Forum RPG médiéval-fantastique inspiré de la série Les Chevaliers d'Émeraude d'Anne Robillard |
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| Those damn cats... [PV RANDIE ET SAROS][TERMINÉ] | |
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Ansgar Guerrier(ère)
Messages : 56 Date d'inscription : 29/04/2016
Feuille de personnage Âge: 31 ans Race: Norrois Âme soeur:
| Sujet: Those damn cats... [PV RANDIE ET SAROS][TERMINÉ] Jeu 1 Sep - 11:32 | |
| Ses grosses pattes d’ours heurtaient la neige fondante dans une course lourde, typique à sa race. Le printemps s’installait tranquillement, laissant des odeurs de terre embaumer l’air tout autour. Le bruit d’un ruisseau montait à ses oreilles rondes, l’eau s’écoulant probablement sous une fine couche de glace s’amenuisant de minute en minute. Aux côtés de l’ursidé se trouvait une tigresse d’un blanc immaculée qui, visiblement, semblait apprécier leur balade du moment. Tous deux descendaient à peine de l’embarcation qui les avait ramenés des Terres Gelées. Ansgar avait donc demandé à sa sœur de l’accompagner, désireux de lui parler. En fait, il désirait lui confier un truc d’une importance incroyable, du moins, pour lui. Il voulait lui parler d’Adelyn. Hormis Thorvald, personne au campement n’était au courant pour sa liaison avec l’Alombrienne. Oh certes, le grand guerrier aurait voulu en parler avec Bryaan, mais puisqu’il était resté derrière, il ne l’avait pas vu depuis de longs mois, voire même une année entière. En fait, lors de son départ vers les Territoires Glacés, Ans avait rencontré son amante afin de lui faire part du besoin criant de sa présence auprès de son peuple. La réaction de Lyn fut fulgurante : elle n’accepta en rien l’idée qu’il la quitte pour une contrée lointaine, et ce, sans trop savoir quand il lui serait possible de revenir. Une dispute monumentale s’en était suivie et les deux amoureux s’étaient donc quittés en de mauvais termes. Depuis, il ne cessait de penser à elle. D’autant plus que Tilda était plus mesquine que jamais et l’avait accueilli avec son air glacial habituel. Elle avait profité de la présence de son mari pour qu’il fasse ses quatre volontés et pour lui mener la vie dure.
Son séjour dans leur territoire natal lui avait confirmé à quel point il était amoureux de la fée. Au moins, il avait pu passer du temps avec ses enfants, chose qui l’avait rendu plus qu’heureux. C’est qu’ils avaient tant grandi depuis son départ! Cette pensée le désola. Son assistance auprès de son père était également plus qu’importante puisque ce dernier se trouvait avec des soucis de santé et avait besoin d’aide le temps de remonter la pente. Heureusement que Randie était présente, puisque leur vieux père était plus que comblé de la présence de sa fille aînée (la préférée, selon Ansgar), ce qui rendit les soins plus facilement administrables (l’homme étant d’un orgueil sans limites, comme son fils aîné, faisait la vie dure aux guérisseuses du clan… or, Randie avait ce talent pour le ramener à de meilleurs sentiments).
Ansgar avait besoin de parler. Besoin d’extérioriser ce qui le hantait depuis son départ initial des terres verdoyantes vers le nord. Malheureusement pour lui, ni son frère ni Thorvald n’étaient présents, ceux de qui ils étaient le plus proche. Mais Randie… elle était spéciale. Contrairement à Idris, elle ne le jugeait pas à chaque parole prononcée et était de nature plus compréhensive. Son caractère – bien que bouillant par moment – était de loin moins explosif que celui de l’adolescente de la fratrie, ce qui rendait le dialogue beaucoup plus facile. Les pas de l’ours ralentirent enfin et la bête laissa place à l’homme. Le guerrier replaça sa cape en fourrure de loup puis marcha tranquillement aux côtés de l’immense félin, ses bottes de cuir clouté créant des sillons dans la neige détrempée par la chaleur printanière.
- Merci de m’avoir accompagnée, fit-il à sa sœur dans leur langue originelle. J’avais envie de revoir un peu de pays avant de retourner au campement.
D’instinct, il tendit la main et caressa la tête de la tigresse dans un mouvement affectueux et fraternel. Il rêvait où il avait perçu un ronronnement? Un sourire aux lèvres, il leva le regard vers le ciel, admirant l’azur infini exempt de nuages. Ils avaient vogué à bord du navire toute la nuit, n’ayant que très peu dormi. Mais il s’en foutait, il n’avait pas sommeil de toute façon, son esprit étant hanté par la dispute qu’il avait eu avec Adelyn.
- Randie, je peux te parler d’un truc? Demanda-t-il en planta son regard acier dans les yeux félins de la bête. Je… je risque d’avoir besoin de ton aide à l’avenir. Je vais devoir m’absenter à quelques reprises du campement dans le futur, dont au moins une fois qui perdura plusieurs jours. J’ai besoin de ta complicité… que tu couvres mes arrières. Je sais que je peux me fier à Thorvald pour diriger les choses en mon absence, j’ai une confiance totale en lui.
Puis, il s’éloigna de la bête, les mains dans les poches. Dos à elle, il scruta les vallons enneigés parsemés de touffes d’herbes émergentes qui s’étendaient à l’horizon à perte de vue. Il devait se libérer de son fardeau, immédiatement. Parler sans plus de détours. Il pourrait gérer les éclats de sa cadette et il devait garder en tête qu’elle ne le trahirait jamais.
- J’ai une amante, Randie, fit-il sans passer par quatre chemins. En fait, c’est même plus que ça. Je suis amoureux d’elle. Plus que je pouvais me l’imaginer. Une sudiste. Puis, il se retourna pour faire face à la tigresse, percevant très bien de la désapprobation dans son regard. Je sais, je sais. Je ne devrais pas. Si le tout remontait aux oreilles de Tilda, père se retrouverait avec une mutinerie sur les bras. Je sais aussi qu’il remonte à peine de sa maladie… Mais je n’y peux rien, Randie. J’en ai marre d’être malheureux. Marre de devoir voir ma vie couler entre les mains simplement à cause d’une garce qui me sert de femme. Tu comprends?
Il poussa un long soupir, pinçant l’arête de son nez.
- Y a que Thorvald qui sait. Je compte en parler à Bryaan le moment venu. Pour Idris… je vais attendre. Ne lui glisse pas un seul mot. Tu sais comment elle est, elle va me casser les pieds sans arrêt et m’avoir à l’œil à chaque instant de ma vie. Un jour je lui dirai, je te le promets. Quand je sentirai qu’elle est prête à entendre que j’ai flanché sans qu’elle me traite de mauvais chef, encore. Pour faire changement quoi. Ses mains se posèrent sur ses hanches et il regarda le sol, en bougeant la neige du bout de son pied droit, comme un gamin qui allait dire un truc en sachant PERTINNEMENT que son interlocutrice n’allait pas aimer ses propos. La fille en question… c’est heu… Adelyn d’Alombria?
Oh il perçut très bien le renâclement réprobateur qui s’échappa des nasaux de sa sœur. La fée n’avait pas bonne réputation auprès de la garnison personnelle d’Ansgar. Les Guerriers du Kodiak avaient eu des démêlés avec elle et les soldats royaux.
- Je sais, je sais!! S’écria-t-il, en sachant très bien ce que la tigresse pensait. Mais que veux-tu que je te dise?! Je n’ai pas fait exprès de la choisir entre toutes! Que puis-je dire de plus?! Les circonstances ont fait en sorte que… bin… ça s’est produit quoi. Ne me regarde pas comme ça. De toute façon, je suis assez grand pour décider avec qui je partage ma couche!
