Forum RPG médiéval-fantastique inspiré de la série Les Chevaliers d'Émeraude d'Anne Robillard |
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| Feel the pain and never forget your master [Philomena] | |
| | Auteur | Message |
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| Sujet: Feel the pain and never forget your master [Philomena] Ven 2 Déc - 12:06 | |
| C'était médiocre. Sa chambre était vraiment médiocre. Mais Cailean en avait une. Un petit lit, dur, des draps rêches et des meubles bas de gamme. Mais cela changerait. Il avait confiance; tout ce qu'il devait faire était de prouvé sa valeur. Et cela viendrait bien assez tôt. En fait, il était à Irianeth depuis maintenant une semaine. Son arrivée avait été plutôt particulière. Le jeune apprenti-seccyeth - car tel était son titre - les avait laissé, Philomena et lui-même, à deux seccyeth de plus grande envergure, qui les avait mené à leur roi, au vu de leurs titres et capacités intéressantes. Ainsi, il avait rencontré Jayson pour la première fois. Cet homme... il y avait tant à dire, et si peu à la fois. Il n'en connaissait pas grand chose, mais il lui avait paru si... si digne! Chassant les gardiens, il lui avait face et l'avait interrogé lui-même, et le mage s'était montré parfaitement à l'aise, révélant qu'il venait de Shola, dont la jeune femme en était une princesse, qu'il travaillait en tant que mage guerrier, qu'il chassait un rénégat, qu'il détestait le roi Pride et ne souhaitait jamais revivre le traitement ignoble qu'il subissait là-bas.
Ses capacités y étaient sous-estimé, il était constamment surveillé, on ne lui confiait que des menues tâches, lui qui était un si bon traqueur et chasseur, qui pouvait capturer tout ce qu'il désirait. Il omis de mentionner ses tendances cannibales devant son apprentie, mais il se doutait que le roi le saurait tôt ou tard. Il ne voulait rien masquer. De toute façon, il lui semblait qu'il ne pouvait pas mentir. Ce n'est qu'avec le recul qu'il comprit que quelque chose d'autre était en jeu, car il n'avait même pas réfléchit à ses réponses et simplement débité les réponses, ce qui n'était pas son genre, lui qui était si réfléchi! Mais de là à comprendre réellement comment le roi en était venu à cela... c'était autre chose. Il n'avait pas été intimidé, certes non! C'était... dans le creux du ventre, comme si tout devait sortir. Il avait eut l'impression de se confier, ce qui l'avait certes rendu mal à l'aise.
Mais le roi avait accepté. Tout bonnement. Cailean avait juré de lui être loyal s'il le prenait sous son aile, lui assurant qu'il pouvait disposer de la princesse. Ainsi, il était désormais le mage guerrier du roi d'Irianeth, et en une semaine, il en parlait presque parfaitement la langue, ayant fortement étudié le sujet. Philomena avait été placée en prison, le temps que Jayson prenne sa décision et, aujourd'hui, l'arachnéen avait droit à la faveur qu'il avait demandé : Voir Philomena une dernière fois avant que la décision sur son avenir ne fut prise. Jetant un dernier oeil sur cette pièce qu'il espérait voir s'agrandir et se... s'anoblir, il sortit dans le couloir pour se diriger vers les dongeons. On le surveillait, il en avait conscience, on l'avait à l'oeil, mais il sentait qu'il avait la confiance du roi, et ne souhaitait en rien s'en défaire. Après tout, ils avaient été honnêtes l'un envers l'autre. Cailean pouvait rester, mais il allait devoir faire ses preuves, ce qui n'était pas un problème pour le sorcier.
Après être descendu dans l'humidité des geôles, le demi-incube s'arrêta devant la cellule de la princesse. Elle avait tout de même droit à un certain confort, un petit lit, à peine moins confortable que le sien, un pot de chambre, une table et une chaise. Outre l'humidité, ce n'était pas particulièrement étouffant. Mais il devinait qu'il y avait des cellules bien pire que celle-ci. L'ordre semblait déjà avoir été donné, car on lui ouvrit la porte sans lui poser de question. Tendant la main vers son apprentie, le mage attendit qu'elle vienne à lui, et eut un sourire amusé lorsqu'il hésita à prendre sa main. « Allons, Philomena. Venez. » l'encouragea-t-il. Il fit un pas pour saisir la main qu'elle avait levé, incertaine, et la posa sur son bras qu'il passa par-dessus le sien.
Elle avait précédemment été lavé, et sentait même presque bon. Elle portait une robe tout simple qui ne cachait pas grand chose par sa couleur pâle. Il la guida ainsi jusqu'à ses propres appartements. En chemin, il prit la peine de lui dire : « Ne vous inquiétez pas, je ne pense pas qu'il vous fera exécuté. Il semble vous porter un intérêt certain, par votre titre. Il ne devrait pas tardé à prendre sa décision. » Il s'abstint de commenter sa propre situation. Il était visible qu'il était hors de toute inquiétude, même si les gardes qu'il croisait le regardait avec suspicion. Il ne pouvait tout de même pas se retrouver entièrement libre lors de son arrivée! C'était naturel, et il ne s'en offensait nullement. C'était déjà moins pire qu'à Shola, ironiquement.
Il ouvrit finalement la porte de son petit appartement. En fait, c'était plutôt une chambre. La couleur des murs étaient ternes, il n'y avait aucune décoration, le lit double à l'armature de fer était posé contre un mur et une penderie ainsi qu'une table complétait l'ameublement. « C'est un logement temporaire. » fit-il alors qu'il lâchait son bras et s'adossait à la table. Mettant son poids sur un jambe, il croisa la cheville gauche par-dessus la droite, et croisa ses bras, en l'observant. Elle n'avait pas l'air certaine de ce qu'elle faisait ici. « Ne vous aies-je pas dit que votre bonne conduite serait récompensée? Vous avez brillamment garder le silence pendant mon interrogatoire et n'avez répondu qu'aux questions s'adressant à vous. » Il sourit, un sourire arrogant et moqueur. Il était difficile de savoir ce qu'il avait en tête.
Se redressant, il s'approcha d'elle, elle ne recula pas. Il attrapa une mèche de cheveux qu'il tortilla doucement autour de son doigt, comme elle le faisait elle-même si souvent, et la porte à son nez pour en humer l'odeur fraîche. Il laissa ensuite tomber les cheveux et posa sa main droite sur sa mâchoire, le pouce sur sa joue, l'index derrière son oreille, et il souleva son visage pour qu'elle lui fasse face. Son autre main se glissa sur sa hanche. Son regard n'avait rien de tendre, mais il régnait certes un certain désir. Elle voulut parler et il l’interrompit. « Chuuut. Vous êtes beaucoup plus agréable lorsque vous vous taisez. » Suite à quoi il se pencha et posa ses lèvres sur les siennes. Appréciant sa stupeur et son désarrois. Elle ne s'y attendait certainement pas, mais il sentait sa tension. Au fond, elle l'avait toujours espéré. Elle ne se refusait pas, ne se dérobait pas. Son baiser fut dur, et exigeant. Se redressant, sans par contre la relâcher, il la regarda à nouveau. Observant ses réactions. |
| | | Philomena Époux(se) de Roi(Reine)
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| Sujet: Re: Feel the pain and never forget your master [Philomena] Dim 11 Déc - 17:05 | |
| Après l’immonde promenade à l’intérieur du dragon, Nova les avait laissés, Cailean et elle, entre les mains de ce qui semblaient être ses supérieurs. Ils eurent droit à une autre balade, mais cette fois à dos de dragon, et après un long voyage on les mena devant celui qui se faisait appeler le roi d’un royaume qu’on nommait Irianeth. Ils furent aussitôt laissés seuls avec le roi, qui s’intéressa d’abord à son maître. Pendant l’interrogatoire de ce dernier, la princesse de Shola tint sa langue, regardant fixement le plancher de la salle du trône. Le mage-guerrier lui avait ordonné de se taire, de ne surtout pas être insolente et de répondre seulement lorsqu’on s’adressait à elle. Elle avait trouvé cela incroyablement difficile, elle qui normalement s’amusait à lancer des commentaires sarcastiques et souvent insultants, ne s’inquiétant très peu des réactions des autres. Toutefois, elle savait que Cailean mettait ses menaces à exécution et elle savait aussi de quoi il était capable. Ses heures passées dans le noir lui revint à l’esprit alors qu’elle esquissait un léger sourire. Il avait fait tout cela pour qu’elle devienne ce qu’elle attendait de lui. Lorsqu’elle le deviendrait, il l’aimerait, il voudrait être avec elle, il la désirerait. C’était ce qu’elle se disait pour passer à travers ces heures sombres où elle souffrait plus qu’autre chose. Cependant, son maître ne l’avait pas seulement menacée, il lui avait aussi promis une récompense si elle se tenait bien et c’était à cela qu’elle se raccrochait pour ne pas donner à ce roi une bonne dose d’illusion ou bien le gratifier d’un commentaire sur le manque d’extravagance de son château.
