Forum RPG médiéval-fantastique inspiré de la série Les Chevaliers d'Émeraude d'Anne Robillard
 
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 Feel the pain and never forget your master [Philomena]

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MessageSujet: Feel the pain and never forget your master [Philomena]   Feel the pain and never forget your master [Philomena] EmptyVen 2 Déc - 12:06

C'était médiocre. Sa chambre était vraiment médiocre. Mais Cailean en avait une. Un petit lit, dur, des draps rêches et des meubles bas de gamme. Mais cela changerait. Il avait confiance; tout ce qu'il devait faire était de prouvé sa valeur. Et cela viendrait bien assez tôt. En fait, il était à Irianeth depuis maintenant une semaine. Son arrivée avait été plutôt particulière. Le jeune apprenti-seccyeth - car tel était son titre - les avait laissé, Philomena et lui-même, à deux seccyeth de plus grande envergure, qui les avait mené à leur roi, au vu de leurs titres et capacités intéressantes. Ainsi, il avait rencontré Jayson pour la première fois. Cet homme... il y avait tant à dire, et si peu à la fois. Il n'en connaissait pas grand chose, mais il lui avait paru si... si digne! Chassant les gardiens, il lui avait face et l'avait interrogé lui-même, et le mage s'était montré parfaitement à l'aise, révélant qu'il venait de Shola, dont la jeune femme en était une princesse, qu'il travaillait en tant que mage guerrier, qu'il chassait un rénégat, qu'il détestait le roi Pride et ne souhaitait jamais revivre le traitement ignoble qu'il subissait là-bas.

Ses capacités y étaient sous-estimé, il était constamment surveillé, on ne lui confiait que des menues tâches, lui qui était un si bon traqueur et chasseur, qui pouvait capturer tout ce qu'il désirait. Il omis de mentionner ses tendances cannibales devant son apprentie, mais il se doutait que le roi le saurait tôt ou tard. Il ne voulait rien masquer. De toute façon, il lui semblait qu'il ne pouvait pas mentir. Ce n'est qu'avec le recul qu'il comprit que quelque chose d'autre était en jeu, car il n'avait même pas réfléchit à ses réponses et simplement débité les réponses, ce qui n'était pas son genre, lui qui était si réfléchi! Mais de là à comprendre réellement comment le roi en était venu à cela... c'était autre chose. Il n'avait pas été intimidé, certes non! C'était... dans le creux du ventre, comme si tout devait sortir. Il avait eut l'impression de se confier, ce qui l'avait certes rendu mal à l'aise.

Mais le roi avait accepté. Tout bonnement. Cailean avait juré de lui être loyal s'il le prenait sous son aile, lui assurant qu'il pouvait disposer de la princesse. Ainsi, il était désormais le mage guerrier du roi d'Irianeth, et en une semaine, il en parlait presque parfaitement la langue, ayant fortement étudié le sujet. Philomena avait été placée en prison, le temps que Jayson prenne sa décision et, aujourd'hui, l'arachnéen avait droit à la faveur qu'il avait demandé : Voir Philomena une dernière fois avant que la décision sur son avenir ne fut prise. Jetant un dernier oeil sur cette pièce qu'il espérait voir s'agrandir et se... s'anoblir, il sortit dans le couloir pour se diriger vers les dongeons. On le surveillait, il en avait conscience, on l'avait à l'oeil, mais il sentait qu'il avait la confiance du roi, et ne souhaitait en rien s'en défaire. Après tout, ils avaient été honnêtes l'un envers l'autre. Cailean pouvait rester, mais il allait devoir faire ses preuves, ce qui n'était pas un problème pour le sorcier.

Après être descendu dans l'humidité des geôles, le demi-incube s'arrêta devant la cellule de la princesse. Elle avait tout de même droit à un certain confort, un petit lit, à peine moins confortable que le sien, un pot de chambre, une table et une chaise. Outre l'humidité, ce n'était pas particulièrement étouffant. Mais il devinait qu'il y avait des cellules bien pire que celle-ci. L'ordre semblait déjà avoir été donné, car on lui ouvrit la porte sans lui poser de question. Tendant la main vers son apprentie, le mage attendit qu'elle vienne à lui, et eut un sourire amusé lorsqu'il hésita à prendre sa main. « Allons, Philomena. Venez. » l'encouragea-t-il. Il fit un pas pour saisir la main qu'elle avait levé, incertaine, et la posa sur son bras qu'il passa par-dessus le sien.