Ce dialogue n’allait que dans un sens, Randie étant incapable de parler sous sa forme actuelle, mais il s’en foutait royalement. Il connaissait ses frères et sœurs par cœur. Leur simple regard était suffisant pour qu’il comprenne leurs pensées. Ans voulut renréchir de nouveau, quand un bruit de pierres s’écroulant attira son attention sur la droite. Quelqu’un était présent.
- Qui est là?! S’écria-t-il dans un commun impeccable. Il fallait dire qu’il avait eu la meilleure des enseignantes, ces dernières années. Montrez-vous, immédiatement!
Une main sur la manche de son épée, il scruta le paysage devant lui, voyant un homme à la carrure impressionnante se dessiner. Ses traits félins trahissaient sa race et Ans put reconnaître l’homme comme étant un représentant de l’espèce des « pardusses ». Adelyn avait bien pris soin de l’éduquer sur les différents peuples qui vivaient en Enkidiev.
- On ne vous a jamais enseigné que d’écouter les conversations des autres était inconvenant? Demanda-t-il en haussant un sourcil. Puis, il tourna la tête vers Randie qui était tendue comme un arc. Don’t, sister. Let him talk. He does not look like a threat. In fact, maybe you should leave the tiger form and become yourself again, so he’ll see that you are not an enemy. | |
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| Sujet: Re: Those damn cats... [PV RANDIE ET SAROS][TERMINÉ] Jeu 8 Sep - 14:48 | |
| Randie ralentit sa course jusqu'à s'arrêter, lorsque son frère reprit forme humaine. Quant à elle, elle était bien plus à l'aise sous cette forme - et bien plus agile - alors elle n'en fit rien. De toute façon, avec l'ours géant qui trottait à ses côtés, elle n'avait pas la possibilité d'aller à son plein potentiel. La température était agréable et elle appréciait cette petite balade avant le retour aux campements. Ils étaient absents depuis longtemps, maintenant, mais beaucoup de chose avait sollicité leur attention sur les Terres Gelées, particulièrement pour son frère. Elle avait adoré pouvoir passer du temps avec sa nièce et son neveu, ainsi que son père, qu'elle avait gentiment réprimandé plus d'une fois. Il ne fallait pas se demander d'où les Drakkhen tenaient leur caractère enflammé!
Ansgar semblait profondément perturbé au départ, elle s'était dit que c'était à l'idée de revoir cette épouse qu'il détestait. Elle aussi, elle la détestait, pour ce qu'elle faisait subir à son frère, entre autres. Si Tilda aurait pu se transformer, cela aurait été en serpent. Un horrible serpent venimeux et désagréable. Tout le long de leurs séjours, elle avait fait pesé menaces et chantages sur son époux afin d'obtenir tout ce qu'elle voulait, lui mettant des poids inutiles sur les épaules, qu'elle avait malheureusement été bien à mal de libérer. Cette garce ne l'aimait pas, et elle le lui rendait bien, même si elle restait toujours polie - ce n'était pas le moment pour un accident diplomatique!
Malgré tout cela, son frère lui semblait toujours autant perturbé, si ce n'est plus. Elle ne savait pas comment lui venir en aide, et le souhaiterait grandement. Oh oui, plus que tout! Elle adorait son aîné et serait volontiers prête à donner sa vie pour lui. Mais là, cela se passait sur un tout autre niveau, et elle était impuissante. Elle se résolue donc à attendre. S'il avait besoin d'en parler, il communiquerait avec elle, elle en était persuadée. Il savait qu'il pouvait lui faire confiance. Elle attendrait donc qu'il soit prêt. Apparemment, c'était le jour.
Ils marchèrent côte-à-côte. Il la remercia, elle sourit intérieurement. C'était la moindre des choses. Vu l'humeur dans laquelle Ansgar se promenait dernièrement, la tigresse aurait eu bien trop peur qu'il lui arrive quelque chose, par mégarde. Il lui caressa la tête et elle frétilla de l'oreille lorsqu'il passa sous celle-ci. Voilà un geste qui lui était fort agréable. Cela lui faisait perdre presque tous ses moyens. Elle se secoua lorsqu'il releva la main. Allons, ce n'était pas le temps de jouer les chattes affectueuses. Elle leva son regard sur lui. Il semblait encore plongé dans ses pensées. Sentant qu'elle devait laisser venir, elle demeura sous forme féline, éliminant la tentation de le bousculer et de lui tirer les vers du nez. Elle pouvait être patiente, et elle allait l'être.
Les yeux de son frère se plantèrent dans les siens. Le moment attendu venait. Il lui demandait... de l'aide? Ce qui le tracassait était donc si sérieux que ça? Elle se sentit un peu nerveuse d'entendre la suite. Des absences? Il voulait qu'elle le couvre? Elle pencha la tête sur le côté Et pourquoi donc? Il prit un peu de distance, elle laissa aller. S'il en avait besoin pour se confier... cela semblait particulièrement difficile. Qu'est-ce qui pouvait justifier qu'il s'absente aussi souvent, et aussi longtemps? Des missions solos et dangereuses? Non, sûrement pas. Pourquoi, elle ne voyait rien d'autres.
Puis les mots tombèrent. Il avait une amante. Elle passa par plusieurs émotions, la surprise, le soulagement - ce n'était que ça -, la colère - finalement c'était assez sérieux quand même! - et la peur - et si cela venait aux oreilles de Tilda? Leur père n'était pas en état de gérer ce genre de situation! Mais le pire tomba. Qu'il soit amoureux était dérangeant, mais pas dramatique. Ce qui l'était, c'était que... il lui parlait d'une sudiste. Si elle avait pu pâlir, elle l'aurait fait. Amoureux d'une esclave? Mais où avait-il donc la tête? Si cela venait à se savoir... Apparemment il pouvait lire dans ses pensées, car il énonça ses craintes à voix haute.
Elle comprenait, oui. Mais pouvait-elle l'accepter pour autant? Une esclave! Et puis quoi encore? C'était insensé. Cette relation était vouée à l'échec. D'ailleurs, cette femme ne l'aimait probablement même pas et faisait sûrement cela simplement pour améliorer sa condition misérable. Il lui confia que son second était au courant, et qu'il comptait en parler à Bryaan, mais pas encore à Idris. Elle désapprouva. Si leur cadette venait à savoir que les autres le savaient et pas elle, elle se sentirait profondément mise de côté. Elle réalisa qu'elle était la deuxième à le savoir, elle fut touchée par cette attention, sans pour autant le lui pardonner. C'était ridicule.
Le guerrier Kodiak adopta ensuite une posture qui la fit se raidir. Il y avait pire. Elle le sentait. Tendue, elle attendit que les mots tombent. Et ils tombèrent. Ce fut vraiment un choc. Ce n'était pas une esclave... c'était l'ennemi! Une femme soldat fort dangereuse qui avait rallié les Alombriens contre eux et qui avait causé du tort à Idris! Non mais! À quoi pensait-il cet idiot? Elle gronda. Il se plaça aussitôt sur la défensive, cherchant à s'expliquer. N'étant jamais tombée amoureuse, elle ne pouvait pas comprendre. Elle lui jeta un regard noir. Feulant contre lui. Il mériterait qu'elle le pousse au sol et le tienne immobile dans la neige fondante jusqu'à ce qu'il s'éclaircisse les idées. Elle était d'ailleurs fort tentée de lui bondir dessus.
Certes, il pouvait choisir qui finissait dans sa couche. Mais, avec la position qu'il avait, il ne lui était pas permis de faire de mauvais choix! Il en allait de la réputation du clan! Cette garce d'oracle pourrait bien les plonger dans le plus grand embarras. Et si elle cherchait seulement à glâner des informations? N'étaient-ils pas en train d'envahir ce territoire qu'elle défendait? Ils avaient, après tout, reçu de la visite de ses semblables, ce qui s'était à nouveau fort mal terminé, par un esclave qui implosait, leurs armes en partit détruites, et plusieurs norrois, et autres esclaves, de blesser. Ce peuple était dangereux, et il fallait garder une distance prudente et respectable avec eux. Ils étaient des outils, pas des amants!