Lorsque vint son tour, elle se surprit à répondre la vérité à toutes les questions du monarque. Le mage-guerrier avait déjà décliné son identité, lui apprenant qu’elle était la princesse cadette du royaume de Shola et cela sembla bien intéresser le dirigeant d’Irianeth. Elle lui parla ensuite de sa fonction dans le royaume, glissa quelques mots sur ses frères et sœurs et lui répondit franchement lorsqu’il l’interrogea sur son don. Il fut ensuite décrété qu’elle serait logée en prison pendant qu’il prenait sa décision à son sujet, alors que Cailean se méritait de circuler en liberté - surveillée, il va de soi, après tout il était encore un étranger et devait faire ses preuve - dans le château. Gula ravala sa rage alors qu’on la traînait vers les donjons, loin de son maître et surtout, se sentant soudainement très loin de sa patrie. Qu’adviendrait-il de son destin? Allait-elle croupir en prison pour le reste de sa vie? Être exécutée? Quoi qu’il en soit, elle n’allait pas donner à ce roi le plaisir d’être responsable de sa mort. Son maître lui avait fait promettre de rester sage, mais ce qu’il ignorait ne lui ferait pas de tort à elle.
Cela faisait maintenant quelques jours qu’elle croupissait dans les donjons infâme du château d’Irianeth. Curieusement, elle n’était pas si mal logée, comme si on accordait une certaine considération à son titre, même s’il ne lui était pas d’une grande utilité dans cet endroit. Tout d’abord, Philomena avait été dégoûté par la sobriété des lieux, elle qui adorait l’excès en toute chose. On lui avait retiré ses quelques bijoux d’or et de pierres précieuses et, bien qu’elle n’était pas mal nourrie, elle ne mangeait pas à sa faim, bien que sa faim était assez démesurée, considérant son penchant pour la gourmandise. Elle avait droit, dans sa cellule, à un petit lit aux couvertures rêches, à une table et une chaise ainsi qu’à un pot de chambre. Ses draps en satin, son très grand lit baldaquin, ses couvertures en fourrure lui manquaient beaucoup. Toutefois, ce qui l’énervait le plus dans cette situation était qu’elle s’ennuyait. Profondément. Non pas de ses frères et soeurs ou même de Cailean. Elle n’avait absolument rien à faire pour passer le temps et cela la rendait encore plus dérangée qu’elle ne l’était déjà. De plus, on l’avait mis en cage alors que c’était ce qu’elle cherchait le plus à fuir. Ainsi, la rouquine passait son temps à s’amuser à jouer dans la tête de ses geôliers, très subtilement, afin qu’ils ne se rendent pas compte qu’elle était l’auteure des sensations qu’ils éprouvaient et surtout pour qu’on ne rapporte pas à son maître – qui ne semblait pas vraiment se soucier d’elle puisqu’il n’était même pas passé la voir une fois – qu’elle ne restait pas sage comme il l’avait ordonné.
Le matin même, on l’autorisa à sortir de sa cage de fer pour la guider vers une bassine en bois remplie d’eau – froide – et savonneuse. Deux servantes s’approchèrent alors d’elle et commencèrent à lui donner un bain, alors que ses gardes se délectaient de la vue. Se présenta alors devant elle la parfaite occasion de s’amuser un peu. Regardant langoureusement l’un de ses geôliers, elle tortilla une mèche de ses cheveux roux mouillés autour de son index gauche. « Je m’ennuie, viens jouer avec moi. » Bien sûr, comme elle ne parlait pas un traître mot de la langue impériale, l’homme ne comprit pas ce qu’elle lui dit. Ainsi, elle lui fit signe d’approcher avec sa main droite alors que les deux femmes continuaient de passer une éponge rude sur son corps. Le gardien s’approcha du rebord de la bassine d’eau. Alors qu’il approchait sa main pour toucher sa poitrine, elle se concentra et utilisa son pouvoir pour lui donner l’impression qu’il brûlait sur un bûcher. Elle ne corrompit pas seulement son toucher, mais aussi sa vue et son odorat, faisant en sorte qu’il voyait vraiment les flammes et sentait la fumée qui se dégageait du feu. L’homme hurla en bougeant dans tous les sens pour se débarrasser des flammes. Philomena éclata alors de rire, ce qui mit fin à l’illusion.« Meilleure chance la prochaine fois, mon coeur. » Le gardien, furieux, la gifla avec force, ce qui ne fit que provoquer une plus grande hilarité chez la princesse déchue. Sous le coup de la gifle, sa lèvre supérieure s’était fendue et les deux femmes jetèrent un regard furieux à l’homme avant d’essuyer le sang qui coulait de la plaie. Lorsqu’elle fut propre, on l’obligea à enfiler une robe d’un tissu très léger et très pâle puis on la reconduit à sa cellule.
Gula était étendue sur le dos, regardant le plafond lorsqu’elle entendit la porte de sa cellule s’ouvrir. Instinctivement, elle se prépara à lancer un quelconque commentaire vexant lorsque Cailean entra dans son champ de vision, ce qui lui cloua le bec sur le champ. Que faisait-il ici? Cela faisait des jours qu’elle croupissait dans cette satanée cage et il n’avait pas daigné lui rendre visite une seule fois. Lentement, elle se redressa, s’assoyant de ce fait sur son lit, tout en continuant de regarder son maître. Il tendit alors la main vers elle. Sur ce signe, la jeune femme se mit sur ses pieds et s’approcha doucement du mage-guerrier. Elle tendit sa main, mais la garda en suspension dans l’air, se demandant quel était le but de sa visite dans sa cellule. Était-ce vraiment réel ou était-ce une quelconque punition pour son petit jeu du matin? Quoi qu’il en soit, l’homme s’empara de sa main et la guida hors de sa cage pour ensuite se diriger vers les étages supérieurs, quittant de ce fait les donjons.