Elle avait précédemment été lavé, et sentait même presque bon. Elle portait une robe tout simple qui ne cachait pas grand chose par sa couleur pâle. Il la guida ainsi jusqu'à ses propres appartements. En chemin, il prit la peine de lui dire : « Ne vous inquiétez pas, je ne pense pas qu'il vous fera exécuté. Il semble vous porter un intérêt certain, par votre titre. Il ne devrait pas tardé à prendre sa décision. » Il s'abstint de commenter sa propre situation. Il était visible qu'il était hors de toute inquiétude, même si les gardes qu'il croisait le regardait avec suspicion. Il ne pouvait tout de même pas se retrouver entièrement libre lors de son arrivée! C'était naturel, et il ne s'en offensait nullement. C'était déjà moins pire qu'à Shola, ironiquement.

Il ouvrit finalement la porte de son petit appartement. En fait, c'était plutôt une chambre. La couleur des murs étaient ternes, il n'y avait aucune décoration, le lit double à l'armature de fer était posé contre un mur et une penderie ainsi qu'une table complétait l'ameublement. « C'est un logement temporaire. » fit-il alors qu'il lâchait son bras et s'adossait à la table. Mettant son poids sur un jambe, il croisa la cheville gauche par-dessus la droite, et croisa ses bras, en l'observant. Elle n'avait pas l'air certaine de ce qu'elle faisait ici. « Ne vous aies-je pas dit que votre bonne conduite serait récompensée? Vous avez brillamment garder le silence pendant mon interrogatoire et n'avez répondu qu'aux questions s'adressant à vous. » Il sourit, un sourire arrogant et moqueur. Il était difficile de savoir ce qu'il avait en tête.

Se redressant, il s'approcha d'elle, elle ne recula pas. Il attrapa une mèche de cheveux qu'il tortilla doucement autour de son doigt, comme elle le faisait elle-même si souvent, et la porte à son nez pour en humer l'odeur fraîche. Il laissa ensuite tomber les cheveux et posa sa main droite sur sa mâchoire, le pouce sur sa joue, l'index derrière son oreille, et il souleva son visage pour qu'elle lui fasse face. Son autre main se glissa sur sa hanche. Son regard n'avait rien de tendre, mais il régnait certes un certain désir. Elle voulut parler et il l’interrompit. « Chuuut. Vous êtes beaucoup plus agréable lorsque vous vous taisez. » Suite à quoi il se pencha et posa ses lèvres sur les siennes. Appréciant sa stupeur et son désarrois. Elle ne s'y attendait certainement pas, mais il sentait sa tension. Au fond, elle l'avait toujours espéré. Elle ne se refusait pas, ne se dérobait pas. Son baiser fut dur, et exigeant. Se redressant, sans par contre la relâcher, il la regarda à nouveau. Observant ses réactions.
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MessageSujet: Re: Feel the pain and never forget your master [Philomena]   Feel the pain and never forget your master [Philomena] EmptyDim 11 Déc - 17:05

Après l’immonde promenade à l’intérieur du dragon, Nova les avait laissés, Cailean et elle, entre les mains de ce qui semblaient être ses supérieurs. Ils eurent droit à une autre balade, mais cette fois à dos de dragon, et après un long voyage on les mena devant celui qui se faisait appeler le roi d’un royaume qu’on nommait Irianeth. Ils furent aussitôt laissés seuls avec le roi, qui s’intéressa d’abord à son maître. Pendant l’interrogatoire de ce dernier, la princesse de Shola tint sa langue, regardant fixement le plancher de la salle du trône. Le mage-guerrier lui avait ordonné de se taire, de ne surtout pas être insolente et de répondre seulement lorsqu’on s’adressait à elle. Elle avait trouvé cela incroyablement difficile, elle qui normalement s’amusait à lancer des commentaires sarcastiques et souvent insultants, ne s’inquiétant très peu des réactions des autres. Toutefois, elle savait que Cailean mettait ses menaces à exécution et elle savait aussi de quoi il était capable. Ses heures passées dans le noir lui revint à l’esprit alors qu’elle esquissait un léger sourire. Il avait fait tout cela pour qu’elle devienne ce qu’elle attendait de lui. Lorsqu’elle le deviendrait, il l’aimerait, il voudrait être avec elle, il la désirerait. C’était ce qu’elle se disait pour passer à travers ces heures sombres où elle souffrait plus qu’autre chose. Cependant, son maître ne l’avait pas seulement menacée, il lui avait aussi promis une récompense si elle se tenait bien et c’était à cela qu’elle se raccrochait pour ne pas donner à ce roi une bonne dose d’illusion ou bien le gratifier d’un commentaire sur le manque d’extravagance de son château.