Un bruit suspicieux se fit entendre, elle se tendit immédiatement, prête à bondir sur l’impudent qui osait interrompre cette conversation... euh ce monologue. Ansgar s'exprima dans un Enkiev de façon si sûr de lui qu'elle en fut légèrement surprise. Il parlait donc maintenant aisément cette langue bâtarde? Elle se renfrogna. Sûrement à cause de sa petite oracle favorite. Soudain, une bête immense surgit devant eux, elle en fut terriblement impressionnée. C'était un croisement entre un lion et un homme, et c'était... oh oui, c'était attirant, elle n'oserait pas l'avouer à Ansgar. Oh et puis de toute façon, elle n'était pas mariée. Rien ne l'empêchait de l'utiliser... Les hommes prenaient bien des esclaves, elle pouvait tout aussi bien le faire, tant que ça restait physique. Elle jeta un regard à son frère. HEIN ANSGAR?! PHYSIQUE SEULEMENT.
Il avait raison, elle devrait peut-être revenir à sa forme originale. Elle posa ses yeux prudents, mais curieux sur la créature. Il dégageait une puissante force brute, mais aucune animosité. Il semblait d'ailleurs particulièrement intriguée par elle et leurs yeux se croisèrent. |
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| Sujet: Re: Those damn cats... [PV RANDIE ET SAROS][TERMINÉ] Jeu 8 Sep - 22:05 | |
| Saros frissonna sous la légère brise et apprécia en fermant les yeux. Le printemps amenait avec lui son lot de petits plaisirs. Il revenait d'une négociation avec l'un des clients de Capucine. En fait, il avait livré un document important, et avait reçu des instructions précises sur ce qu'il pouvait, ou non, accepté. Cela s'était somme toute bien passée, et il revenait avec la réponse. Il était fort éloigné de Magnolia, et c'est pour cela qu'il avait été chargé du voyage. Sa protégée pouvait difficilement passé autant de temps sur un seul contrat quand elle avait tant d'autres, et surtout, c'était, somme toute, plutôt mineur, et il avait été ravi qu'on lui délègue la tâche. Connaissant son autonomie et son indépendance, il se doutait que Zackeriel y était sans doute pour quelque chose. Il se sentait un peu inutile depuis que les deux amoureux s'étaient rapprochés. Il n'était pas un chat de compagnie...
Descendant de sa monture, il l'entraîna dans la forêt, cherchant un petit ruisseau, qu'il trouva rapidement, par habitude. Il laissa celle-ci se repaître et chasser les petites herbacées qui perçaient déjà ici et là, quoique rare, c'était assez pour lui faire plaisir. Il laissa aller, et s'adossa à un tronc en soupirant d'aise. Magnolia n'était pas si différent de ce qu'il avait connu. Sauf qu'il y avait des murs. Ça lui faisait drôle. Ce n'était pas intolérable, il appréciait surtout de donner un toit à Agrias. C'était juste... particuliers. Il avait encore du mal avec le concept de logis. C'est que ça en donnait pas tant l'impression, vu comme le terrain était immense. Mais il appréciait, ça oui, il aimait sa vie là-bas. Juste que, bon, c'était difficile de garder un oeil sur la femme mauve, qui était tellement habituée par la solitude qu'elle l'évitait parfois. Il était un peu collant, sans doute. Mais c'était dans sa nature, d'être surprotecteur.
Son regard se perdit autour de lui, puis il capta des bruits de voix. Curieux, l'homme-lion se redressa et se plaça discrètement contre un rocher effrité afin de ne pas se faire voir. Il n'y avais qu'une seule voix, un homme, et aucune réponse. Il semblait se parler à lui-même. Le plus surprenant, c'est qu'il ne comprenait pas un traître mot. Quel langage était-ce donc? L'inconnu s'approcha et, avisant la superbe bête immaculée à ses côtés, il resta surpris. Jamais il n'avait vu telle créature. Elle était imposante, mais gracieuse. Ses yeux semblaient reflétés une certain intelligence. Il s'avança pour mieux voir, et son puissant bras s'accrocha sur la pierre qui laissa tombée quelques minerais. Il s'immobilisa.
La voix le somma de se montrer, il hésita une seconde, puis sortir de sa cachette, non sans avoir jeter un oeil à son cheval qui demeurait paisible plus loin. Il espérait qu'on ne lui vole pas, il était à sa taille, ce n'était pas si facile à trouver, une bête qui le supportait et qui ne craignait pas ses allures de prédateur. Il examina curieusement l'homme qui le tançait, lui reprochant d'écouter une conversation - qu'il ne comprenait pas de toute façon. Puis son regard tomba sur la bête qui le regardait. Leurs yeux se croisèrent. Il ne comprit pas ce qu'il lui dit, mais son regard était captivé. Elle semblait d'une rare intelligence pour un animal. La créature le regardait, avec prudence et curiosité, tout comme lui. Elle semblait être une sorte de croisement entre un tigre et un lion... mais de cette couleur? C'était insensé, et fascinant.
« Ce n'est pas que j'écoute votrre converrsation. De toute façon, je n'y comprrends rrien. » fit-il en regardant l'homme. Puis il sourit, amusé. « N'était-ce pas plutôt un monologue? Je ne vous juge pas, moi aussi je leurr parrle. » poursuivit-il, parlant de toute évidence des animaux en général. La bête les regardait les deux alternativement, cherchant de toute évidence à comprendre ce qu'il se passait. « C'est une rrarre crréaturre, j'en ai jamais vu. Comment l'appelez-vous? » Randie? C'était joli, comme nom, mais en fait, il voulait savoir l'espèce... Il haussa les épaules et sourit au commentaire qui suivit. C'était particuliers de s'imaginer celle-ci - c'était une femelle de toute évidence puisqu'il utilisait le féminin - se livrer à ce genre de simagrées. Et puis le sourire de l'inconnu était contagieux. Il l'observa à nouveau converser dans ce drôle de dialecte. L'animal sembla comprendre, il était sûr de l'avoir faire la moue. Allons, ça ne faisait pas la moue, un félin! Un pardusse oui, mais pas une bête! Il avait dû rêvé.
Après avoir jeté ce qui semblait être un regard agacé à son maître, la Randie sembla... s'allonger? Perdre du poil? Hein? QUOI?! MAIS QUE SE PASSE-T-IL?! Saros écarquilla les yeux, abasourdi. La tigresse venait de se transformer en humaine! Et elle parla à l'autre dans le même dialecte inconnu. « You, stupid brother, what did you say to him? You know this language a way far better of me, but I'm not a dumb, you know. » Elle lui jetait un regard noir, il réalisa soudain que ce devait être parce qu'il lui avait vanté ses mérites. Voilà pourquoi cela l'amusait! Parce que ce n'était pas un animal, mais une métamorphe! Il comprit et partit à rire, d'un rire gras, franc, et bruyant, agitant son immense poitrine musclée.