Philomena garda un silence inhabituel pendant tout le temps que dura le trajet, même lorsque Cailean lui signifia de ne pas s’inquiéter de sa sentence. Sans doute ne serait-elle pas exécutée. Une certaine pression se relâcha sur sa poitrine et elle inspira profondément. La dernière chose qu’elle voulait était d’être exécutée en contrée étrangère. Son maître la mena dans ce qui semblait être ses appartements, qui étaient beaucoup moins luxueux que ceux qu’il avait jadis à Shola. N’y avait-il pas la moindre once de richesse dans ce foutu château? N’était-ce que sobriété par-dessus sobriété? Cela en était presque décourageant. Oh, c’était un logement temporaire? Peut-être y avait-il de l’espoir alors. La princesse de Shola se demandait vraiment ce qu’elle faisait ici, avec son maître, dans cette chambre minuscule. Il avait toujours été clair qu’elle le dégoûtait et qu’il n’était nullement intéressé à entretenir une relation autre que celle de maître qui aimait bien châtier son élève. Il s’adossa à une table et la regarda. La jeune femme inspira et tenta de garder son regard vers le sol, question de ne pas le provoquer. Elle le trouvait terriblement séduisant, même si l’image de ses autres pattes jaillissait toujours dans son esprit. Il avait récupéré une cape, qui cachait ses dorsales pour le moment. Ainsi, elle ressentait à cet instant pour son maître une très grande attirance mêlée à une certaine frayeur accompagnée d’une légère touche de dégoût. Après tout, il avait été le premier arachnéen qu’elle avait croisé dans sa vie et elle l’avait fréquenté pendant des années sans même savoir ce qu’il était vraiment . Son maître reprit la parole, lui offrant même un compliment. Cela était bien rare qu’il lui en faisait un et un air de surprise s’afficha sur le visage de la rouquine. Allait-il vraiment la récompenser pour lui avoir obéit? Jamais elle n’avait été récompensée pendant tout son apprentissage, cela allait être une première. Lorsqu’il s’approcha d’elle, elle déglutit. Un mélange de désir, d’excitation et de peur s’emparait de ses entrailles. Il s’empara de l’une des mèches de ses cheveux fraîchement lavés, la tortilla autour de son doigt avant de la humer. Lorsqu’il releva son visage, elle n’osa pas tout de suite croiser son regard et elle sursauta légèrement lorsque l’autre main de son maître se posa sur sa hanche. « Maître, je ne compr.... » Gula ne put terminer sa phrase, puisqu’il l’intima de se taire. Cailean posa alors ses lèvres sur les siennes et elle ne put s’empêcher de figer pendant quelques secondes. Est-ce que cela se déroulait vraiment ou bien quelqu’un était en train de la torturer en jouant dans sa tête? Cela ne serait pas la première fois. Elle avait tellement désiré que cela se produise qu’elle ne pouvait s’empêcher de penser que cela n’était pas réel. Le baiser de Cailean fut exactement comme elle se l’était imaginé : Dur, sans aucune douceur, exigeant et surtout pressant. Elle se doutait que si elle était là en ce moment, c’était pour le plaisir du mage-guerrier et non pour le sien.
L’arachnéen mit fin au contact de leurs lèvres et la regarda. Cette fois, elle osa croiser son regard et il put bien y lire l’incompréhension qui régnait dans son esprit. Toutefois, le désir s’était aussi emparé de son corps, ce qui provoquait de légers frissons sur toute la surface de sa peau. Allait-il s’arrêter là ou irait-il plus loin? Après tout, Philomena ne s’était jamais aventurée plus loin dans les jeux du corps que quelques baisers. Elle ignorait complètement comment la suite devait se dérouler. De plus, comme Cailean était quelqu’un d’exigeant, elle ne voulait en rien lui déplaire, de peur qu’il ne veuille plus d’elle. « Maître, je suis honorée que vous m’accordiez cette considération. Je.. je ne vous décevrai pas. » Elle ne savait pas quoi dire de plus, de peur de le fâcher. La jeune femme n’osait pas prendre les devants, sachant très bien à quel point son maître détestait qu’elle agisse sans le consulter. Ses lèvres étaient sèches et avides de retrouver le contact de celles du mage. Elle passa doucement sa langue sur sa lèvre inférieure. La main de Cailean irradiait d’une chaleur intense qui passait au travers de sa légère robe. Que devait-elle faire de ses mains? Pouvait-elle se permettre de le toucher? Après tout, à leur première rencontre, elle se l’était permis. Toutefois, c’était avant qu’elle devienne son apprentie.
Lentement, elle plaça sa main droite sur le biceps gauche de l’arachnéen alors que sa main gauche vint se poser sur sa poitrine. Elle inspira profondément, essayant de ne pas penser aux pattes qui se cachaient sous la cape. Étonnement, elle n’avait aucune réplique cinglante à prononcer, preuve qu’elle comprenait, pour une fois, l’importance de la situation. Si elle gaffait maintenant, elle savait que cette chance ne se reproduirait jamais.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Feel the pain and never forget your master [Philomena] Ven 23 Déc - 22:36 | |
| Cailean ne put qu'esquisser un sourire satisfait en avisant l'air troublé qui siégeait sur ce joli visage. Elle le désirait aussi, et c'était bien ainsi, mais sans doute pas assez. Il sentait, avec le regard quasi inconscient qu'elle glissa vers ses hanches, qu'elle craignait l'intervention de ses pattes dorsales. Chose intéressant d'ailleurs. Son non-verbal parlait sans doute bien plus qu'elle ne le pensait. « Je sais que tu ne me décevras pas. Tu ne pourras pas te le permettre, de toute façon... » fit-il doucement, la voix suave. Passant soudainement au tutoiement. Pas besoin de rester formel quand on connaissait la suite des événements... il n'allait pas en rester à ce simple baiser. Elle n'en avait visiblement pas l'intention, car elle se rapprocha plus intimement de lui. Il la regarda de haut, ravi de l'initiative. Les mains sur ses hanches, il se pencha pour l'embrasser à nouveau durement.
Reculant d'un pas, le demi-arachnéen la considéra, levant le menton, l'air amusé, tout en ayant une étincelle de désir. « Déshabilles-toi. Lentement. » Il retourna, à reculons, s'appuyer contre son bureau, en croisant ses bras sur sa poitrine pour l'observer. Il haussa un sourcil, comme elle ne s'exécutait pas tout de suite. « Allez! Il y a si peu de choses que je n'ai pas encore vu de ce corps. Laisses-moi te regarder. » Avec des mouvements lents, et hésitants, elle obtempéra. Le regard du sorcier se fit gourmand, qui sembla plaire à la jeune fille qui se fit plus langoureuse. Se faisant, il activa son pouvoir d'incube afin de lui procurer plus de frissons et de désir. Elle devait ressentir une bouffée de chaleur et un élan vers lui. « Enlèves tout. » ajouta-t-il doucement, attentif à chacun de ses mouvements.
Elle avait réellement un joli corps. Des courbes à la bonne place, une certaine maigreur du à son incarcération, mais rien de profondément repoussant. « Tournes sur toi-même. Non, plus lentement. » lui adressa-t-il en l'observant attentivement. « Viens ici, maintenant. » ordonna-t-il ensuite. Il tendit une main pour qu'elle l'attrape et, dès qu'elle posa ses doigts sur les siens, il la tira vers lui, glissa une main derrière sa nuque et approcher ses lèvres des siennes dans une étreinte brutale, mais marquée par le désir qu'ils éprouvaient tous deux. Il se redressa ensuite, sans quitter ses lèvres, et la fit reculer, avant de s'arrêter debout près du lit. « Maintenant, déshabilles-moi. » Et elle s'exécuta. Lorsque ses pattes furent parfaitement dénudées, sa cape au sol, et sa chemise suivant peu après - il la retira lui-même après qu'elle eut défait les agrafes - il avisa comme elle semblait hésitante et dégoûtée par cette vue.
Sans attendre qu'elle en vienne à son pantalon, il la poussa brutalement, la faisant tomber sur le lit qui lui faucha les genoux. Plaçant son propre genou entre ses jambes, il la remonta tout aussi brusquement sur le lit et se pencha au-dessus d'elle. « Elles te dégoûtent, pas vrai? » demanda-t-il, frôlant la peau délicate avec le poil rêche de ses pattes qui s'allongeait pour toucher cette douceur toute royale. En même temps, il poussait les hormones pour l'attirer encore plus vers lui. Il sentait comme ces sensations contraires la tourmentaient. Comment pouvait-elle être autant dégoûtée par ce toucher tout en en étant excitée? Il aimait bien ce nouveau petit jeu. Son sourire s'accentua sur son visage alors qu'il se penchait pour lui voler à nouveau violemment sa bouche. Son corps ondulait sous les caresses rugueuses qui lui grafignaient la peau. « Dit-le moi, Philomena. Je te dégoûtes? » Il plongea son regard dans le sien, excité par le trouble qu'il provoquait en elle.