Lorsque vint son tour, elle se surprit à répondre la vérité à toutes les questions du monarque. Le mage-guerrier avait déjà décliné son identité, lui apprenant qu’elle était la princesse cadette du royaume de Shola et cela sembla bien intéresser le dirigeant d’Irianeth. Elle lui parla ensuite de sa fonction dans le royaume, glissa quelques mots sur ses frères et sœurs et lui répondit franchement lorsqu’il l’interrogea sur son don. Il fut ensuite décrété qu’elle serait logée en prison pendant qu’il prenait sa décision à son sujet, alors que Cailean se méritait de circuler en liberté - surveillée, il va de soi, après tout il était encore un étranger et devait faire ses preuve - dans le château. Gula ravala sa rage alors qu’on la traînait vers les donjons, loin de son maître et surtout, se sentant soudainement très loin de sa patrie. Qu’adviendrait-il de son destin? Allait-elle croupir en prison pour le reste de sa vie? Être exécutée? Quoi qu’il en soit, elle n’allait pas donner à ce roi le plaisir d’être responsable de sa mort. Son maître lui avait fait promettre de rester sage, mais ce qu’il ignorait ne lui ferait pas de tort à elle.

Cela faisait maintenant quelques jours qu’elle croupissait dans les donjons infâme du château d’Irianeth. Curieusement, elle n’était pas si mal logée, comme si on accordait une certaine considération à son titre, même s’il ne lui était pas d’une grande utilité dans cet endroit. Tout d’abord, Philomena avait été dégoûté par la sobriété des lieux, elle qui adorait l’excès en toute chose. On lui avait retiré ses quelques bijoux d’or et de pierres précieuses et, bien qu’elle n’était pas mal nourrie, elle ne mangeait pas à sa faim, bien que sa faim était assez démesurée, considérant son penchant pour la gourmandise. Elle avait droit, dans sa cellule, à un petit lit aux couvertures rêches, à une table et une chaise ainsi qu’à un pot de chambre. Ses draps en satin, son très grand lit baldaquin, ses couvertures en fourrure lui manquaient beaucoup. Toutefois, ce qui l’énervait le plus dans cette situation était qu’elle s’ennuyait. Profondément. Non pas de ses frères et soeurs ou même de Cailean. Elle n’avait absolument rien à faire pour passer le temps et cela la rendait encore plus dérangée qu’elle ne l’était déjà. De plus, on l’avait mis en cage alors que c’était ce qu’elle cherchait le plus à fuir. Ainsi, la rouquine passait son temps à s’amuser à jouer dans la tête de ses geôliers, très subtilement, afin qu’ils ne se rendent pas compte qu’elle était l’auteure des sensations qu’ils éprouvaient et surtout pour qu’on ne rapporte pas à son maître – qui ne semblait pas vraiment se soucier d’elle puisqu’il n’était même pas passé la voir une fois – qu’elle ne restait pas sage comme il l’avait ordonné.

Le matin même, on l’autorisa à sortir de sa cage de fer pour la guider vers une bassine en bois remplie d’eau – froide – et savonneuse. Deux servantes s’approchèrent alors d’elle et commencèrent à lui donner un bain, alors que ses gardes se délectaient de la vue. Se présenta alors devant elle la parfaite occasion de s’amuser un peu. Regardant langoureusement l’un de ses geôliers, elle tortilla une mèche de ses cheveux roux mouillés autour de son index gauche. « Je m’ennuie, viens jouer avec moi. » Bien sûr, comme elle ne parlait pas un traître mot de la langue impériale, l’homme ne comprit pas ce qu’elle lui dit. Ainsi, elle lui fit signe d’approcher avec sa main droite alors que les deux femmes continuaient de passer une éponge rude sur son corps. Le gardien s’approcha du rebord de la bassine d’eau. Alors qu’il approchait sa main pour toucher sa poitrine, elle se concentra et utilisa son pouvoir pour lui donner l’impression qu’il brûlait sur un bûcher. Elle ne corrompit pas seulement son toucher, mais aussi sa vue et son odorat, faisant en sorte qu’il voyait vraiment les flammes et sentait la fumée qui se dégageait du feu. L’homme hurla en bougeant dans tous les sens pour se débarrasser des flammes. Philomena éclata alors de rire, ce qui mit fin à l’illusion.« Meilleure chance la prochaine fois, mon coeur. » Le gardien, furieux, la gifla avec force, ce qui ne fit que provoquer une plus grande hilarité chez la princesse déchue. Sous le coup de la gifle, sa lèvre supérieure s’était fendue et les deux femmes jetèrent un regard furieux à l’homme avant d’essuyer le sang qui coulait de la plaie. Lorsqu’elle fut propre, on l’obligea à enfiler une robe d’un tissu très léger et très pâle puis on la reconduit à sa cellule.

