sa routine bien établie et son domaine plein de vie végétale qui ne la juge pas pour sa couleur de peau. Elle s’y sent en sécurité, d’autant plus qu’elle a une emprise incroyable sur son environnement. Par ailleurs, elle aime particulièrement observer la mer dans tous ses états. Elle ne se verrait pas habiter loin de l’eau, qui est l’élément qu’elle maîtrise. Magnolia lui a permit d’enfin atteindre une paix intérieure qu’elle crut hors de portée pendant si longtemps.
Allégeance actuelle : Neutre
Fonction: Jardinière/Mage errante
- Informations Hors-Jeu:
Nom : Mélissa
Âge : 26
Autres personnages sur le forum : Adelyn, Idris, Miya et Tiffany
Présence : Plusieurs fois par semaine
Où avez-vous connu le forum? Autres persos