Le regard se porta sur lui, tout aussi noir, il eut du mal à se calmer, saisissant l'humour de la situation, mais ne comprenant pas... qu'elle n'avait pas plus compris, ayant un vocabulaire très limité. « Pourquoi are you laughing, Big Cat? This isn't funny at all. How did you learn this language? » Il ne comprit que le premier mot, et pencha la tête sur le côté, signifiant son incompréhension, ce qui sembla la surprendre. De toute évidence, ils ne se comprenaient pas vraiment, contraire à son compatriote, elle ne semblait pas parler sa langue, et sûrement la comprendre non plus. « Quelle est votrre langage? Je n'ai jamais entendu cela, et j'ai pourrtant beaucoup voyagé. »
Intéressé par leur histoire, il s'avança, ce qui sembla les faire se tendre. Il leva les mains en signe de paix. « Je ne suis pas arrmé. » de toute façon, il n'avait pas besoin d'armes. Mais bon, pour l'occasion, il avait une épée, mais elle était sur son cheval, caché par le bosquet. « Je suis seulement currieux. » ajouta-t-il, espérant que cela les convaincrait. Il parlait à l'homme, qui semblait le comprendre, mais jetait de fréquents regards curieux vers la métamorphe, qui était d'une beauté à couper le souffle. |
| | | Ansgar Guerrier(ère)
Messages : 56 Date d'inscription : 29/04/2016
Feuille de personnage Âge: 31 ans Race: Norrois Âme soeur:
| Sujet: Re: Those damn cats... [PV RANDIE ET SAROS][TERMINÉ] Mar 20 Sep - 16:43 | |
| Son regard couleur acier scrutait le nouveau venu. L’homme avait une forte musculature pour un sudiste (enfin, le terme était très faible…) et possédait une carrure à tout casser. Le genre de guerrier qui aurait peut-être être un bon atout dans les rangs d’Ans, si ça n’avait été de leurs trop nombreux différents. La créature les regarda tous les deux, lui et Randie, puis laissa ses yeux détailler allègrement la tigresse. Tout naturellement, le grand norrois suivit le regard de l’inconnu vers Randie, puis l’inverse. Qu’avaient-ils donc tous les deux? L’immense félin prit finalement la parole et Ans esquissa un bref sourire. Il avait omis ce détail : les sudistes ne comprenaient en rien le langage norrois. Mais ce qui l’amusa le plus, c’était la façon dont l’inconnu insinuait que la bête n’était rien d’autre qu’un vulgaire animal. Comment pouvait-il deviner qu’il en était tout autrement, de toute façon? Ansgar sentit le regard interrogateur de Randie se poser sur lui, mais il n’en fit aucun cas, la laissant dans l’ignorance la plus totale. Elle ne saisissait rien, elle non plus! Pourquoi ne pas s’amuser un peu de cette situation?
- Effectivement, nous n’en voyons très peu, étant plutôt rare, fit-il en optant pour une pose plus détendue, un sourire aux lèvres. C’est une femelle. Une tigresse immaculée, plus précisément. Elle s’appelle Randie. Vous pouvez vous approcher si vous le désirez, elle n’est pas farouche. En fait, si vous avez un morceau de viande, elle pourra vous donner la patte sur commande, s’asseoir, faire la belle et montrer son flanc si vous lui demandez.
Oh qu’il s’amusait! Il espérait tellement que le grand gaillard tente le coup, juste pour voir la tronche de sa cadette! Elle serait tellement insultée… et puis, elle ne comprenait pas un mot de leur conversation alors il serait aisé pour lui de feindre l’ignorance face au geste potentiel de l’inconnu! Malheureusement pour lui, le pardusse n’en fit rien et se contenta d’esquisser un sourire… un peu simplet, il devait l’admettre.
- He thinks that you are a real tiger, fit-il à l’intention de Randie. Just a simple animal. I find it quite funny, I must say.
La moue esquissée par la tigresse ne passa pas inaperçue et Ansgar ne put s’empêcher de glousser. Évidemment, la situation ne plut pas à la jeune femme puisque cette dernière muta tranquillement pour reprendre forme humaine… sous les yeux quasi-horrifiés de leur « invité ». La tronche qu’il tirait! Ans pouffa de rire malgré lui. Visiblement, Randie ne trouvait pas la situation drôle du tout puisqu’elle lui flanqua une petite baffe sur l’épaule et lui lança une réplique cinglante typique des femmes du clan Drakkhen.
- Nothing, I swear! S’écria-t-il en riant. He asks me your name and I gave it to him! That’s all! He said that your tiger form looks gorgeous. You should be flattered!
Le regard noir qu’elle lui lançait témoignait clairement de son manque de confiance en lui. Et bien, ce n’était pas sa faute si elle ne parlait pas la langue! Enfin… il avait eu de la chance, il fallait dire. Adelyn s’était TRÈS BIEN chargée de son éducation en la matière. L’étranger sembla comprendre de quoi il en retournait et éclata de rire à son tour. Visiblement, la norroise n’apprécia pas être à l’origine de toutes ces moqueries et balança le même regard mesquin en direction du grand félin qui se bidonnait allègrement. La benjamine du clan Drakkhen questionna le nouveau venu et demanda à Ans où il avait appris le langage enkiev. « You know who taught me » fit-il sans plus de détails, sachant pertinemment qu’elle associerait son bilinguisme directement à Adelyn. Cette remarque soutira une nouvelle tape sur l’épaule de la part de sa sœur. « But if you want to learn, you can ask Bryaan! He’s pretty good and he helped me alot. Did you knew that he was able to speak the southern dialect without any problems? » Puis, le grand gaillard posa une nouvelle question qui attira l’attention d’Ansgar. Il ne savait réellement pas? Pourtant, il lui semblait que leur réputation avait même franchi les frontières de l’autre pays, celui qu’on appelait Shola. Son interlocuteur s’avança en leur direction et instinctivement, les norrois se tendirent comme des arcs. Ans avait la main posée sur son glaive alors que l’homme devant lui levait les mains en guise de paix. Il n’était pas armé? Hmmm… quelque chose lui disait qu’il n’en avait pas besoin. Et pourtant… il ne savait pourquoi, il avait l’impression qu’il disait la vérité lorsqu’il déclarait qu’il était simplement curieux. « Should we trust him? » Demanda Ans à sa sœur. « He doesn’t looks like a threat… ». Visiblement, l’homme semblait porter un grand intérêt à Randie puisqu’il n’arrêtait pas de lui jeter des regards. Ans ne pouvait pas dire qu’il appréciait énormément la chose, étant d’un naturel protecteur envers les membres de sa famille.
- Nous sommes des norrois, répondit-il avec prudence. N’avez-vous jamais entendu parler de nous? Le dialecte que nous parlons est celui du nord. Puisque vous semblez vouloir en savoir plus sur nous, je vous demanderais de décliner votre identité, pardusse. Et que faites-vous ici, dans ce trou paumé loin de toute civilisation?
Randie lui jetait des regards curieux, mais le chef des guerriers du Kodiak l’ignora, ne prenant pas le temps de lui répondre. Son attention était entièrement portée vers l’immense félin qui, somme toute, semblait réellement curieux. Il écouta sa réponse, puis se détendit tranquillement. Ce dernier semblait également se questionner quant au but de leur venue en ces lieux.
- Et bien, Saros, pour notre part, nous venons à peine de descendre d’un navire, fit-il tout simplement. Nous voulions simplement prendre un peu d’air avant de rejoindre les nôtres, plus au sud. Constatant à nouveau l’intérêt de Saros pour Randie, il poussa un soupir. C’est ma sœur, Randie. Comme vous pouvez le constater, elle possède des capacités… extraordinaires. Il tourna ensuite son attention vers la tigresse. He’s name is Saros and he is curious about us. He seems… to be quite fond of you. I don’t know if I like it or not… What is that look on your face?! Don’t tell me you want to keep him?! I know! He seems in good shape and he could be a great slave but… I don’t know… He seems a little bit… cheesy?