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| | | Philomena Époux(se) de Roi(Reine)
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| Sujet: Re: Feel the pain and never forget your master [Philomena] Mar 24 Jan - 14:46 | |
| Ce que ressentait Philomena à cet instant précis ne pouvait pas se décrire. Cela faisait maintenant trois ans qu’elle attendait cet instant précis. Trois ans qu’elle se pliait aux moindres volontés de Cailean pour qui daigne enfin l’aimer. Bien sûr, elle n’était pas dupe. Ce n’était pas un amour véritable, il s’agissait de passion passagère, de jeux du corps et de pulsions à évacuer, toutefois, c’était, pour la princesse de Shola, ce qui se rapprochait le plus d’une démonstration d’affection de la part d’un autre homme que ses frères. Elle vivait une sorte de fantasme, toutefois il s’agissait en fait de la réalité. Et la réalité, bien qu’excessivement excitante, était aussi un peu répugnante. Dans tous les fantasmes qu’elle avait eus à propos de ce moment, son maître ne ressemblait pas à une araignée. C’est pour cette raison que la rouquine, bien qu’attirée par le magicien, ne pouvait s’empêcher de jeter des regards à ses pattes dorsales. Lorsque les lèvres de l’homme rencontrèrent une fois de plus les siennes, Gula oublia momentanément ses réflexions. Les baisers de son maître étaient à son image. Durs, en contrôle, exigeant. En parfaite élève, elle s’y pliait sans se plaindre, trop captivée par les frissons qui parcouraient son corps à chaque contact.
Cailean mit fin au baiser puis recula, jusqu’à s’accoter sur le bureau qui était derrière lui, les bras croisés. L’ordre qu’il lui donna la surprit un peu, elle qui croyait que cela prendrait un peu plus de temps avant qu’il ne lui ordonne. Cependant, elle savait que son maître ne faisait pas dans la romance et dans la sensualité. Toutes ses heures d’enfermement le lui avaient appris. De plus, ce n’était pas ce que la princesse désirait. On ne pouvait désirer quelqu’un comme le magicien guerrier et rêver d’un acte sexuel qui se déroulerait tout en douceur et en amour. Non. C’était purement physique, dur, violent même. Sachant pertinemment que son maître détestait qu’on le fasse attendre Philomena commença alors à défaire les lacets qui serraient sa robe au niveau de la poitrine. L’arachnéen venait de la presser puisqu’elle n’avait pas encore commencé à s’exécuter. En fait, il avait totalement raison, il avait déjà pratiquement tout vu de son corps. Toutefois, jamais elle ne s’était complètement dénudée devant lui et cela la gênait. Après tout, elle ne s’était jamais vraiment dénudée devant d’autres personnes que ses servantes. Toutefois, elle savait qu’elle devait obtempérer sinon elle serait punie. Comme elle demeurait une prisonnière, on ne lui avait pas fourni de vêtements somptueux, tout comme on n’avait pas cru bon de lui fournir des sous-vêtements. Ainsi, elle était complètement nue sous cette robe déjà très transparente. Ainsi, pour satisfaire celui qui allait sans doute être son amant, elle tira lentement sur le lacet de cuir qui retenait le tissu. Gula fit tout pour que ses gestes ne semblent pas hésitants, mais elle ne pouvait pas tromper le magicien. Elle était terriblement nerveuse et les pattes dorsales qu’elle ne pouvait s’empêcher de regarder la mettaient mal à l’aise.
La rouquine inspira profondément lorsqu’elle laissa tomber le lacet par terre. Déjà, sa robe se faisait plus ample, découvrant presqu’aussitôt son épaule droite. Elle osa un regard sur Cailean et elle put croiser un regard gourmand qui lui redonna confiance. Il semblait réellement la désirer! Un peu plus sûre d’elle, Philomena passa doucement sa main gauche sur son épaule dénudée, question de se faire désirer quelques instants. Peut-être était-ce le fait qu’elle sentait que son maître la désirait, mais elle se mit à ressentir une très forte chaleur au creux de son ventre et qui irradiait maintenant tout son corps. Elle ne put s’empêcher de regarder le magicien une fois de plus. Elle le désirait tellement. Ce feu, au fond de son ventre, semblait la consumer et tout dans son être lui criait de tout faire pour plaire à l’homme, non pas parce qu’elle avait peur d’être punie, mais parce qu’elle ressentait un désir comme elle ne l’avait jamais ressenti. Et seuls les dieux savaient que depuis les trois dernières années, elle était envahie par ce désir. Cependant, jamais il ne s’était manifesté de manière aussi intense. Si ce n’était qu’elle savait qu’elle ne devait pas lui désobéir, elle se serait probablement jetée sur lui pour l’embrasser passionnément. Comme elle avait envie de le toucher.
La voix de Cailean se fit entendre. Il voulait qu’elle enlève tout. Ainsi, sa main qui ne faisait que caresser sa propre peau, se saisit du bout de tissu qu’elle fit alors glisser vers le bas de son bras, jusqu’à ce qu’il soit complètement dégagé. L’encolure de la robe, sans le lacet de cuir qui retenait le tout, était très large, ce qui lui permettait de la retirer vers le bas. Une fois son bras droit libéré, elle se servit de sa main droite pour faire de même avec son bras gauche. La princesse retenait toujours le tissu afin qu’il recouvre sa poitrine, désirant que son maître se languisse le plus possible d’elle. C’était le seul pouvoir qu’elle pensait avoir sur lui pour le moment. Doucement, elle fit glisser le tissu pâle sur son ventre, découvrant de ce fait sa poitrine, puis le lâcha complètement. Ce faisant, il tomba par terre, livrant son corps nu à l’homme qui l’observait. Tout se bousculait dans sa tête. D’un côté, elle avait une irrépressible envie de cacher sa nudité, puisqu’elle était terriblement gênée. D’un autre côté, elle voulait que Cailean la désire comme elle le désirait alors elle voulait qu’il la voit nue. Ce fut le désir qui l’emporta et elle enjamba tranquillement le tissu qui entourait ses pieds.
Alors qu’il la reluquait assez évidemment, son maître lui ordonna de tourner sur elle-même. Bien sûr, elle n’était pour lui qu’un objet dont il profiterait, alors il fallait bien qu’il examine la marchandise. Un peu surprise de cet ordre, la cadette de Shola s’exécuta, mais probablement trop vite au goût de l’arachnéen puisqu’il lui demanda de ralentir, ce qu’elle fit, trop habituée à tout de suite obtempérer à ses moindres requêtes. Elle ne put s’empêcher de rougir, encore gênée par cette nudité avec laquelle elle n’était pas à l’aise. Le moment sembla durer une éternité, Cailean semblant se plaire dans la contemplation de son corps. Puis il mit fin au supplice en l’intimant de venir vers lui. La jeune femme attrapa la main qu’il lui tendit et se retrouva contre le corps du magicien, qui plaçait maintenant une main sur sa nuque afin de retenir sa tête alors qu’il l’embrassait. Philomena pouvait sentir la chaleur du corps de l’arachnéen alors que ses lèvres capturaient les siennes. Les mains de la jeune femme s’accrochaient aux vêtements de l’homme pendant qu’il la forçait à bouger pour se diriger vers le lit.
L’ordre qui suivit était à prévoir. Il voulait qu’elle le déshabille. Tachant de ne pas fixer son attention sur les pattes dorsales, elle défit premièrement l’attache de la cape que le mage-guerrier portait en permanence, dévoilant de ce fait ces pattes qu’elle ne voulait pas voir. Elle porta un regard sur elles, avant de se concentrer sur les attaches de la chemise de son maître. Gula les défit lentement, un à un, avec un sérieux qui ne lui était pas habituel. Cailean se chargea lui-même de la retirer, pendant que le regard de la rouquine se porta encore une fois sur les dorsales. Elle ne savait pas si elle pourrait les supporter, jamais les pattes dorsales de son maître avaient fait partie de ses fantasmes. Dans ses rêves, le mage était un humain et non un arachnéen et cette pensée la troublait énormément.