Gula était étendue sur le dos, regardant le plafond lorsqu’elle entendit la porte de sa cellule s’ouvrir. Instinctivement, elle se prépara à lancer un quelconque commentaire vexant lorsque Cailean entra dans son champ de vision, ce qui lui cloua le bec sur le champ. Que faisait-il ici? Cela faisait des jours qu’elle croupissait dans cette satanée cage et il n’avait pas daigné lui rendre visite une seule fois. Lentement, elle se redressa, s’assoyant de ce fait sur son lit, tout en continuant de regarder son maître. Il tendit alors la main vers elle. Sur ce signe, la jeune femme se mit sur ses pieds et s’approcha doucement du mage-guerrier. Elle tendit sa main, mais la garda en suspension dans l’air, se demandant quel était le but de sa visite dans sa cellule. Était-ce vraiment réel ou était-ce une quelconque punition pour son petit jeu du matin? Quoi qu’il en soit, l’homme s’empara de sa main et la guida hors de sa cage pour ensuite se diriger vers les étages supérieurs, quittant de ce fait les donjons.

Philomena garda un silence inhabituel pendant tout le temps que dura le trajet, même lorsque Cailean lui signifia de ne pas s’inquiéter de sa sentence. Sans doute ne serait-elle pas exécutée. Une certaine pression se relâcha sur sa poitrine et elle inspira profondément. La dernière chose qu’elle voulait était d’être exécutée en contrée étrangère. Son maître la mena dans ce qui semblait être ses appartements, qui étaient beaucoup moins luxueux que ceux qu’il avait jadis à Shola. N’y avait-il pas la moindre once de richesse dans ce foutu château? N’était-ce que sobriété par-dessus sobriété? Cela en était presque décourageant. Oh, c’était un logement temporaire? Peut-être y avait-il de l’espoir alors. La princesse de Shola se demandait vraiment ce qu’elle faisait ici, avec son maître, dans cette chambre minuscule. Il avait toujours été clair qu’elle le dégoûtait et qu’il n’était nullement intéressé à entretenir une relation autre que celle de maître qui aimait bien châtier son élève. Il s’adossa à une table et la regarda. La jeune femme inspira et tenta de garder son regard vers le sol, question de ne pas le provoquer. Elle le trouvait terriblement séduisant, même si l’image de ses autres pattes jaillissait toujours dans son esprit. Il avait récupéré une cape, qui cachait ses dorsales pour le moment. Ainsi, elle ressentait à cet instant pour son maître une très grande attirance mêlée à une certaine frayeur accompagnée d’une légère touche de dégoût. Après tout, il avait été le premier arachnéen qu’elle avait croisé dans sa vie et elle l’avait fréquenté pendant des années sans même savoir ce qu’il était vraiment
.
Son maître reprit la parole, lui offrant même un compliment. Cela était bien rare qu’il lui en faisait un et un air de surprise s’afficha sur le visage de la rouquine. Allait-il vraiment la récompenser pour lui avoir obéit? Jamais elle n’avait été récompensée pendant tout son apprentissage, cela allait être une première. Lorsqu’il s’approcha d’elle, elle déglutit. Un mélange de désir, d’excitation et de peur s’emparait de ses entrailles. Il s’empara de l’une des mèches de ses cheveux fraîchement lavés, la tortilla autour de son doigt avant de la humer. Lorsqu’il releva son visage, elle n’osa pas tout de suite croiser son regard et elle sursauta légèrement lorsque l’autre main de son maître se posa sur sa hanche. « Maître, je ne compr.... » Gula ne put terminer sa phrase, puisqu’il l’intima de se taire. Cailean posa alors ses lèvres sur les siennes et elle ne put s’empêcher de figer pendant quelques secondes. Est-ce que cela se déroulait vraiment ou bien quelqu’un était en train de la torturer en jouant dans sa tête? Cela ne serait pas la première fois. Elle avait tellement désiré que cela se produise qu’elle ne pouvait s’empêcher de penser que cela n’était pas réel. Le baiser de Cailean fut exactement comme elle se l’était imaginé : Dur, sans aucune douceur, exigeant et surtout pressant. Elle se doutait que si elle était là en ce moment, c’était pour le plaisir du mage-guerrier et non pour le sien.

L’arachnéen mit fin au contact de leurs lèvres et la regarda. Cette fois, elle osa croiser son regard et il put bien y lire l’incompréhension qui régnait dans son esprit. Toutefois, le désir s’était aussi emparé de son corps, ce qui provoquait de légers frissons sur toute la surface de sa peau. Allait-il s’arrêter là ou irait-il plus loin? Après tout, Philomena ne s’était jamais aventurée plus loin dans les jeux du corps que quelques baisers. Elle ignorait complètement comment la suite devait se dérouler. De plus, comme Cailean était quelqu’un d’exigeant, elle ne voulait en rien lui déplaire, de peur qu’il ne veuille plus d’elle. « Maître, je suis honorée que vous m’accordiez cette considération. Je.. je ne vous décevrai pas. » Elle ne savait pas quoi dire de plus, de peur de le fâcher. La jeune femme n’osait pas prendre les devants, sachant très bien à quel point son maître détestait qu’elle agisse sans le consulter. Ses lèvres étaient sèches et avides de retrouver le contact de celles du mage. Elle passa doucement sa langue sur sa lèvre inférieure. La main de Cailean irradiait d’une chaleur intense qui passait au travers de sa légère robe. Que devait-elle faire de ses mains? Pouvait-elle se permettre de le toucher? Après tout, à leur première rencontre, elle se l’était permis. Toutefois, c’était avant qu’elle devienne son apprentie.