Mais elle n’avait pas tort. Il était d’une constitution solide et pourrait être utile. Si ça se trouvait, le grand ours pourrait le convaincre de les suivre sans même avoir à utiliser la manière forte. Il suffisait simplement d’utiliser les bons mots… Sa fascination dissimulée pour Randie pourrait être utile. Il poussa un soupir et se massa une tempe [Hors-jeu : non, il ne se pince pas L’ARÊTE DU NEZ *grimace*] d’un air las. D’accord, d’accord. De toute façon, il était mal placé pour faire la morale niveau « esclave » vu sa relation qu’il venait d’avouer à sa cadette.
- Je ne suis pas contre l’idée de vous en dire plus sur notre peuple, Saros, fit-il tout bonnement. Pouvons-nous le faire ailleurs qu’ici? Puis, il regarda sa sœur avant de ramener son attention sur le grand gaillard. Une chopine de bière, ça vous dirait? Nous avons un campement pas loin, près de nos navires. Ensuite, nous nous dirigerons vers le sud vers notre territoire principal. Si ça peut vous intéresser, je m’appelle Ansgar.
Il n’avait pas vraiment besoin d’en dire plus, visiblement, le pardusse ne semblait pas être contre l’idée. Et puis, s’il devait tenter quoi que ce soit, il se retrouverait devant des troupes toutes taillées pour la guerre. « He wants to follow us to our camp… for a beer. He wants to learn about our people. What do you think? » | |
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| Sujet: Re: Those damn cats... [PV RANDIE ET SAROS][TERMINÉ] Lun 26 Sep - 14:26 | |
| Randie observait perplexe les deux individus devant elle. Elle rageait intérieurement de ne rien comprendre. Comme ils semblaient s'amuser tous les deux, elle reprit forme humaine, et ne put s'empêcher d'esquisser un bref sourire amusé devant la réaction de l'homme-lion. Après avoir tancé vertement son frère, voilà que l'inconnu se mettait à rire! Et d'elle, selon toute évidence! Elle lui jeta un regard noir. Mais qu'avaient-ils ces hommes stupides? Il pouvait comprendre ce qu'Ansgar lui disait pour rire comme ça? Elle lui demanda donc pourquoi il riait, et comment il avait connu leur langue. Ansgar lui répondit. Elle soupira. « I'm not talking to you, you dumb. »
Elle reporta son regard sur l'étrange créature et soupira. Il ne comprenait pas. Ce devait être pour cela que son frère avait répondu, il savait que l'autre ne le parlait pas. Qu'est-ce qu'ils avaient pu se dire qui l'avait fait rire à retardement? « I'm not flattered, why would he laught if it's the only thing you've done?! How can all my familly speak this fucking language and I'm not. » Elle reporta son attention sur le géant qui parlait et, quand il avança, les deux norrois se tendirent automatiquement, elle était prête à bondir. Il leva les main et parla à nouveau. Elle jeta un regard interrogatif à son frère.
Elle haussa les épaules à la question d'Ansgar. « What he told you? » Elle regarda le colosse, et croisa son regard, qu'il détourna, l'air un peu gêné d'avoir été surpris. Elle fut surprise de cette réaction. Elle l'intimidait? Sûrement pas! À voir sa taille, il devait être capable d'écraser n'importe qui! Il faisait même concurrence aux norrois qui étaient des géants à côté des gens d'ici. L'ours Kodiak parla à l'homme et elle écouta, ne comprenant que quelques rares mots. Elle se maudit intérieurement. Il fallait qu'elle apprenne ce damné langage plus vite que cela. Elle avait négligé cette partie et maintenant, elle se retrouvait planté là sans rien comprendre.
La tigresse croisa les bras, un peu impatiente, son frère ne répondait pas aux regards qu'elle lui jetait, elle devrait donc attendre qu'il daigne lui faire la traduction. Elle entendit son nom, se redressa, le regarda et regarda l'homme-lion, puis revint sur lui. Intéressé par elle? Ce Saros? Elle regarda l'intéressé, curieuse par l'aspect que pouvait prendre cet intérêt. Que son aîné aime cet intérêt ou non était le dernier de ses soucis. Si elle voulait le garder? Ouais! Certainement! « Cheesy? » répéta-t-elle en le regardant, surprise. « He's great! Look at him! He will be a wonderful slave, and seems quit friendly, he could help a lot! »
Remarquant le tic de son frère, elle en rajouta. « Come on, brother. You can't refuse me this favor, and it's also great for you! I want to learn more about this sort of mix of lions and humans. » Ce qu'elle trouvait très agréable au regard, en fait. Il sembla donc être convaincu et parla à Saros. Il la regarda, elle le regarda, puis ils regardèrent le colosse. Quel beau jeu de regard. Elle se dit qu'il se présentait, puisqu'il disait son nom. Fallait vraiment, mais vraiment qu'elle apprenne ce langage! Elle avisa l'air intéressé de Saros et fut ravie à cette idée. « Yeah, great! It's all good for me! » Elle s'avança donc vers le pardusse, et réalisa qu'il était encore plus grand qu'elle ne le pensait à une certaine distance. « Hello Saros, I am Randie! » Elle lui tendit la main, voulant visiblement sympathisé, mais la réaction de l'homme lui fit écarquillé les yeux. Eh ben! Voilà qui était nouveau! Elle rougit légèrement et récupéra sa main. |
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| Sujet: Re: Those damn cats... [PV RANDIE ET SAROS][TERMINÉ] Lun 26 Sep - 15:02 | |
| Saros regarda curieusement les deux personnes devant lui qui discutait dans une langue inconnue. Quand il croisa le regard de la jeune, gêné d'être prise sur le fait, car il la dévisageait allègrement, il se détourna. C'était indécent et indigne de lui. Il se mourrait de curiosité envers ce drôle de duo. Des norrois? Il secoua négativement la tête, mais il n'écoutait pas particulièrement ce genre de choses non plus. Magnolia était un domaine un tant soit peu isolé et il s'occupait surtout de garder une oeil sur Agrias et sur Capucine. Honnêtement, le reste du monde le concernait, habituellement, bien peu.
Il hocha la tête, évidemment, il allait aussi se présenter. Il jeta un regard de biais à Randie et se présenta. « Je me nomme Sarros, je suis bien dans la forrêt, je suis venu m'y rreposer. J'ai fait un long voyage, pourr une histoirre de papier. J'ai rrempli ma parrt de mission alorrs je rrentrre lentement. » Il regarda les deux norrois. « C'est trrès loin du norrd ici. Vous êtes perrdu? » On lui répondit, qu'ils descendaient d'un navire. Il hocha lentement la tête, c'était un beau coin pour prendre de l'air. Il jeta un oeil vers la métamorphe qui ne semblait rien comprendre de la discussion et s'impatienter.
Sa soeur? Malgré lui, il se sentit soulager qu'ils ne soient pas un couple. Il ne rencontrait pas beaucoup de femmes depuis qu'il se promenait avec Agrias, non pas que cela lui dérangeait, il avait fait quelques petits... à-côtés, mais celle là avait quelque chose de particuliers... d'exotique. Ils se remirent à parler entre dans dans leur dialecte du nord et il patienta. De quoi pouvaient-ils bien parler? Elle semblait enthousiasme du moins, et lui semblait hésitant. Il joignit ses mains devant lui et se balança sur ses pieds en attendant.