Son amant sembla deviner son trouble puisque, sans prévenir, il la fit basculer assez violemment sur le lit qui était derrière elle et sur lequel elle tomba à la renverse. Il la remonta ensuite sur le lit, toujours avec des mouvements brusques et se pencha au-dessus d’elle. L’arachnéen lui demanda si ses pattes la dégoûtaient. Bien sûr qu’elles la dégoûtaient, cependant elle ne voulait pas l’avouer à son maître, sachant très bien que cela pourrait mettre fin à ce qu’elle avait si ardemment désiré depuis les trois dernières années. C’est pour cette raison qu’elle garda le silence, ne pouvant toutefois pas s’empêcher de tressaillir lorsqu’une patte rugueuse vint à l’encontre de sa peau. Au même moment, alors qu’elle croyait ne plus pouvoir le supporter, une autre vague de désir s’empara d’elle. L’incompréhension pouvait se lire sur son visage. À son dégoût assez prononcé se mélangeait maintenant une envie incontrôlable de sentir Cailean l’embrasser, la toucher, même si c’était avec ces pattes dégoûtantes. Elle le désirait comme elle ne l’avait jamais fait, incluant les quelques instants auparavant où elle avait eu la même réaction. Ce débat intérieur sembla plaire au mage puisqu’il sourit avant de s’emparer à nouveau de sa bouche. Le contact de ses lèvres sur les siennes, même s’il était brusque et sans considération, allumait un feu ardant en elle. Philomena voulait sentir le corps de l’arachnéen contre le sien, si bien qu’elle ondulait sous lui. Elle se forçait à ne pas penser aux pattes rugueuses qui la caressaient assez violemment puisque leurs caresses étaient loin d’être douces. Toutefois, cela restait agréable, pour quelqu’un qui avait été torturé pendant les trois dernières années.
L’arachnéen lui rendit sa bouche et elle en profita pour jeter un regard aux endroits de son corps que les pattes avaient touchées. Elle retint son souffle lorsqu’elle vit les égratignures sur ses bras. En embrassant Cailean, elle avait ressenti une certaine douleur, mais elle était loin d’imaginer que cela aurait un tel résultat. Son maître lui demanda s’il la dégoûtait, une fois de plus. Elle savait qu’elle ne pourrait se dérober cette fois. Que lui dire? Elle ressentait un désir grandissant pour lui, un désir qu’elle tenait à assouvir. Toutefois, elle ne pouvait pas renier le dédain qu’elle avait pour les pattes. Que dire? « Je.. Je ne sais pas maître. Vous m’attirez, mais vos pattes me repoussent. » Elle inspira. Avait-elle supporté toutes ces douleurs pour abandonner maintenant? Certainement pas. « Vous savez bien que je vous appartiens et que je vous obéirai. » En parlant, elle avait posé ses mains sur les biceps de son maître. Comme il était bon de pouvoir enfin le toucher. « Je suis vôtre. »
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Feel the pain and never forget your master [Philomena] Sam 28 Jan - 20:08 | |
| L'hésitation qu'elle mis pour lui répondre lui plut. Son sourire s'accentuant, se faisant moqueur. Repousser? Allons, il était évident qu'elle était dégoûtée. Il avait bien vu son regard sur les légères marques qu'il avait sur sa peau. Cela guérirait vite. Et ce n'était que le début... Elle reprit la parole, et Cailean s'apprêtait à la punir, mais s'interrompit en entendant ces mots, qui lui procurèrent un long frisson de satisfaction. Oui, elle lui appartenait, elle lui obéirait. Leurs yeux ancrés l'un dans l'autre, il sourit, moqueur et arrogant, alors qu'elle déclarait être sienne. « Bien sûr que tu l'es, Philomena. Et tu le seras bien plus encore sous peu... » Une lueur indescriptible pour une non-initiée brillait dans son regard. Ce genre de désir cruel qui laissait présagé qu'il ne connaissait rien de l'amour - ce qu'elle savait -, mais aussi que la suite serait particulièrement... désagréable? Ou serait-elle agréable? Les deux, il allait la torturer comme jamais. Elle allait vouloir que tout s'arrête, mais qu'il poursuive. Oh que oui! Le plan ultime visant l'abandon corps et âme de ce pauvre être. - ATTENTION! Âme sensible s'abstenir!:
D'une main, il entreprit de pétrir ses seins sans aucun ménagement, alors qu'il défaisait sa ceinture de son autre main. Il se redressa ensuite à genou, au-dessus d'elle, la supplantant de toute sa hauteur, et prit ses mains pour les poser sur ses hanches, l'incitant d'un mouvement à lui retirer son pantalon. Il se pencha à nouveau au-dessus d'elle et promenant sa langue près de son oreille, autour de celle-ci, alors que l'une de ses mains attrapaient ses cheveux par l'arrière de la nuque, après avoir glissé sa main sous sa tête, il glissa l'autre main le long de ses cotes pour atteindre son dos. Il souleva son corps pour la presser un peu plus contre lui, alors que sa main posée sur le lit exerçait une légère pression sur la chevelure de la princesse. Ses pattes caressaient la poitrine, le torse, le ventre, les cuisses de ce corps offert.
Ayant désormais son pantalon aux genoux, il se souleva sur un, puis sur l'autre, afin de jeter le tissu encombrant au sol. Sa verge semblait intriguée sa victime, il tira un peu sa tête vers le bas, l'obligeant ainsi à lever le menton vers lui. « C'est la première fois que tu vois cela n'est-ce pas? » Tenant toujours sa tête fermement par la chevelure -sans cesser d'activer son pouvoir d'attraction, évidemment, tandis que ses bras dorsaux la parcouraient- il prit deux pattes du côté gauche pour attraper sa main et la poser dessus. « Caresses-la. » lui ordonna-t-il. Son autre main reposait toujours sur son biceps. Il se pencha un peu plus sur elle et lui donna plus d'aller en reposant son corps sur le lit, pour lui permettre plus de mouvements. Ses gestes étaient maladroits, ce qui était prévisible.
Quittant son dos, sa main gauche glissa sur le corps de Gula pour se poser sur la sienne et la guider dans le mouvement. Elle sembla comprendre. Il la sentait frissonner sous elle, prise d'assaut par ce sentiment d'attraction terrible, tout autant que par les caresses rugueuses de ses dorsales. Mais l'homme avait habitude de faire monter la sève dans des actes beaucoup plus violents. Bien qu'il est durcit, c'était suffisant pour le moment. Il relâcha ses cheveux et se mit à nouveau à genou, prenant ses mains dans chaque des siennes, il l'invita à s'asseoir sous lui. Il passa une main sur son front, puis glissa dans ses boucles rousses. Beaucoup moins soyeuses qu'à l'époque, mais ce n'était qu'une preuve de la réussite de son projet! Ses doigts s'insinuèrent doucement derrière sa tête et il la fit avancer vers elle.
« Regardes bien. Cela semble bien anodin, mais c'est cela qui déterminera si tu auras du plaisir ou non pour la suite des événements. Mets tes mains dessus. » ordonna-t-il à nouveau. Il poussa un soupir alors qu'il sentait sa verge se gonfler, puis il approcha soudainement son visage de celle-ci. « Humidifie-la. Avec ta langue. Puis ta bouche. » fit-il, autoritaire. Il était évident qu'il avait fait cela à de nombreuses reprises, et que elle, non. Soucieuse de lui faire plaisir, elle s'exécuta finalement. Il serra sa poigne à l'arrière de son crâne jusqu'à tirer sur les racines de ses cheveux, tout en laissant son poignet suffisamment mou pour ne pas gêner son mouvement. La douleur lui fit pousser un gémissement qui lui procura une vague de plaisir. Plus elle en souffrirait sans pouvoir s'arrêter, plus il allait être heureux. Sa deuxième main se posa sur son épaule qu'il serra entre ses doigts. Fortement, jusqu'à ce qu'elle proteste légèrement sous la douleur, suite à quoi il s'enfonça plus dans sa bouche avant de la repousser pour qu'elle tombe sur le lit.
