INFORMATIONS PERSONNELLESNom : De Vere
Prénom : Donovann
Surnom : Nova
Âge : 15 ans
Sexe : Masculin
Race : Triton
INFORMATIONS SOCIALESRoyaume d'origine : L’Océan
Royaume de résidence : Irianeth / Désert
Liens: Nova est originellement un orphelin. Il a toutefois un père adoptif, un pêcheur, du nom de Henri. De plus, il a également une sœur jumelle, de quelques minutes son aînée qui s’appelle
Gwendoline. Les deux gamins sont d’ailleurs quasi inséparables! Pour Donovann, sa jumelle est son point de repère, sa deuxième moitié de lui-même, la personne la plus importante au monde. Ni plus, ni moins.
Depuis qu’il a été enrôlé dans l’armée d’Irianeth, Nova s’est vu confier à la tutelle de
Syrian, le sous-chef de l’ordre. Ce dernier étant probablement la personne la plus exigeante du royaume, le gamin fait tout pour tenter d’atteindre ses attentes drôlement élevées… parfois sans succès. Avoir la reconnaissance de son maître est probablement l’une des choses qu’il souhaite le plus. Malgré son handicap, Nova ne se laisse pas abattre. Il donne donc les bouchées doubles afin de pouvoir satisfaire ce maître aux attentes, à première vue, inatteignables.
Finalement, lors d’une journée pluvieuse d’automne, le gamin s’est vu attribuer la plus magnifique bête du monde : Shalar. Énorme dragon bleu à la stature imposante, le lézard a choisi d’éclore de son œuf au moment où le jeune triton a posé la main sur sa coquille. Shalar possède de grandes ailes puissantes aux écailles miroitantes comme l’eau d’une rivière. Des cornes surplombent sa tête et descendent le long de son dos, hormis entre ses ailes, là où Nova s’assoit lors de ses chevauchées. Une poche abdominale (comme un kangourou) lui permet de pouvoir transporter un individu dans l’eau pendant un certain temps, puisque celle-ci est chargée d’air. Lorsque la peau de cette dernière est tendue, elle devient légèrement translucide, permettant à son visiteur de pouvoir observer les environs marins. Sa queue se termine par une membrane impressionnante, telle une nageoire, ce qui lui permet de mouvoir avec rapidité dans l’eau. De plus, une fine membrane relie chacun de ses doigts aux griffes acérées. Le reste de ses écailles sont majoritairement de couleur saphir, tournant vers le vert ou le violet, par endroits.
Autres informationsPouvoirs: Tout d’abord, le jeune triton possède le pouvoir de télépathie commun à tous les membres de son ordre, ce qui vient d’ailleurs renforcer son lien avec sa jumelle, puisque cela leur fournit une façon supplémentaire de pouvoir communiquer sans que personne ne perçoivent leurs propos.
Il a ensuite le talent de communiquer encore plus facilement avec Shalar. L’adolescent trouve d’ailleurs sécurisant cette façon qu’il a de toujours ressentir la présence de son dragon dans sa tête. Comme si leurs pensées ne faisaient qu’un tout… d'ailleurs, si l’animal devait se trouver trop loin de lui – ce qui rendrait leur « connexion » difficile, voire presque absente – le triton ressentirait une angoisse inexplicable qui l’empêcherait presque de fonctionner. Ouep… Leur lien est fort à ce point.
Nova possède également un don très spécial. Dès qu’il touche un objet, une surface ou une personne avec la paume de sa main, une vision lui apparaît. Cette dernière lui démontre tout ce qu’il a besoin de savoir relativement à l’objet de son désir : son état actuel (blessé ou pas, malade ou pas), son passé (rapproché et lointain), les émotions facilement reconnaissables (comme la joie, la colère, la tristesse… tout ce qui est « basique » et facilement exprimable par des traits faciaux ou le langage non verbal. Il ne pourrait toutefois pas deviner qu’une personne ressent de la peur si elle le camoufle habilement)… Il lui est impossible de lire les pensées ou même de voir le futur de la personne ou de l’animal touché et ce dernier ne ressentira aucun effet secondaire au moment où le don est activé, comme si rien ne se passait. Jusqu’à présent, ce don fonctionne sur absolument tout, passant d’une plante à un animal à un humanoïde. Par contre, afin de pouvoir recevoir cette « vision » il doit maintenir un contact continu avec l’objet de son désir et il doit être en mesure de pouvoir se concentrer. Si le contact est rapidement rompu, alors il n’aura pas possibilité de recevoir beaucoup d’informations. Si toutefois il avait l’opportunité d’avoir tout le temps du monde devant lui, il pourrait aller jusqu’à voir la petite enfance d’un individu, voire même remonter jusqu’à sa naissance. Finalement, le gamin de 15 ans n’a aucun contrôle sur ce don. Le tout s’active automatiquement sans son consentement, ce qui fait en sorte qu’il doit porter des gants sans doigts (recouvrant donc uniquement la paume) en permanence pour ne pas devenir fou.