Il eut finalement son verdict. Ils semblaient ouverts à lui parler de leur tribu, et il s'en montra ravi, souriant généreusement, dévoilant ses canines proéminentes. De la bière? Il hocha la tête, satisfait. Voilà qui était un excellent plan! « Je ne suis pas prressé, j'ai tout mon temps. J'irrai où vous voudrrez. » De l'inquiétude face à sa sécurité? Il ne pouvait pas en avoir. Devant lui ce tenait deux personnes d'allures totalement inoffensives, il n'était pas inquiet, s'ils devaient devenir menaçant, il les écraserait facilement, ce qui serait triste. Ils semblaient sincères, tout comme lui. Pourquoi s'inquiéter? « Enchanté, Ansgarr. »
Après avoir fait un... compte rendu? À la tigresse, sa réaction fut pure ravissement pour les yeux et il ne pouvait s'empêcher de sourire aussi. Il était du genre bon vivant, c'était un peu évident. Elle s'avança vers lui et il baissa le regard sur elle. Elle était grande, mais lui arrivait à peine au menton. Il avait l'habitude, faut dire. Elle lui parla, et il devina aisément ce qu'elle disait. « Enchanté, Rrandie. » fit-il en s'inclinant pour saisir sa main et lui faire un baise-main. On ne serrait pas la main d'une femme, allons dont! Le geste sembla la surprendre. Il relâcha ses doigts délicats et lui sourit, amusé par sa rougeur. Elle se retourna vivement et déclara : « So, it's time to go for that beer! » Il les regarda tout deux.
Ansgar lui signifia de les suivre. Le pardusse marqua une hésitation. Devait-il amener son cheval? « Euh, attendez. » fit-il. On le regarda avec surprise et il recula dans le bosquet pour aller chercher sa monture. « Je peux quand même pas le laisser là. » fit-il en revenant avec sa monture de trait, de taille impressionnante. Ça, c'était du cheval! L'homme lança un commentaire sur son épée et Saros hocha la tête. C'était une lame de bonne facture, cadeau de Capucine, mais dont le pommeau était particulièrement large, pour ses grosses pattes, et d'allure assez banal.
Il suivit donc le groupe, ne pensant pas un seul instant qu'il allait dans un camp d'inconnus qui seraient potentiellement hostile. « Vous êtes beaucoup à êtrre descendu du norrd? Je crroyais ces terrrres inhabitées. » Il haussa les épaules. « Je comprrends pourrquoi vous venez parr ici. C'est trrès beau avec une faune et une florre trrès rriche. J'en connais beaucoup surr le sujet, si jamais vous voulez en savoirr plus. Mais vous semblez déjà en savoirr beaucoup. » Il porta le poing fièrement sur sa poitrine qu'il cogna. « Je connais prresque tout sur la forrêt, peu imporrte le coin. » Et il continua, il parla, interagissant avec l'homme, alors que la femme semblait silencieuse.
Après un moment de marche, ils revinrent vers ce qui semblait être une sorte de petit port de fortune, et où une colonie qui n'avait rien d'alombrienne était étendue. Dès leur apparition, les réactions furent diverses. Et lui, il ne comprenait pas un traître mot de ce qui se disait... et il affichait son sourire habituel, simplement ravi par l'opportunité de se faire de nouveaux amis. |
| | | Ansgar Guerrier(ère)
Messages : 56 Date d'inscription : 29/04/2016
Feuille de personnage Âge: 31 ans Race: Norrois Âme soeur:
| Sujet: Re: Those damn cats... [PV RANDIE ET SAROS][TERMINÉ] Lun 3 Oct - 9:55 | |
| Les bras croisés sur sa poitrine, Ansgar observa Randie d’un œil critique. Elle insistait beaucoup trop pour le prendre comme esclave. Pourquoi? Néanmoins, il garda ses commentaires pour lui et vit qu’elle s’avançait vers l’immense colosse pour se présenter en plus de lui serrer la main. Saros, pour sa part, se pencha devant la tigresse et lui saisit la main pour y déposer un baiser. Ah? C’était nouveau ça. Ansgar n’avait jamais vu personne agir de la sorte… et pourtant, il avait côtoyé beaucoup d’Alombriens… À moins que le contexte qui l’avait poussé à les côtoyer n’incitait pas à de telles manières? Bref, il se contenta de jeter un regard surpris au pardusse et nota la façon dont sa sœur cadette se mit à rougir comme une pivoine. Oh la la! Il n’était pas dupe! C’était quoi cette attitude de jeune fille, soudainement?
- So… you seem to like him… alot, fit-il avec un sourire en coin, une expression de provocation au visage. Don’t you dare lie to me, your face speaks for itself.
Résultat? Il reçut une claque derrière la tête de la part de sa cadette. C’est qu’elle était susceptible, tout comme Idris! Randie – en se détournant préalablement de Saros – déclara qu’il était temps de se rendre au campement, histoire d’aller prendre cette bière, comme prévu. Ans fit donc signe au colosse de les suivre quand il remarqua à quel point ce dernier hésita. Qu’y avait-il donc? Il ne voulait pas laisser quelqu’un derrière? De qui parlait-il? Le Grand Ours tourna la tête en direction de sa cadette et haussa les épaules, lui faisant comprendre qu’il n’avait aucune idée de quoi il en retournait. Saros disparut l’espace de quelques instants et revint en tirant les brides d’un immense étalon derrière lui. Notant le paquetage de la bête au passage, Ansgar remarqua aisément l’immense épée qui y était accrochée. « Jolie lame », se contenta-t-il de dire en désignant l’objet du menton, histoire de lui faire comprendre qu’il avait remarqué qu’il était armé.
Le trio se mit donc en route, marchant dans les chemins enneigés en direction du campement norrois. Le chef des guerriers du Kodiak marchait aux côtés du colosse et il écouta les propos de ce dernier avec une oreille attentive. « Nous sommes plutôt nombreux, je dois l’admettre. Toute une faction, pour être honnête. Nous sommes descendues des Terres Gelées dans le but de ramener des ressources – telle de la nourriture – à nos familles, au nord. C’est que la nourriture commence à se faire rare et l’hiver est plus rude que jamais. Mais oui… au-delà des barrières de montagnes, nous sommes beaucoup plus nombreux que ce que vous pensez croire, vous les sudistes. » Son compagnon semblait curieux quant à leur culture. Le Grand Ours ne savait pas trop pourquoi il lui parlait de la sorte. Normalement, il lui aurait mis les fers et l’aurait traîné de force à sa suite… Mais Saros semblait différent des autres sudistes. Ou peut-être était-ce l’influence d’Adelyn qui l’adoucissait? Ah la fée lui manquait cruellement… Dans tous les cas, il ne savait pas trop quoi penser de l’effet qu’il faisait à Randie, cette dernière étant beaucoup trop silencieuse, d’ailleurs. Ans lui jeta un regard interrogateur qui fut royalement ignoré.
Après de longues minutes de marche, le trio arriva enfin au campement de fortune situé en bordure d’un port improvisé. Un immense navire était amarré, beaucoup plus bas dans l’océan. Plusieurs barques trônaient sur la plage, ici et là. Un groupe de norrois semblait faire la navette dans ces embarcations, chargeant l’immense bateau de divers produits… dont plusieurs coffres d’or et de pierres précieuses. Eh… Ans avait volontairement omis de parler de leur besogne de pillage, désireux de garder Saros dans l’ignorance. Mais ce dernier ne semblait pas faire de cas de la vision qui s’étalait devant lui. Si ça se trouvait, il n’avait peut-être rien remarqué… Plusieurs guerriers arrivèrent à leur rencontre histoire de saluer Ansgar et Randie, mais nombre commentaires furent émis sur l’immense pardusse. Les interrogations fusaient de tous côtés et l’aîné de la famille Drakkhen leva la main pour faire taire ses hommes.
- Stop it, will you? Fit-il aux quelques hommes devant lui, sachant pertinemment que les autres autour écoutaient également. He’s name is Saros and… he is Randie’s personal slave. He is a pardusse : a sort of lion man. So, let us pass and treat him nicely, if you don’t want to suffer the wrath of my sister.