Lentement, elle plaça sa main droite sur le biceps gauche de l’arachnéen alors que sa main gauche vint se poser sur sa poitrine. Elle inspira profondément, essayant de ne pas penser aux pattes qui se cachaient sous la cape. Étonnement, elle n’avait aucune réplique cinglante à prononcer, preuve qu’elle comprenait, pour une fois, l’importance de la situation. Si elle gaffait maintenant, elle savait que cette chance ne se reproduirait jamais.
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MessageSujet: Re: Feel the pain and never forget your master [Philomena]   Feel the pain and never forget your master [Philomena] EmptyVen 23 Déc - 22:36

Cailean ne put qu'esquisser un sourire satisfait en avisant l'air troublé qui siégeait sur ce joli visage. Elle le désirait aussi, et c'était bien ainsi, mais sans doute pas assez. Il sentait, avec le regard quasi inconscient qu'elle glissa vers ses hanches, qu'elle craignait l'intervention de ses pattes dorsales. Chose intéressant d'ailleurs. Son non-verbal parlait sans doute bien plus qu'elle ne le pensait. « Je sais que tu ne me décevras pas. Tu ne pourras pas te le permettre, de toute façon... » fit-il doucement, la voix suave. Passant soudainement au tutoiement. Pas besoin de rester formel quand on connaissait la suite des événements... il n'allait pas en rester à ce simple baiser. Elle n'en avait visiblement pas l'intention, car elle se rapprocha plus intimement de lui. Il la regarda de haut, ravi de l'initiative. Les mains sur ses hanches, il se pencha pour l'embrasser à nouveau durement.

Reculant d'un pas, le demi-arachnéen la considéra, levant le menton, l'air amusé, tout en ayant une étincelle de désir. « Déshabilles-toi. Lentement. » Il retourna, à reculons, s'appuyer contre son bureau, en croisant ses bras sur sa poitrine pour l'observer. Il haussa un sourcil, comme elle ne s'exécutait pas tout de suite. « Allez! Il y a si peu de choses que je n'ai pas encore vu de ce corps. Laisses-moi te regarder. » Avec des mouvements lents, et hésitants, elle obtempéra. Le regard du sorcier se fit gourmand, qui sembla plaire à la jeune fille qui se fit plus langoureuse. Se faisant, il activa son pouvoir d'incube afin de lui procurer plus de frissons et de désir. Elle devait ressentir une bouffée de chaleur et un élan vers lui. « Enlèves tout. » ajouta-t-il doucement, attentif à chacun de ses mouvements.

Elle avait réellement un joli corps. Des courbes à la bonne place, une certaine maigreur du à son incarcération, mais rien de profondément repoussant. « Tournes sur toi-même. Non, plus lentement. » lui adressa-t-il en l'observant attentivement. « Viens ici, maintenant. » ordonna-t-il ensuite. Il tendit une main pour qu'elle l'attrape et, dès qu'elle posa ses doigts sur les siens, il la tira vers lui, glissa une main derrière sa nuque et approcher ses lèvres des siennes dans une étreinte brutale, mais marquée par le désir qu'ils éprouvaient tous deux. Il se redressa ensuite, sans quitter ses lèvres, et la fit reculer, avant de s'arrêter debout près du lit. « Maintenant, déshabilles-moi. » Et elle s'exécuta. Lorsque ses pattes furent parfaitement dénudées, sa cape au sol, et sa chemise suivant peu après - il la retira lui-même après qu'elle eut défait les agrafes - il avisa comme elle semblait hésitante et dégoûtée par cette vue.

Sans attendre qu'elle en vienne à son pantalon, il la poussa brutalement, la faisant tomber sur le lit qui lui faucha les genoux. Plaçant son propre genou entre ses jambes, il la remonta tout aussi brusquement sur le lit et se pencha au-dessus d'elle. « Elles te dégoûtent, pas vrai? » demanda-t-il, frôlant la peau délicate avec le poil rêche de ses pattes qui s'allongeait pour toucher cette douceur toute royale. En même temps, il poussait les hormones pour l'attirer encore plus vers lui. Il sentait comme ces sensations contraires la tourmentaient. Comment pouvait-elle être autant dégoûtée par ce toucher tout en en étant excitée? Il aimait bien ce nouveau petit jeu. Son sourire s'accentua sur son visage alors qu'il se penchait pour lui voler à nouveau violemment sa bouche. Son corps ondulait sous les caresses rugueuses qui lui grafignaient la peau. « Dit-le moi, Philomena. Je te dégoûtes? » Il plongea son regard dans le sien, excité par le trouble qu'il provoquait en elle.