« Tschik. Soit plus obéissante Philomena. À moins que tu souhaites que tout cela cesse maintenant? » Fit-il en se penchant au-dessus d'elle, écartant ses jambes sans douceur, mais sans presse, pour s'appuyer contre son corps sans pour autant dépuceler ce corps frileux. Il posa son coude gauche à deux pouces de sa tête et, de sa main droite, il traça de petit sillon invisible sur sa poitrine, ses seins, ses mamelons dressés, puis descendant en une caresse légère sur son ventre. Il atteignit sa féminité et en testa la moiteur. Elle semblait prête... mais il ne comptait pas lui procurer la préparation qu'une princesse de son rang mériterait. Au contraire. Elle allait tirer son plaisir de la douleur, et il en tirerait tout son plaisir!
Laissant cela pour l'instant, il se redressa et lui intima de se retourner et de s'avancer vers la tête de lit, face au mur. Le sorcier entreprit ensuite de se presser dans son dos. Il nicha son nez au creux de son cou qu'il lécha, alors qu'une de ses mains saisissaient un sein et l'autre caressait négligemment le clitoris. Alors qu'elle tentait un mouvement. Il recula la tête et la secoua. « Tss. Je vais régler ce problème... » Il remonta le long de son corps en une caresse lente, puis attrapa ses mains et les leva au-dessus de sa tête, fermement. Il la ligota au mur à l'aide de sa toile, et sourit en avisant une moue de dégoût. « Allons princesse, pourquoi as-tu une telle horreur de ma nature archnéenne... n'as-tu pas rêver ce moment? » Lui chuchota-t-il à l'oreille alors que ses pattes dorsales caressaient allègrement ce corps offert, lui procurant frisson d'excitation, tout autant que de dégoût.
Passant une main autour de ses hanches, il recula son bassin, et s'immisça entre ses cuisses, sans chercher tout de suite à atteindre son objectif. Il lui attribua soudainement une claque sur une fesse. « Arrête de me mentir. Je sais que ma véritable nature te dégoûte. » Son gémissement de douleur fut si agréable à entendre qu'il ne put résister à l'idée de refaire le geste, créant une légère rougeur à l'endroit visé. « Désires-tu que je te pénètres, Philomena? Le désires-tu? » fit-il à son oreille, alors que son corps se pressait contre elle, toujours les poignets ligotés au mur au-dessus de sa tête. Une main tenait ses hanches contre les siennes, alors qu'il glissait la seconde entre ses cuisses pour agacer le petit appendice durcit.
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| | | Philomena Époux(se) de Roi(Reine)
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| Sujet: Re: Feel the pain and never forget your master [Philomena] Ven 10 Fév - 11:18 | |
| Philomena ne savait plus du tout quoi penser. Entre répulsion, dégoût et désir, tout se confondait dans son esprit sans même qu’elle puisse essayer de faire un tri. Comme depuis les trois dernières années, elle se méfiait de Cailean, elle en avait même peur, mais d’un autre côté, elle l’aimait – du moins c’est ce qu’elle croyait, puisqu’à vrai dire ce n’était qu’une forte attirance, persuadée que toutes les douleurs que lui infligeait son maître étaient en fait une démonstration d’affection. Dans les yeux de son amant, brillait une lueur ténébreuse, une lueur qu’elle n’avait jamais aperçue dans ses yeux. Que cela signifiait-il? Elle n’en avait sérieusement aucune idée. Toutefois, comme depuis qu’elle s’était volontairement mise à son service, il allait l’éduquer. Il allait la rendre plus puissante. N’était-ce pas le but de toute cette aventure, toute cette douleur, cette frayeur et ces tortures? La rendre plus forte? Bien sûr, elle ignorait les véritables desseins de son être. Gula avait certes perdu de sa naïveté d’autrefois, mais en ce qui concernait l’arachnéen, elle refusait de s’avouer la vérité, préférant vivre dans son monde de fantasme. Elle allait bientôt découvrir que la vérité ne serait pas aussi belle. - Ouin, faut pas lire si vous avez une âme sensible:
La main de Cailean se retrouva sur sa poitrine dénudée qu’il malaxa sans ménagement. Ce n’était certes pas désagréable, pratiquement n’importe quel contact à ce niveau pouvait être assez excitant, toutefois, il n’y allait pas de main morte, la douceur et la gentillesse ne faisant pas du tout parti de son caractère. Après tout, il était manifeste que tout ce qui se déroulerait serait majoritairement pour le plaisir du mage et bien peu pour celui de la princesse. Toutefois, simplement faire plaisir à son maître lui faisait plaisir. Une fois qu’il eut terminé de retirer sa ceinture, il la surplomba de toute sa hauteur, en lui intimant gestuellement de retirer son pantalon, ce qu’elle fit sans hésiter. La rouquine savait à quel point il détestait attendre, et même si elle appréhendait la suite, comme n’importe quelle pucelle, elle se devait d’obtempérer rapidement. Le contact suivant ne fut pas aussi dur qu’elle l’aurait imaginé, alors qu’elle frissonnait sous la langue de son maître qui s’amusait autour de son oreille. Cette sensation était plus qu’agréable et faisait en sorte que son corps devenait sensible à tout ce qui pouvait le toucher, l’air, notamment. Cependant, fidèle à lui-même, cette douceur inattendue n’allait pas durer. Son autre main s’empara de sa chevelure rousse, derrière sa nuque, de façon à contrôler sa tête. En effet, de cette façon, il pouvait la lever ou la baisser et lui tirer violemment la tignasse lorsqu’elle n’obéissait pas assez rapidement. Cela pouvait être très douloureux. Le mage-guerrier passa alors son autre main sur ses côtes, provoquant une autre myriade de frissons, pour ensuite se diriger vers son dos et la soulever pour la serrer un peu contre lui, ce qu’elle apprécia grandement, puisque la chaleur que dégageait son amant ne faisait qu’augmenter la sienne. Pendant un bref instant, elle put presque oublier les autres pattes qui caressaient douloureusement le reste de son corps.
Puis, le pantalon de son maître se retrouva par terre, découvrant sa masculinité. Philomena ne put s’empêcher d’y jeter un regard intrigué. Jamais de sa vie elle n’avait assisté à ce spectacle. Il s’agissait d’une première haute en ténèbres et en expérience. La voix de Cailean retentit alors qu’il l’obligeait à lever le menton vers lui en tirant sur sa chevelure. Cela était si évident qu’il s’agissait de la première fois qu’elle voyait la virilité d’un homme? Gênée par l’évidence de son manque d’expérience, elle hocha discrètement de la tête en murmurant une léger « oui ». Deux pattes dorsales s’emparèrent de sa main droite pour venir la placer sur cette verge qu’elle n’osait pas prendre en main. C’était si gros! Son maître lui ordonna de la caresser, ce qui la prit au dépourvu. Comment faisait-on cela? Comme il se déplaçait pour lui donner plus de latitude, la princesse sut qu’elle devrait agir, elle entreprit donc de promener maladroitement ses doigts sur cette masculinité si troublante.