Étant né Triton, Nova est en possession de pouvoirs raciaux. Ainsi, il a un don
d’écholocalisation qui fonctionne aussi bien à l’extérieur de l’eau qu’à l’intérieur. Ce dernier don est particulièrement prononcé chez lui, car Nova est aveugle. Ce malheureusement état dans lequel il se trouve est le résultat d’une rencontre fortuite avec une méduse particulièrement dangereuse, cette dernière lui ayant injecté son venin à même les yeux alors qu’il n’avait que 8 ans. Ainsi, son don d’écholocalisation s’est développé tout naturellement. Le tout est créé à partir d’une petite cavité dans sa tête qui fonctionne aussi naturellement que l’ouïe d’un humain normal. Il n’a pas besoin d’ouvrir la bouche pour émettre ses ondes (un peu comme les marsouins, les dauphins et les baleines) et le son produit est si aigu que la plupart des gens ne l’entendent presque pas. Ce don lui permet donc de se diriger avec aisance sans avoir peur de se heurter contre quoi que ce soit. Toutefois, l’écholocalisation est plus efficace dans l’eau qu’à l’extérieur. Comme tout bon triton, Nova possède une voix magnifique et a une affinité toute particulière avec l’eau, étant naturellement plus à l’aise dans l’océan que sur la terre ferme.
Traits particuliers: Tout d’abord, il faut savoir que Nova est aveugle depuis qu’il a l’âge de 8 ans, à la suite d’un incident avec une méduse réputée pour être particulièrement empoisonnée. Ainsi, son regard pâli sous l’effet du venin fixe constamment un point et ce, même si les choses se bouscules devant lui. Sa peau est pâle et semble exempt d’imperfection. Ses traits faciaux sont droits et fins. De taille moyenne, le jeune homme possède également une musculature bien dessinée. Lorsque hors de l’eau, il revêt instinctivement une forme davantage humanoïde. Toutefois, quelques traits trahissent ses origines « sirènes » : des écailles argentées et azurées trônent sur sa colonne vertébrale et parsèment ses tempes, ses oreilles effilées ressemblent davantage à des nageoires et ses ongles sont naturellement très foncés, presque bleu marin.
Lorsque dans l’eau, son corps se modifie naturellement. Ses jambes laissent place à une queue de poisson aux écailles argentées et bleutées et ses doigts deviennent palmés pour l’aider à mieux se mouvoir. Des branchies se forment derrière ses oreilles, ce qui lui permet de respirer avec aisance. À noter qu’il doit absolument retirer ses vêtements avant d’entrer dans l’eau, car ceux-ci ne suivent pas le changement de ses jambes… enfin, son pantalon et caleçon, du moins!
INFORMATIONS HISTORIQUESHistoire: Les courants marins l’avaient porté jusque-là. Une plaie béante lui traversait le corps, mais malgré tout, elle serrait un paquet contre elle. Un filet rembourré de tissus et d’algues, comme protection. Elle avait les bras chargés, littéralement. Échouée sur la plage, la jeune femme pleurait toutes les larmes de son corps. Les vagues autour d’elle étaient teintées de rouge, signe qu’elle perdait énormément de sang. Elle était à bout de force. La porte d’une chaumière sur pilotis – située plus loin sur la plage – s’était soudainement ouverte. Un homme se tenait dans l’embrasure, complètement estomaqué par ce qu’il voyait. Il descendit l’échelle qui menait sur la plage, puis courut vers la sirène en détresse. Une fois à sa hauteur, il s’agenouilla près d’elle. Cette dernière lui lança un regard suppliant et rempli de tristesse. Cette femme se nommait Dynaheir. À travers ses sanglots, elle expliqua à l’humain (qui se nommait Henri) que son peuple – le noble clan De Vere – avait été attaqué la nuit dernière par une caste ennemie. Il ne restait plus personne… sauf elle ainsi que son neveu et sa nièce. Elle desserra un peu son emprise sur son précieux paquet et dévoila à Henri deux enfants de quelques mois, aux traits marins, qui se serraient l’un contre l’autre. Les parents des enfants avaient été pourfendus pendant la nuit sans qu’ils puissent réagir. Dynaheir avait vu la mort tragique de sa sœur aînée à travers la fente de la porte et s’était alors dépêchée de récupérer les enfants avant de fuir. Évidemment, elle n’en était pas sortie indemne, puisqu’un harpon l’avait heurté de part en part, cadeau de ses ennemis.