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MessageSujet: Re: Feel the pain and never forget your master [Philomena]   Feel the pain and never forget your master [Philomena] EmptyMar 24 Jan - 14:46

Ce que ressentait Philomena à cet instant précis ne pouvait pas se décrire. Cela faisait maintenant trois ans qu’elle attendait cet instant précis. Trois ans qu’elle se pliait aux moindres volontés de Cailean pour qui daigne enfin l’aimer. Bien sûr, elle n’était pas dupe. Ce n’était pas un amour véritable, il s’agissait de passion passagère, de jeux du corps et de pulsions à évacuer, toutefois, c’était, pour la princesse de Shola, ce qui se rapprochait le plus d’une démonstration d’affection de la part d’un autre homme que ses frères. Elle vivait une sorte de fantasme, toutefois il s’agissait en fait de la réalité. Et la réalité, bien qu’excessivement excitante, était aussi un peu répugnante. Dans tous les fantasmes qu’elle avait eus à propos de ce moment, son maître ne ressemblait pas à une araignée. C’est pour cette raison que la rouquine, bien qu’attirée par le magicien, ne pouvait s’empêcher de jeter des regards à ses pattes dorsales. Lorsque les lèvres de l’homme rencontrèrent une fois de plus les siennes, Gula oublia momentanément ses réflexions. Les baisers de son maître étaient à son image. Durs, en contrôle, exigeant. En parfaite élève, elle s’y pliait sans se plaindre, trop captivée par les frissons qui parcouraient son corps à chaque contact.

Cailean mit fin au baiser puis recula, jusqu’à s’accoter sur le bureau qui était derrière lui, les bras croisés. L’ordre qu’il lui donna la surprit un peu, elle qui croyait que cela prendrait un peu plus de temps avant qu’il ne lui ordonne. Cependant, elle savait que son maître ne faisait pas dans la romance et dans la sensualité. Toutes ses heures d’enfermement le lui avaient appris. De plus, ce n’était pas ce que la princesse désirait. On ne pouvait désirer quelqu’un comme le magicien guerrier et rêver d’un acte sexuel qui se déroulerait tout en douceur et en amour. Non. C’était purement physique, dur, violent même. Sachant pertinemment que son maître détestait qu’on le fasse attendre Philomena commença alors à défaire les lacets qui serraient sa robe au niveau de la poitrine. L’arachnéen venait de la presser puisqu’elle n’avait pas encore commencé à s’exécuter. En fait, il avait totalement raison, il avait déjà pratiquement tout vu de son corps. Toutefois, jamais elle ne s’était complètement dénudée devant lui et cela la gênait. Après tout, elle ne s’était jamais vraiment dénudée devant d’autres personnes que ses servantes. Toutefois, elle savait qu’elle devait obtempérer sinon elle serait punie. Comme elle demeurait une prisonnière, on ne lui avait pas fourni de vêtements somptueux, tout comme on n’avait pas cru bon de lui fournir des sous-vêtements. Ainsi, elle était complètement nue sous cette robe déjà très transparente. Ainsi, pour satisfaire celui qui allait sans doute être son amant, elle tira lentement sur le lacet de cuir qui retenait le tissu. Gula fit tout pour que ses gestes ne semblent pas hésitants, mais elle ne pouvait pas tromper le magicien. Elle était terriblement nerveuse et les pattes dorsales qu’elle ne pouvait s’empêcher de regarder la mettaient mal à l’aise.

La rouquine inspira profondément lorsqu’elle laissa tomber le lacet par terre. Déjà, sa robe se faisait plus ample, découvrant presqu’aussitôt son épaule droite. Elle osa un regard sur Cailean et elle put croiser un regard gourmand qui lui redonna confiance. Il semblait réellement la désirer! Un peu plus sûre d’elle, Philomena passa doucement sa main gauche sur son épaule dénudée, question de se faire désirer quelques instants. Peut-être était-ce le fait qu’elle sentait que son maître la désirait, mais elle se mit à ressentir une très forte chaleur au creux de son ventre et qui irradiait maintenant tout son corps. Elle ne put s’empêcher de regarder le magicien une fois de plus. Elle le désirait tellement. Ce feu, au fond de son ventre, semblait la consumer et tout dans son être lui criait de tout faire pour plaire à l’homme, non pas parce qu’elle avait peur d’être punie, mais parce qu’elle ressentait un désir comme elle ne l’avait jamais ressenti. Et seuls les dieux savaient que depuis les trois dernières années, elle était envahie par ce désir. Cependant, jamais il ne s’était manifesté de manière aussi intense. Si ce n’était qu’elle savait qu’elle ne devait pas lui désobéir, elle se serait probablement jetée sur lui pour l’embrasser passionnément. Comme elle avait envie de le toucher.