Elle devait faire un travail excessivement mauvais puisque le magicien dut lui montrer comment faire en guidant d’abord ses mouvements. Puis, elle prit un peu plus de confiance et entreprit de répéter les mouvements sans l’aide de son maître et seule l’idée qu’elle lui procurait un certain plaisir la faisait frissonner, malgré la présence des pattes velues qui marquaient et caressaient son corps. Bien sûr, elle ignorait que Cailean utilisait sur elle son pouvoir d’incube, puisqu’elle ignorait aussi cette information à son sujet. Puis, il sembla d’opinion que cela suffisait pour l’instant puisqu’il la força à changer de position. Philomena trouva cela dommage puisqu’une de ses amies lui avait déjà dit qu’il était possible de procurer l’extase à un homme simplement en caressant sa masculinité. La jeune femme se voyait bien procurer tout ce plaisir à son maître, alors qu’il la récompensait d’être si douée. Fantasmes, quand tu tiens. La rouquine se retrouva donc assise sur le lit, alors que les mains de son maître rapprochaient sa tête de cette virilité qui attirait tant sa curiosité. L’arachnéen prit une fois de plus la parole, un peu comme lorsqu’il lui enseignait à maîtriser son pouvoir. Cela ressemblait à un système de récompense. Si elle exécutait bien la prochaine tâche, elle aurait droit à du plaisir pour la suite des choses. Si elle échouait, le plaisir serait seulement pour Cailean et non pour elle. Gula était habituée à ce système, puisque c’était ce qui lui avait valu plusieurs punitions. Ayant échouée, son maître s’amusait à la punir. Il était rare qu’il la récompense, alors elle appréhendait grandement la suite des choses. Il ordonna qu’elle pose à nouveau ses mains sur sa verge, ce qu’elle fit sans hésiter. Elle devait absolument se montrer à la hauteur. Ensuite il lui demanda de l’humidifier avec sa langue puis sa bouche. Quoi? Jamais son amie lui avait dit qu’on pouvait se servir de sa bouche? Elle avait simplement mentionné les mains. Il lui fallait donc se jeter dans la gueule du loup. Le mage la força à approcher sa tête de sa masculinité. Fermant les yeux, la rouquine commença par lécher doucement la virilité de son maître, puis elle comprit que pour lui procurer du plaisir à l’aide de sa bouche, elle devrait effectuer le même mouvement de va et vient qu’avec ses mains, mais de façon buccale. Elle entreprit alors ce mouvement, tout en promenant sa langue sur la verge de son amant. Son maître tenait toujours sa chevelure et tira jusqu’à ses racines. Cela ne fut pas agréable, lui procurant une certaine douleur et elle ne put s’empêcher de gémir de douleur alors qu’elle continuait de s’exécuter. Elle ne devait pas s’arrêter à moins qu’il lui demande, sinon elle serait punie. Cependant, tout ce mouvement commençait à lui faire terriblement mal à la bouche. L’autre main de son maître vint se poser sur son épaule. Était-ce un signe qu’elle pouvait arrêter? Non certainement pas. Le magicien verbalisait toujours ses ordres ou du moins elles étaient très évidentes. Si elle se questionnait, c’était qu’il ne s’agissait en aucun cas d’un ordre. La main de l’homme se mit à serrer son épaule terriblement fort. Ne pouvant plus tolérer cette douleur physique, elle gémit encore plus signifiant qu’elle souffrait terriblement. La verge de son maître s’enfonça alors plus loin dans sa bouche, tellement qu’elle crut s’étouffer puis il la retira avant de la pousser sur le lit afin qu’elle retombe sur le dos.
Bien évidemment, Cailean n’approuva pas qu’elle ait témoigné de sa souffrance. Souhaitait-elle que tout se termine maintenant? Elle l’ignorait complètement. Elle avait terriblement envie de son maître, tellement qu’elle accepterait probablement de faire tout ce qu’il lui demanderait. Cette attirance si forte était inexplicable, mais elle voulait lui plaire. Elle voulait être avec lui. Tout son être se sentait attiré par lui, même si son esprit redoutait sa nature arachnéenne. Pourquoi? Pourquoi tant de confusion entre corps et esprit? Définitivement, l’attirance physique l’emporta sur le dégoût de son esprit lorsqu’elle s’entendit supplier son amant. « Non maître. Je ne veux pas que cela cesse. Je vous en supplie. » Il était dorénavant penché par-dessus elle après qu’il ait préalablement écarté ses jambes. Le corps de l’arachnéen se rapprochait du sien. Elle voulait tellement le toucher. Elle voulait qu’il vienne en elle. La suite des choses fut plus agréable puisque ce fut la main de son maître qui entreprit de caresser sa poitrine et non ses pattes répugnantes. Il s’attarda sur ses seins et la caresse eut aussitôt pour effet de faire dresser la pointe de ses mamelons. Philomena soupirait d’excitation. Ce contact était si agréable. Puis, la main du mage descendit pour se rendre jusqu’à son ventre puis plus bas. Elle sursauta légèrement lorsqu’il atteignit sa féminité. Bien sûr il n’y entra pas, il ne fit qu’effleurer l’entrée, mais ce contact était tellement... grisant, presque extatique. Elle aurait tellement voulu qu’il s’y attarde, qu’il explore. Malheureusement, il mit fin à ce contact beaucoup trop agréable pour se relever, profitant de ce fait pour lui ordonner de se retourner et de s’approcher de la tête de lit. Maintenant à genoux face au mur, elle poussa un léger soupir de satisfaction lorsque son maître vint se presser contre son dos. Cette présence était si agréable. La langue de Cailean s’acharnait sur son cou, procurant une volée de frisons le long de sa colonne vertébrale. L’une de ses mains continuait de provoquer sa poitrine alors que l’autre titillait son entre-jambe. Toutes ses sensations lui faisaient tourner la tête. Elle ne savait plus quoi ressentir. Elle gémissait bruyamment, n’ayant aucun contrôle sur la situation. Cette sensation était grisante et elle ne pouvait pas croire que son maître lui procurait autant de plaisir. Lui vint alors l’envie de le toucher, elle voulait poser sa main sur la nuque du mage pour lui montrer qu’elle appréciait grandement toutes ses caresses, mais cela ne sembla pas lui plaire, puisque sa bouche s’éloigna de son cou, alors qu’il affirma qu’il allait régler le problème. Quel problème? Elle n’avait rien fait après tout? Pendant un instant, elle crut simplement qu’il allait lui saisir les mains, cependant ce ne fut pas le cas. Quelques instants plus tard, ses mains se retrouvèrent fixées au mur grâce au pouvoir de l’arachnéen. Philomena ne put réprimer une moue de dégoût, lui rappelant qu’elle s’apprêtait à perdre sa virginité avec un être dont la nature la répugnait. Pourquoi avait-elle tellement envie de lui alors?
La voix de Cailean retentit à son oreille dans un chuchotement. Il avait totalement raison, elle avait énormément rêvé de ce moment. Toutefois, dans ses rêves, il n’avait pas des allures d’araignée. Les pattes de son maître se mirent une fois de plus à caresser son corps et elle ferma les yeux pour ne pas les voir endommager son corps. Pourquoi était-ce si excitant de sentir les pattes sur son corps? « Vous... vous ne me faites pas horreur maître. » Bien sûr, c’était faux. L’arachnéen la força une fois de plus à changer de position, reculant son bassin alors qu’il entrait entre ses cuisses. Puis, sans prévenir, il lui asséna une très forte claque sur les fesses et Gula ne put se retenir de pousser un petit gémissement de douleur mélangé à de la surprise. Elle ne criait plus depuis quelques années, ayant appris à réprimer ces manifestations de peur. Cela sembla plaire au mage puisqu’il recommença et à nouveau, elle laissa s’échapper un gémissement. Cela faisait réellement mal, il la frappait fort et il l’accusait de mentir sur ses véritables impressions face à sa nature. Il avait raison, comme toujours. Mais elle ne voulait pas l’avouer. Encore une fois, son maître chuchota à son oreille, lui demanda si elle voulait qu’il la pénètre. Oh oui. Elle le désirait ardemment. Elle voulait le sentir à l’intérieur d’elle. Elle voulait tellement lui faire plaisir, elle voulait voir le désir s’emparer de ses yeux. Pourquoi voulait-elle lui plaire à ce point? La rouquine aurait tellement aimé le toucher à cet instant précis, mais ses mains étaient toujours ligotées au mur.