Elle supplia Henri de l’aider, de leur fournir un refuge le temps qu’ils reprennent des forces. Les enfants avaient besoin d’un endroit stable où se reposer et elle… elle n’avait plus la force de continuer. Heureusement pour elle, l’humain était un homme bon. Ainsi, Henri l’aida à se relever puis l’emmena à sa suite dans son humble chaumière de bois. Il avait tout fait pour l’aider : pansé ses plaies, donné des tonifiants et des remèdes fournis par le guérisseur du village voisin et c’était même occupés des enfants qui, heureusement, étaient en âge de pouvoir avaler des aliments solides (et ce, malgré leur jeune âge, ce qui était une chance en soit, puisqu’il n’y avait aucune façon pour lui de mettre la main sur du lait maternel). Henri était en fait un vieux garçon de près de cinquante ans, pêcheur de profession (
« le meilleur » se targuait-il), qui vivait en retrait du village depuis de nombreuses années. L’homme n’avait pas eu une vie facile : il avait été la cible de nombreuses moqueries par le passé à cause d’une imposante tache de vin qui lui barrait le visage, le rendant hideux aux yeux des femmes. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle il s’était retiré des agglomérations urbaines. Il ne s’y rendait que pour vendre sa marchandise et pour acheter certains produits dont il avait besoin. Henri n’avait jamais connu la chaleur d’une femme, néanmoins, il avait ardemment souhaité, un jour, pouvoir être père de famille. Les dieux avaient été cruels avec lui, jusqu’à présent…
Malgré ses bons soins, Dynaheir n’allait pas mieux. En fait, son état se détériora au fil des jours et la gangrène se ficha dans sa plaie. Elle succomba donc à ses blessures, laissant Henri seul avec les enfants. Il lui offrit les meilleures funérailles possible et pria le panthéon divin de recueillir son âme dans les plaines de lumière. Il éleva donc les petits gamins de la mer du mieux qu’il put. En un sens, pour lui, c’était en quelque sorte un rêve qui se réalisait : on lui donnait enfin l’occasion de pouvoir avoir des enfants à lui et de leur transmettre ses valeurs et ses connaissances. Et qui sait, le jour où il quitterait ce monde, il ne serait peut-être pas seul, finalement…
Gwendoline et Donovann De Vere étaient des gamins extraordinaires, pleins de vie. L’aînée était plus calme et posée alors que le cadet était davantage guidé par ses émotions et un tantinet turbulent. Mais malgré leurs différences, les enfants s’entendaient comme larrons en foire. Ils se complétaient bien en accentuant ou atténuant les traits de l’autre. Henri les aimait comme s’ils étaient réellement de lui et jamais il ne pointa la disparité entre eux : peu importait s’il était humain et eux siréniens… ils étaient une famille unie, un point c’est tout. Henri montra à Gwendoline l’art subtil et compliqué du tissage de filet et de la création d’appâts. Afin de créer les meilleurs produits, il fallait faire preuve de patience et de minutie… ce que Donovann n’avait pas du tout. À l’opposé, il enseigna au gamin la pêche au harpon, ce qui était davantage utile pour attraper les crustacés des hauts fonds, comme les homards par exemple. Combien de fois l’homme s’était-il exaspéré lorsqu’il voyait le gamin s’entêter de les capturer à mains nues…
C’est alors que le petit garçon était âge de 5 ans qu’Henri découvrit que ce dernier possédait un don hors du commun. Cela faisait quelques jours que Donovann (surnommé affectueusement « Nova », puisqu’il était particulièrement brillant et vif d’esprit pour son jeune âge) revêtait un air maussade. Il restait enfermer dans la minuscule chaumière, dans le lit qu’il partageait avec Gwen, et il refusait de sortir. Henri avait tout essayé : lui demander de venir pêcher en haute mer avec lui (ce qu’il adorait), faire griller du homard sur la plage avec Gwendoline (ce qu’il adorait encore plus), regarder les étoiles filantes près d’un feu de camp… rien n’y faisait. Même sa jumelle avait tenté de le convaincre, mais l’enfant n’avait rien voulu entendre. Pourtant, il n’était pas malade et disait se sentir bien. Un beau soir, Henri avait décidé de venir s’asseoir près de lui sur le lit alors que Gwen lisait sur le bord de la fenêtre. À force de discussion, il finit par faire parler le petit garçon qui déclara avoir des
« images dans ses yeux » chaque fois qu’il touchait quelque chose. Donovann n’était pas malade ni blessé, il était terrorisé par toutes ces visions et n’osait plus bouger ou toucher quoi que ce soit. Tout ça semblait provenir de la paume de ses mains, selon ses dires. Le lendemain, Henri quitta la maison pour le marché et alla acheter des gants en cuir pour l’enfant. Il coupa toute la partie supérieure pour ne garder que les paumes, puis les lui remit. Sur le coup, Nova vit tout ce qui attrayait à l’objet : la création par l’artisan, la vente, l’achat par Henri, la coupe… puis ce fut terminé. C’était une alternative plutôt intéressante!