Il jeta un regard en coin à sa sœur, un air amusé au fond des yeux. Si en temps normal cette dernière était du genre gentille et aimable, les autres norrois n’avaient jamais eu affaire à elle lorsqu’elle était furieuse! De quoi faire rougir Idris d’envie! Il savait de quoi il parlait, il en avait déjà fait les frais lorsqu’ils étaient gamins et s’était juré de ne plus répéter l’expérience. Il possédait une cicatrice à la mâchoire, sous sa barbe, qui le prouvait. Les hommes s’éparpillèrent et le trio put continuer sa marche en direction de la plus grande tente du campement. Située près de la mer, cette dernière faisait au moins trois fois la taille des autres. Ansgar passa le premier et salua Björn – un solide gaillard aux cheveux noirs grisonnants et à la barbe proéminente – qui s’occupait du commerce. Il lui fit signe de leur emmener trois cervoises et de mettre le tout sur sa note. Remarquant la présence d’Elin au comptoir, l’aîné des Drakkhen fit signe à sa sœur et à Saros de s’installer à une table, qu’il les rejoindrait dans quelques minutes. Il marcha donc en direction de sa meilleure amie d’enfance et s’installa à ses côtés.
Elle buvait un whisky qu’ils avaient dérobé dans un village d’un air mélancolique. Elle tourna à peine la tête lorsque son compagnon arriva à ses côtés. Ans la poussa de son épaule et lui lança un sourire. « What is it? » Demanda-t-il, visiblement curieux de savoir ce qui la mettait dans un tel état. Il fallait dire que depuis la mort de Latham – tué par Pérégrine, l’une des femmes qui accompagnaient jadis Adelyn –, la jeune femme n’avait plus vraiment été la même. « My life sucks », se contenta-t-elle de répondre. Ansgar se mit à glousser à ses propos et secoua doucement de la tête. « Don’t be stupid, you’re one of the best warriors around here. Men’s are at your feet. You’re brilliant, strong and everyone respects you… » « Ans, I’m pregnant. » Cette information eut l’effet d’une bombe. Le chef des guerriers du Kodiak dévisagea sa meilleure amie et avant même qu’il ne puisse piper mot, elle soupira et éloigna son verre d’elle. « It’s Bhali’s ». Ainsi, sa meilleure amie avait eu une relation clandestine avec l’un de ses hommes? Le « rapace » avait une apparence agréable, mais au point d’attirer la farouche Elin…? Elle était réellement tombée sous le charme de la Buse? Ans en était sidéré. « But he as a wife and three children… And… » commença-t-il, un air déconfit au visage. « Yeah, I know, thanks to remind me that! You know what? I want to be alone. I don’t need anyone and I surely don’t need you to look at me that way. » Elle se leva d’un bond, puis quitta la tente sous le regard incrédule de l’Ours. Qu’avait-il dit? Il se passa une main sur la nuque, un air malaisé au visage puis regarda Björn qui haussa les épaules. La jeune femme était comme l’une de ses sœurs et la savoir dans un tel merdier l’inquiétait. Ce serait dur pour elle de se trouver un mari, à présent. Il se racla la gorge pour reprendre contenance puis se leva pour revenir auprès de Randie et Saros qui semblaient vouloir communiquer.
- Pardon, je devais discuter avec elle, fit-il au nouvel esclave de sa sœur.
Björn arriva à leur table avec les mains chargées de trois immenses pintes de cervoises mousseuses. Il déposa le tout sur la table et attrapa aisément les deux écus qu’Ans fit virevolter dans les airs d’un simplement mouvement vif du pouce.
- Alors, vous apprenez à faire connaissance? Fit-il à l’intention du pardusse. So, you two are trying to know each other. Have you learned anything on him yet? Il s’adressa à sa cadette et esquissa un sourire devant sa mine déconfite. C’est vrai, elle ne comprenait rien à son langage. Dites-moi, Saros, vous venez d’où? Nous avons pas mal vagabondé à travers les terres d’Alombria et nous n’avons pas encore vu aucun pardusse comme vous. Je suis simplement curieux, tout comme vous l’êtes envers nous.
Il leva son verre et trinqua avec ses compagnons avant de prendre une gorgée. | |
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| Sujet: Re: Those damn cats... [PV RANDIE ET SAROS][TERMINÉ] Ven 21 Oct - 11:19 | |
| Le commentaire d'Ansgar face à sa réaction la fit s'empourpré davantage et s'emporté. Elle lui envoya une claque derrière la tête. « It's only the first time a guy do such of things like this to me. It's... paticular. » Elle se racla la gorge et, après un nouveau regard noir vers son frère, elle ajouta. « Let's go back to the camp, now. And don't make an other comment or I'll show you how a Drakkhen can be persuasive! » Elle ignora son air moqueur et se détourna pour avancer, mais s'arrêta rapidement en constatant l'immobilité de ses compagnons. Quoi? Qu'est-ce qu'il y avait? Le pardusse partit de son côté, ce qui l'attrista. Ne voulait-il pas les accompagner? Elle rêvait d'en apprendre plus! Pur curiosité, sans plus, évidemment.
Heureusement, l'homme revint avec un cheval - et toute une bête! - et ils purent se remettre en route. Elle laissa passer les deux hommes et suivit en scrutant avec curiosité la stature de cet étrange personnage. Elle ne comprenait rien à rien. C'était comme si elle assistait à une scène silencieuse, sauf que les mots étaient simplement inconnus. Elle saisissait une ou deux allusions de temps à autre, sans plus. Il était vraiment temps qu'elle apprenne la langue sudiste, elle en voyait soudainement la nécessité. Un peu frustrée de ne rien pouvoir comprendre, et de ne recevoir aucune traduction de la part de son très cher frère, elle serra la mâchoire et se contenta de garder le silence, ignorant soigneusement le regard que lui envoya ce dernier.
Ils arrivèrent enfin au campement et, tel que prévu, l'on se jeta sur eux en les questionnant sur l'impressionnant spécimen. Elle ouvrit la bouche mais son aîné la devança. Elle sourit, contente qu'il reconnaisse que ce serait son esclave à elle. Elle fut toutefois contente d'avoir le terme exacte qui s'associait à la créature : un pardusse. Le fait qu'il soit lion et homme était équivoque. Relevant le menton, elle lança un regard menaçant aux hommes et femmes qui s'entassaient pour appuyer les dires de son frère; Saros lui appartenait, et qu'il n'y en est pas un seul qui tente de l'atteindre. La petite foule s'éparpilla et elle suivit leur chef jusqu'à la tente.
Voyant l'hésitation de l'homme-lion, elle lui sourit et s'avança vers lui. « Give me that horse, he will be treat nicely, don't be afraid. » Comme il ne comprenait visiblement pas, elle tendit la main vers les rênes. « Cheval, ici gentil, it's ok to let it go. » Il sembla saisir et lui tendit les guides avec ce sourire qui la rendait perplexe. Il semblait avoir une foi immense en tout ce qui l'entourait. Il n'avait visiblement peur de rien, et c'était quelque chose d'absolument fascinant. Soit il manquait de prudence, soit il était encore plus fort qu'il ne le paraissait. Un frisson lui parcourut l'échine alors qu'elle confiait le cheval à quelqu'un, précisant que ce cheval lui appartenait à elle désormais, et de faire porter les effets dans sa tente.
Puis ils entrèrent derrière Ansgar. Il leur fit signe de s'installer plus loin et alla retrouver Elin. La tigresse haussa les épaules et fit signe au grand gaillard de la suivre, puis elle s'installa devant lui. Elle avait plein de questions, mais aucun moyen de les communiquer. Pour sa part à lui, il semblait friand de parole, même s'il voyait qu'elle ne comprenait pas. Soit il se moquait d'elle, soit il était d'une sympathie débordante et tentait de communiquer. Elle optait pour la deuxième option. Il semblait être du genre bon vivant et amical. Son sourire dégageait une chaleur qu'elle n'avait jamais vu, et une confiance presque anormale. Elle trouvait cela... fort séduisant. Chose qu'elle ne dirait pas à voix haute.