La voix de Cailean se fit entendre. Il voulait qu’elle enlève tout. Ainsi, sa main qui ne faisait que caresser sa propre peau, se saisit du bout de tissu qu’elle fit alors glisser vers le bas de son bras, jusqu’à ce qu’il soit complètement dégagé. L’encolure de la robe, sans le lacet de cuir qui retenait le tout, était très large, ce qui lui permettait de la retirer vers le bas. Une fois son bras droit libéré, elle se servit de sa main droite pour faire de même avec son bras gauche. La princesse retenait toujours le tissu afin qu’il recouvre sa poitrine, désirant que son maître se languisse le plus possible d’elle. C’était le seul pouvoir qu’elle pensait avoir sur lui pour le moment. Doucement, elle fit glisser le tissu pâle sur son ventre, découvrant de ce fait sa poitrine, puis le lâcha complètement. Ce faisant, il tomba par terre, livrant son corps nu à l’homme qui l’observait. Tout se bousculait dans sa tête. D’un côté, elle avait une irrépressible envie de cacher sa nudité, puisqu’elle était terriblement gênée. D’un autre côté, elle voulait que Cailean la désire comme elle le désirait alors elle voulait qu’il la voit nue. Ce fut le désir qui l’emporta et elle enjamba tranquillement le tissu qui entourait ses pieds.

Alors qu’il la reluquait assez évidemment, son maître lui ordonna de tourner sur elle-même. Bien sûr, elle n’était pour lui qu’un objet dont il profiterait, alors il fallait bien qu’il examine la marchandise. Un peu surprise de cet ordre, la cadette de Shola s’exécuta, mais probablement trop vite au goût de l’arachnéen puisqu’il lui demanda de ralentir, ce qu’elle fit, trop habituée à tout de suite obtempérer à ses moindres requêtes. Elle ne put s’empêcher de rougir, encore gênée par cette nudité avec laquelle elle n’était pas à l’aise. Le moment sembla durer une éternité, Cailean semblant se plaire dans la contemplation de son corps. Puis il mit fin au supplice en l’intimant de venir vers lui. La jeune femme attrapa la main qu’il lui tendit et se retrouva contre le corps du magicien, qui plaçait maintenant une main sur sa nuque afin de retenir sa tête alors qu’il l’embrassait. Philomena pouvait sentir la chaleur du corps de l’arachnéen alors que ses lèvres capturaient les siennes. Les mains de la jeune femme s’accrochaient aux vêtements de l’homme pendant qu’il la forçait à bouger pour se diriger vers le lit.

L’ordre qui suivit était à prévoir. Il voulait qu’elle le déshabille. Tachant de ne pas fixer son attention sur les pattes dorsales, elle défit premièrement l’attache de la cape que le mage-guerrier portait en permanence, dévoilant de ce fait ces pattes qu’elle ne voulait pas voir. Elle porta un regard sur elles, avant de se concentrer sur les attaches de la chemise de son maître. Gula les défit lentement, un à un, avec un sérieux qui ne lui était pas habituel. Cailean se chargea lui-même de la retirer, pendant que le regard de la rouquine se porta encore une fois sur les dorsales. Elle ne savait pas si elle pourrait les supporter, jamais les pattes dorsales de son maître avaient fait partie de ses fantasmes. Dans ses rêves, le mage était un humain et non un arachnéen et cette pensée la troublait énormément.

Son amant sembla deviner son trouble puisque, sans prévenir, il la fit basculer assez violemment sur le lit qui était derrière elle et sur lequel elle tomba à la renverse. Il la remonta ensuite sur le lit, toujours avec des mouvements brusques et se pencha au-dessus d’elle. L’arachnéen lui demanda si ses pattes la dégoûtaient. Bien sûr qu’elles la dégoûtaient, cependant elle ne voulait pas l’avouer à son maître, sachant très bien que cela pourrait mettre fin à ce qu’elle avait si ardemment désiré depuis les trois dernières années. C’est pour cette raison qu’elle garda le silence, ne pouvant toutefois pas s’empêcher de tressaillir lorsqu’une patte rugueuse vint à l’encontre de sa peau. Au même moment, alors qu’elle croyait ne plus pouvoir le supporter, une autre vague de désir s’empara d’elle. L’incompréhension pouvait se lire sur son visage. À son dégoût assez prononcé se mélangeait maintenant une envie incontrôlable de sentir Cailean l’embrasser, la toucher, même si c’était avec ces pattes dégoûtantes. Elle le désirait comme elle ne l’avait jamais fait, incluant les quelques instants auparavant où elle avait eu la même réaction. Ce débat intérieur sembla plaire au mage puisqu’il sourit avant de s’emparer à nouveau de sa bouche. Le contact de ses lèvres sur les siennes, même s’il était brusque et sans considération, allumait un feu ardant en elle. Philomena voulait sentir le corps de l’arachnéen contre le sien, si bien qu’elle ondulait sous lui. Elle se forçait à ne pas penser aux pattes rugueuses qui la caressaient assez violemment puisque leurs caresses étaient loin d’être douces. Toutefois, cela restait agréable, pour quelqu’un qui avait été torturé pendant les trois dernières années.