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Les années s’étaient défilées en coup de vent. Les jumeaux maintenant âgés de 8 ans jouaient dans l’eau à quelques mètres du quai qui menait sur la plage. Le ciel était gris et annonciateur d’orages, sans compter les bourrasques de vent qui heurtaient la rive. Mais voilà, les enfants n’étaient pas particulièrement intimidés par la température. Leur jeu du moment? Descendre tout au fond de l’eau, puis nager rapidement jusqu’à la surface pour bondir comme un dauphin! Le but était très simple : ils devaient effectuer le saut le plus haut de toute la terre! Gwen était plutôt douée à ce jeu et Donovann tentait de l’imiter afin de sauter aussi haut qu’elle. Les enfants riaient aux éclats quand ils remarquèrent leur père qui se tenait sur le quai, les mains en porte-voix. Il les sommait de revenir, car il n’aimait pas la tournure que prenait la tempête. L’aînée obéit immédiatement, mais le cadet, lui, était plus récalcitrant. Il était hors de question qu’il sorte de l’eau tant qu’il n’avait pas réussi à battre sa sœur! Il ignora les remontrances d’Henri puis s’enfonça à nouveau. Il commença à s’élancer vers le haut, quand quelque chose attira son attention vers la gauche. Instinctivement, il tourna la tête pour constater que Gwen nageait rapidement vers lui, un air de panique au visage. Relevant le regard, il vit trop tard les nombreux tentacules fibreux d’une méduse
« crinière de lion » qui avait été poussée en sa direction par les marées. Nova fonça tête première dans le piège de l’immense animal gélatineux et se mit à crier alors qu’il sentit la multitude de piqûres sur son crâne et dans ses yeux. La poigne solide de Gwen le tira de là et le ramena vers la surface.
« Papaaaaaaaaaa! » hurla le petit garçon secoué par des sanglots incontrôlables. D’immenses marques rouges boursoufflées lui bariolaient le visage et ses yeux étaient terriblement gonflés et à vif. Gwen n’avait pas non plus été totalement épargnée, puisqu’elle avait des marques sur les bras et les mains découlant du moment où elle avait dégagé son frère. La petite pleurait aussi à chaudes larmes et les enfants nagèrent tant bien que mal jusqu’à leur père qui venait de se jeter à l’eau pour venir les chercher. Henri les ramena à la maison et alla rapidement quérir le guérisseur du village. Nova sanglota et s’excusait sans arrêt auprès de sa jumelle et de son père. Il tenait Gwendoline serrée contre lui et refusait de lâcher prise. Le médecin fit son possible pour soigner les deux enfants, versant du vinaigre sur les plaies pour calmer la douleur et leur administrant un antipoison. Malheureusement, les yeux de Nova étaient trop affectés et le venin s’attaqua directement à son nerf optique. Si sa peau se remit complètement de cet assaut empoisonné, sa vision s’éteignit à jamais…
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Les gamins marchaient sur la plage, main dans la main, à la recherche de coquillages. C’était la fête de la pâtissière du village et ils désiraient lui faire un joli collier pour souligner l’événement. Enfin… c’était davantage Gwen qui en faisait la sélection, puisque Nova était dans l’incapacité de le faire. Leur curiosité les menait loin sur la plage, là où ils n’avaient jamais été. Ils se demandaient tous deux si les coquillages étaient plus beaux au-delà des grands rochers, là où Henri ne voulait pas qu’ils aillent. Donovann avait convaincu son aînée d’aller de ce côté, et ce, malgré l’interdiction. De toute façon, ce que papa ne savait pas ne pouvait pas lui faire de tort, pas vrai? Ils grimpèrent donc sur les rochers acérés et traversèrent la barrière naturelle. De l’autre côté se trouvait un lagon aussi bleu que le ciel, selon les propos de Gwen. Le sable y était chaud et si blanc! D’immenses coraux de couleurs éclatantes régnaient au fond de l’eau, sans parler des coquillages nacrés qui se reposaient doucement sur la plage… Nova écoutait la description de sa jumelle avec un immense sourire, s’imaginant sans peine la scène. Ils coururent sur le rivage en riant aux éclats et le petit garçon décida finalement de s’assoir, les pieds dans l’eau, pendant que sa jumelle choisissait les plus beaux spécimens pour le collier de la pâtissière. Il apprécia le vent chaud sur son visage qui contrastait drôlement avec la fraîcheur du lagon à ses pieds. Puis quelque chose attira son attention. C’était étrange… comme s’il ressentait des pulsations venant d’un creux parmi les rochers. C’était presque envoûtant. Lentement, il se leva et héla sa sœur, se demandant si elle ressentait la même chose que lui.