« Will you accept to teach me your language? » demanda-t-elle à l'homme. « Learn... euh... » Elle cherchait ses mots quand Ansgar débarqua soudain. Elle soupira. Elle avait beaucoup à apprendre. Il semblait inquiet, elle lui lança un regard interrogateur, mais Björn arriva au même moment, elle le remercia d'un sourire chaleureux et se tourna vers son frère qui faisait la discussion. « I did not learn anything, except that I need to know this language. » Elle trinqua à son tour et observa l'échange entre les deux, heureuse que son frère prit la peine, après quelques échanges, de lui faire un résumer. C'était intéressant, comment un homme comme lui avait une vie si... si simple en fait. |
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| Sujet: Re: Those damn cats... [PV RANDIE ET SAROS][TERMINÉ] Ven 21 Oct - 11:50 | |
| S'il avait su qu'on le considérait comme un esclave, et qu'on l'empêcherait de partir, serait-il venu quand même? Saros ne réfléchissait jamais aux conséquences, ni n'avait réellement de regrets. Sans doute aurait-il fait la même chose, avec un brin plus de prudence, peut-être. Mais il était hypnotisé par sa curiosité, par le regard brillant de cette femme qui se transformait en une tigresse gigantesque et immaculée. Un lion des neiges comme il n'en avait jamais vu, avec des crocs impressionnants. Il en avait la chair de poule presque tellement l'excitation de la découverte le prenait à revers. Il y avait si longtemps maintenant qu'il était sédentaire! Sa vie de nomade lui manquait parfois.
Après avoir cédé son cheval à Randie qui le confia à d'autres, il entra dans la grande tente, qui semblait être une sorte de taverne. Quel drôle de petite société, en bordure de mer ainsi, vivant dans des tentes. Ils devraient s'établir dans des bâtiments de bois, beaucoup plus fiables! Surtout que le vent était souvent plus vif en bordure de la mer! Des nordistes cherchant de la nourriture... il n'y voyait là aucun mal. Après tout, il y avait suffisamment de nourriture pour tous sur le continent. Après s'être installé avec la jeune femme à une table, il s'emballa, curieux, et heureux par cette opportunité unique. « C'est imprressionnant comment il y a beaucoup de gens! Vous êtes tous des norrdistes, c'est ça? » Silence, regard interrogateur. Il sourit et ne s'en démonta pas, elle semblait intéressé par ce qu'il disait, malgré tout.
« Vous savez, je peux vous montrrer, c'est pas compliqué notrre langue. Ça me ferrait plaisirr. » Il parlait beaucoup avec des gestes, mais de grands gestes trop vague pour évoquer quoi que ce soit. Bref, le message ne passait pas, ni d'un bord ni de l'autre. Il avait beau essayer de communiquer, elle semblait toujours interrogative. Ce qui fut d'ailleurs le cas inversé quand elle s'adressa à nouveau à lui. Cette barrière de langage était perturbante, mais il était persuadé qu'ils réussiraient à la traverser. Il avait la sensation qu'ils allaient apprendre beaucoup l'un de l'autre, et cela l'intéressait beaucoup, peut-être même un peu trop.
Ansgar revint, bientôt suivi par des chopes de bière que le pardusse identifia comme étant une petite culture alombrienne - il en avait prit de la bière dans sa vie! Il jeta un oeil à la jeune femme qui semblait un peu attristée, pour sa part, il était enthousiaste. « C'est difficile. » fit-il à la suite de celle-ci. L'homme aurait pu ne pas justifier sa curiosité que Saros aurait répondu sans s'en soucier. Sa vie n'avait rien de secrète. Il sourit de toutes ses dents. « Il n'y en a pas d'autrres, comme moi. En générral les parrdusses sont... élancés, je crrois que c'est le mot. Même si la rrace ascendante lion a tendance à êtrre plus costaud, je sorrs du lot. » Il haussa les épaules. « Une sorrte d'errreur de développement. » Il balaya l'air de la main, signifiant que cela lui importait peu.
« Les clans parrdusses se regrroupent générralement dans le déserrt, peu frriand des tempérratures frroides, comme les rreptiliens, alorrs c'est possible que vous n'en ayez pas beaucoup vu si vous n'êtes pas allés dans le grrand déserrt. C'est un endrroit trrès chaud et suffocant, sans doute que pourr des norrdistes, c'est un terrritoire parrticuliers. D'ailleurrs, je ne savais pas les Terrres Gelés habitées! Je les croyais inhabitable. C'est sans doute la rraison qui vous pousse à cherrcher de la nourrriture en ces lieux! Vous savez, la rreine est trrès gentille, vous pourrriez demander son supporrt et prratiquer le marrchandage. Les rroyaumes ici sont trrès commerciaux! »
Ils échangèrent encore, sur lui, sur eux. De temps à autre, il fournissait une traduction à Randie qui semblait intéressée, et qui lui renvoyait à l'occasion une question. Il parla donc un peu de son clan, de la raison qui l'avait poussé à partir - le fait qu'il n'était pas éligible à la succession par sa différence évidente - à noter que ce n'était pas qu'une question de physique mais aussi de mental, c'était évident. Il parla du fait qu'il avait longuement vagabonder, qu'il vivait de la nature, avait sans doute passé par tous les villages, tous les recoins de ce continent. Bref, qu'il était sans doute beaucoup plus vieux qu'il n'en avait l'air, il s'amusa comme ils semblaient étonnés de tout ce qu'il avait vu et fait. Bien qu'il n'entra pas dans tous les détails de bagarre qu'il avait pu avoir.
« Que de souvenirrs! Depuis peu je suis sédentairre de toute façon. Dans un grrand domaine fascinant qui fait la rrécolte des plantes. » Il s'embarqua pas plus sur le sujet de Magnolia, et n'avait pas évoquer Agrias et Capucine, encore moins Zackeriel. La vie de ses amis ne les concernait qu'eux seuls. Évidemment, dans cet échange, il en apprit également sur le peuple. Ils vivaient dans la neige principalement, et avaient tous un totem, dont certains étaient bénis par celui-ci, ce qu'il trouva fascinant et répondait à sa question concernant le pouvoir de Randie. Elle n'était pas magicienne, ce qu'eux appelaient oracle. C'était un peuple absolument fascinant!
Heureusement, sur le territoire présent, le petit port de fortune, il n'y avait pas d'esclaves fraîchement débarqués ou en petit révolte, ainsi Saros n'aurait pas à s'indigner de sa propre condition - dont il n'avait même pas conscience. Pas de viols ou de cris. Limite rien qui ne semblait dépassé le stade d'une simple querelle. Ainsi, lorsqu'ils quittèrent la tente et qu'on le convia au repas du soir autour du feu, il ne vit pas d'inconvénient à rester. Ils se séparèrent et on le laissa avec Randie, qui le guida vers une tente plus loin. Il dut se pencher pour passer l'entrée et avisa que c,était une sorte de chambre, avec un rabat dans le coin plus loin. Elle le lui pointa et s'avança pour en soulever un pan. Il constata avec stupéfaction que ses effets y étaient. « Mais je dois rrentrrer, je ne peux pas rrester... » Elle lui sourit et lui montra le grand lit, en se pointant.
Fallait pas être un génie pour comprendre qu'il avait une sorte de chambre d'ami dans la chambre de celle-ci. Il ne posa pas de questions - pas seulement parce qu'elle ne comprendrait pas, mais aussi parce que, pour lui, ce devait être leurs coutumes et il n'avait pas à les remettre en question. Son séjour allait s'avérer particuliers! Mais ô combien intéressant! [RP Terminé] |
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