L’arachnéen lui rendit sa bouche et elle en profita pour jeter un regard aux endroits de son corps que les pattes avaient touchées. Elle retint son souffle lorsqu’elle vit les égratignures sur ses bras. En embrassant Cailean, elle avait ressenti une certaine douleur, mais elle était loin d’imaginer que cela aurait un tel résultat. Son maître lui demanda s’il la dégoûtait, une fois de plus. Elle savait qu’elle ne pourrait se dérober cette fois. Que lui dire? Elle ressentait un désir grandissant pour lui, un désir qu’elle tenait à assouvir. Toutefois, elle ne pouvait pas renier le dédain qu’elle avait pour les pattes. Que dire? « Je.. Je ne sais pas maître. Vous m’attirez, mais vos pattes me repoussent. » Elle inspira. Avait-elle supporté toutes ces douleurs pour abandonner maintenant? Certainement pas. « Vous savez bien que je vous appartiens et que je vous obéirai. » En parlant, elle avait posé ses mains sur les biceps de son maître. Comme il était bon de pouvoir enfin le toucher. « Je suis vôtre. »
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MessageSujet: Re: Feel the pain and never forget your master [Philomena]   Feel the pain and never forget your master [Philomena] EmptySam 28 Jan - 20:08

L'hésitation qu'elle mis pour lui répondre lui plut. Son sourire s'accentuant, se faisant moqueur. Repousser? Allons, il était évident qu'elle était dégoûtée. Il avait bien vu son regard sur les légères marques qu'il avait sur sa peau. Cela guérirait vite. Et ce n'était que le début... Elle reprit la parole, et Cailean s'apprêtait à la punir, mais s'interrompit en entendant ces mots, qui lui procurèrent un long frisson de satisfaction. Oui, elle lui appartenait, elle lui obéirait. Leurs yeux ancrés l'un dans l'autre, il sourit, moqueur et arrogant, alors qu'elle déclarait être sienne. « Bien sûr que tu l'es, Philomena. Et tu le seras bien plus encore sous peu... » Une lueur indescriptible pour une non-initiée brillait dans son regard. Ce genre de désir cruel qui laissait présagé qu'il ne connaissait rien de l'amour - ce qu'elle savait -, mais aussi que la suite serait particulièrement... désagréable? Ou serait-elle agréable? Les deux, il allait la torturer comme jamais. Elle allait vouloir que tout s'arrête, mais qu'il poursuive. Oh que oui! Le plan ultime visant l'abandon corps et âme de ce pauvre être.

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MessageSujet: Re: Feel the pain and never forget your master [Philomena]   Feel the pain and never forget your master [Philomena] EmptyVen 10 Fév - 11:18

Philomena ne savait plus du tout quoi penser. Entre répulsion, dégoût et désir, tout se confondait dans son esprit sans même qu’elle puisse essayer de faire un tri. Comme depuis les trois dernières années, elle se méfiait de Cailean, elle en avait même peur, mais d’un autre côté, elle l’aimait – du moins c’est ce qu’elle croyait, puisqu’à vrai dire ce n’était qu’une forte attirance, persuadée que toutes les douleurs que lui infligeait son maître étaient en fait une démonstration d’affection. Dans les yeux de son amant, brillait une lueur ténébreuse, une lueur qu’elle n’avait jamais aperçue dans ses yeux. Que cela signifiait-il? Elle n’en avait sérieusement aucune idée. Toutefois, comme depuis qu’elle s’était volontairement mise à son service, il allait l’éduquer. Il allait la rendre plus puissante. N’était-ce pas le but de toute cette aventure, toute cette douleur, cette frayeur et ces tortures? La rendre plus forte? Bien sûr, elle ignorait les véritables desseins de son être. Gula avait certes perdu de sa naïveté d’autrefois, mais en ce qui concernait l’arachnéen, elle refusait de s’avouer la vérité, préférant vivre dans son monde de fantasme. Elle allait bientôt découvrir que la vérité ne serait pas aussi belle.

Ouin, faut pas lire si vous avez une âme sensible:


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MessageSujet: Re: Feel the pain and never forget your master [Philomena]   Feel the pain and never forget your master [Philomena] EmptyJeu 16 Fév - 18:55

Âme sensible s'abstenir, contient de la violence et du sexe:
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