Il marcha donc sur la plage, attiré par une force qui surpassait tout entendement. Il s’approcha de la zone pulsante, puis se pencha. Sa main toucha une surface froide, lisse et vibrante. Ce qu’il ne savait pas, c’était que devant lui se trouvait une nichée de dragons bleus. Plusieurs œufs semblables à d’immenses saphirs trônaient sur le sol dans un nid d’algues et Nova avait instinctivement porté la main sur le plus gros de la couvée. Une douce chaleur envahit tout son être et quelque chose d’étrange se passa dans sa tête; comme si une présence avait fusionné à son esprit. Un craquement retentit sous ses doigts et l’enfant sursauta.
« GWEN! Regarde ça! » cria-t-il instinctivement à sa sœur qui était occupée à il ne savait quoi. De l’œuf sortit un minuscule petit lézard azuré et ailé, pas plus gros qu’un avant-bras. La créature grimpa sur l’enfant qui riait aux éclats puis vint se nicher sur son épaule. Le nom de
« Shalar » vint instinctivement dans l’esprit du gamin et c’est à ce moment qu’il sut que sa destinée allait changer…
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La crise qu’il avait piquée lorsqu’il comprit qu’il devrait quitter la chaumière pour rejoindre un ordre bidon de chevaliers! La croissance de Shalar avait été fulgurante! En quelques mois à peine, il avait atteint la grosseur d’un chien de bonne taille et son appétit était toujours grandissant. Henri ne pouvait le contenir plus longtemps… et puis, ses enfants avaient besoin d’entraînement adéquat. Nova ne voulait rien entendre. Cet endroit était chez lui et était son refuge, son paradis. Ils étaient si bien tous les trois avec les dragons. Pourquoi briser une formule qui fonctionnait si bien? Malgré sa colère noire et son air récalcitrant, l’aveugle se laissa finalement convaincre par sa sœur. Heureusement, elle, elle serait toujours là, puisqu’elle venait avec lui…
… et sa mauvaise humeur perdura jusqu’à son entrée en classe. Shalar était également farouche envers ses confrères autour puisque ses émotions étaient directement influencées par celles du gamin. Seule Svana, la dragonne de Gwen, pouvait l’approcher sans qu’il ne montre les dents. Avec les temps, le duo s’accoutuma au changement et découvrit même une forme d’amusement dans cet apprentissage. Ils se firent également quelques copains. Dragon et garçon devinrent plus dociles, tout naturellement. Malgré le handicap de Nova, ce dernier brilla en classe et attira l’attention de ses professeurs. Puis, le jour des attributions d’écuyers arriva enfin. Gwendoline eut l’immense honneur d’être jumelée avec le (la?) chef de l’ordre, Zéphir (Saphyra?). Pour sa part, il fut remis sous la tutelle de Syrian, le sous-chef qui – selon les rumeurs – était de loin l’être le plus exigent de tout l’ordre des seccyeths. Voilà qui commençait bien…
Après un an de formation passée en compagnie de son maître, Nova tente toujours de le convaincre qu’il n’est pas qu’un
« simple aveugle moins que rien ». Il travaille d’ailleurs d’arrache-pied pour lui prouver sa valeur et avoir son approbation… au grand dam de Shalar qui aurait bien voulu ne faire qu’une bouchée de cet impertinent personnage!
Allégeance actuelle : Irianeth
Fonction: Écuyer seccyeth
- INFORMATIONS HORS-JEU:
Nom :Âge : Bleeeeeeeeeeeh.
Autres personnages sur le forum : Trop. Mais je suis hot
Présence : Trop souvent.
Où avez-vous connu le forum? Facebook, baby!