La main de Cailean avait retrouvé son chemin jusqu’à son entre-jambe et il s’amusait à lui procurer du plaisir. Elle prouva donc son désir en poussant ses fesses contre le ventre de son maître, tout en gémissant de plaisir alors qu’il s’amusait entre ses jambes. « Oui maître, je le veux. Si vous jugez que je le mérite. » Pourquoi avait-elle ajouté cette dernière phrase? Parce que tout son corps voulait faire plaisir au mage-guerrier. Et parce que la menace de l’arachnéen tenait toujours. Elle devait mériter son plaisir. En donnant tout le pouvoir à son maître, elle gagnerait peut-être quelques points. Philomena sentait les pattes de son amant sur son corps. Son esprit n’était plus assez puissant pour résister. Le plaisir que les dorsales provoquaient, tout comme la douleur, était trop grisant, trop excitant. Elle ne savait pas comment l’expliquer, mais elle avait l’impression que son esprit se morcelait, au fur et à mesure que les sensations de son corps devenaient de plus en plus puissantes. Elle appartenait à Cailean. Elle devait lui faire plaisir. Elle devait le satisfaire. C’était lui qui importait, pas elle. Elle était son objet, son esclave. « Je vous en supplie maître, caressez-moi plus intensément avec vos pattes. » Son esprit se fissura complètement. Il avait perdu la bataille. Au fond de sa tête, un rire dément retentit.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Feel the pain and never forget your master [Philomena] Jeu 16 Fév - 18:55 | |
| - Âme sensible s'abstenir, contient de la violence et du sexe:
Bien sûr qu'elle le voulait! Elle était sous l'influence totale de son pouvoir d'incube et elle aurait besoin d'énormément de volonté pour se refuser à lui. Cailean la possédait, corps et âmes, et bientôt, chaque parcelle de son corps allait posséder sa marque. Oh que oui! Cette petite passe de plaisir était temporaire, qu'elle s'y complaise n'était pas nécessaire. Elle se pressait contre lui, il sentait que le moment était venu de la posséder. Maintenant et à jamais. Car jamais elle ne l'oublierait. Cela était certain. Elle ne le pourrait pas. Elle l'invita à changer la cadence, et il la poussa dans le dos, l'écrasant brutalement contre le mur avec la main qui tenait précédemment ses hanches contre lui. En grondant, il répondit : « Tais-toi. Ce n'est pas à toi de décider. » Il remonta sa seconde main et entoura son frêle cou de ses longs doigts et serra, alors que son genou écartait ses jambes en lui poussant.
Sans lâcher son cou et la pression, il porta la deuxième main à ses hanches pour les tirer à nouveau vers lui, et les faire se relever, pour lui présenter l'objectif de sa démarche. Elle commençait à cherchait son air. « Bien fait pour toi. » gronda-t-il avant de s'enligner de sa main qui avait quitté les hanches. Il lâche son cou, pour qu'elle reprenne son air, bruyamment. Il lui asséna une nouvelle claque sur ses fesses rebondies et, lorsqu'elle fut à nouveau pleinement consciente des sensations, il retira ses pattes, posa ses mains sur chacune de ses hanches, puisqu'il était bien situé juste au bord de ce petit trou vierge. Il poussa l'entrée, la força, sans douceur, mais avec une lenteur calculée qui rendit le tout bien moins supportable que s'il avait fait le tout d'un seul mouvement sec.
Il termina les derniers centimètres d'un coup et sentait son corps qui irradiait de douleur. Il descendit lentement un doigt le long de sa colonne vertébrale, satisfait qu'elle n'ose pas prononcer un mot. Il utilisa ensuite ses pattes dorsales pour grafigner la peau délicate alors qu'il reprenait ses hanches à deux mains pour labourer ce corps de ses coups brutaux. De temps à autres, il lui assénait une violente fessée, saisissait une épaule qu'il enserrait jusqu'à y laisser la trace de sa main, enserrait son cou jusqu'à ce qu'elle faiblesse.
À un certain moment, il libéra ses mains de la toile après s'être brusquement retirer d'elle. Il y avait un peu de sang, ce qui ne faisait que lui montrer qu'il avait bien les choses. Il la retourna sur le dos en la tirant vers le côté pour l'écraser sur le lit, avant de se placer à nouveau entre ses cuisses pour la pénétrer sauvagement. Il la gifla lorsqu'elle porta une main sur son bras. Sa lèvre se fendit et il se pencha pour lécher le sang avec un sourire carnassier. « Regarde-moi dans les yeux pendant que je te pénètres, espèce de garce. » fit-il en lui saisissant à nouveau le cou d'une main, alors que l'autre griffait sa poitrine. Il voyait dans ses yeux l'incompréhension, la démence. Un mélange de plaisir et d'horreur. Comme c'était bon de voir cette âme se détruire entre ses mains!
Comme elle ne savait que faire de ses mains, il la tira vers lui, l'essayant sur ses genoux, toujours bien ancré en elle, et les relia dans son dos. Il la ligota ainsi puis reprit sa position initiale. Cela devait terriblement lui tirer dans les épaules et faire un poing dans son dos, particulièrement qu'il mettait du poids sur elle. Est-ce que cela lui importait? Bien sûr que non. Le sorcier entreprit de lacéré ses cuises, ses jambes. Bref, elle était marquée de part en part, soit par une trace de sa paume, des ses doigts, ou de griffures. Il lui tirait les cheveux, lichait le sang qui pointait par petites gouttes et se satisfaisait grandement de la situation. La manger ne représenterait pas d'avantages. Ce corps renfermait si peu de magie et de puissance. Ce n'était qu'un outil. Un objet. Il comblerait son envie de sang auprès d'elle et attendrait le moment opportun pour le goût de la chair... car il se voyait mal prendre une seule bouchée sur ce corps frêle qui aurait top de mal à se reconstituer.
Elle gémissait, de plaisir ou de douleur, comment savoir. Les deux sans doute. Ses réactions montraient qu'elle redoutait ses gifles, ce qui les rendaient encore plus plaisantes et gratifiantes. Après un long moment, le cannibale se retira à nouveau, attrapa ce corps tremblant par la chevelure et la tira hors du lit. Toujours en tenait ses cheveux, il la força à se relever et l'envoya valser contre le bureau qui grinça bruyamment. Il fut rapidement sur elle et l'empêcha de s'écrouler, visiblement manquant de force sous ses assauts. Il la poussa à s'étendre le haut du corps sur le bureau et la pris à nouveau, mais par l'autre orifice cette fois. Ses ongles s’enfonçaient dans le bois, montrant sa douleur et elle gémit bruyamment. Il prit ses cheveux et lui tapa la tête contre la table, s'assurant de cogner le front, plus que le nez. Il ne faudrait pas le lui casser!
Après un moment qui dut lui paraître une éternité, il se retira, la retourna à nouveau et la fit plier de dos sur le bureau cette fois, la prenant à nouveau, par le vagin cette fois. Des sillons sur ses joues montraient qu'elle avait pleurer, silencieusement. Il ricana. « Bonne fille. » dit-il en se penchant pour goûter les larmes salées. C'était sans doute la douleur, car elle semblait plutôt vidée du reste. Avait-il enfin cueillit son âme? « Si tu voyais de quoi tu as l'air, princesse. » Il lécha une traînée de sang qu'il venait de causer sur son bras en la regardant dans les yeux. « Désormais, ton âme m'appartient. Ton corps aussi. » Il se retira pour lui saisir le bras et la tira sur le lit où il la força à se mettre à quatre pattes et que, pieds au sol, il reprenait sa besogne, lacéra, frappant. Il porta finalement la main à son cou et ferma les yeux, sous ses gémissements.
Il sentit bientôt qu'elle commençait à nouveau à manquer d'oxygène, mais cette fois, il ne la libéra pas. Il se mit à pousser de petits grognements et en serrant fortement son épaule à en faire blanchir la peau, il vint finalement au bout de son extase et libéra Philomena en la laissant mollement retomber sur le lit. Il s'installa au bord de celui-ci et la considéra un moment, silencieux, inexpressif. « Ne l'oublie jamais, Philomena Gula de Shola. Tu es mienne corps et âme. À ce jour et à jamais. » Il se leva ensuite, et s'installa sur la chaise de son bureau, remit celui en ordre, et se mit à écrire sur un parchemin, la laissant là sans lui donner davantage d'attention.
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