Forum RPG médiéval-fantastique inspiré de la série Les Chevaliers d'Émeraude d'Anne Robillard |
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| One thousand whims [RP LYSLO][TERMINÉ] | |
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Vigie Chevalier
Messages : 109 Date d'inscription : 03/03/2016 Localisation : Alombria
Feuille de personnage Âge: 25 ans Race: Pheryxian Âme soeur:
| Sujet: One thousand whims [RP LYSLO][TERMINÉ] Lun 8 Aoû - 16:33 | |
| La musique gracieuse envahissait l’air ambiant et des rires fusaient de toutes parts. L’heure était visiblement à la fête pour tous, sauf pour les quelques chevaliers alombriens qui étaient présents. C’était la première fois que Vigie se retrouvait à « garder » un événement aussi festif. En fait, un riche aristocrate très impliqué auprès de la famille royale mariait sa fille aînée au fils de l’un de ses compères. Étant connu pour avoir plusieurs ennemis à sa solde vu son caractère bouillant, le très riche homme avait exigé à ses partenaires d’affaires (lire ici : la famille royale) de lui fournir quelques-uns de leurs meilleurs hommes afin d’assurer la protection de ce mariage opulent. Rien ne pouvait perturber cette soirée qui devait être PARFAITE pour sa fille. D’autant plus que l’aristocrate désirait s’assurer que personne n’atteindrait à sa vie ou à celle de ses proches.
Ainsi, Vigie marchait lentement le long du mur de la salle de bal, les mains dans le dos. Il était habillé de vêtements d’apparat spécialement conçus par l’ordre pour ce genre d’occasion. Une tunique d’un noir profond surmonté de fils d’argent recouvrait le haut de son corps. Sur sa poitrine, nous pouvions y voir plusieurs écussons témoignant à la fois son appartenance à l’ordre d’Alombria, mais également des nombreux mérites qu’il s’était vu affubler. Une cape d’un bleu royal recouvrait ses épaules et un pantalon de cuir noir ceignait ses jambes. Une ceinture en cuir travaillé enserrait sa taille et était surmontée d’une boucle d’argent sertie de minuscules saphirs. À ses pieds trônaient de riches bottes gravées qui se terminaient à ses genoux. Ses ailes blanches reposaient dans son dos sous sa cape et une épée battait sa hanche droite.
Le pheryxian aurait bien voulu revêtir son armure dans de telles circonstances : si un pépin survenait, cette dernière assurerait sa protection. Mais l’aristocrate avait refusé, désireux que les chevaliers passent inaperçus parmi la liste exhaustive de convives. Soren passa près d’une énorme table surmontée de toutes les sucreries inimaginables et observa le couple de nouveaux mariés qui dansaient au milieu de la salle entouré de leurs invités. Les musiciens, tout au fond, faisaient un travail extraordinaire, se pliant aux mille caprices de la mariée dès que cette dernière décidait de changer de style musical. Sans parler des centaines de serviteurs qui se pliaient à ses quatre volontés… pire qu’une princesse, cette fille! Toutefois, le chevalier n’était pas là pour juger et se contenta de ravaler ses paroles.
En fait, il était impatient pouvoir épouser Douhbée à son tour. Un jour, ce serait eux qui danseraient de la sorte parmi la foule. Ce serait eux qu’on féliciterait à tous vents, eux qui seraient gonflés de bonheur et qui écouteraient les nombreux témoignages touchants qu’on ferait à leur égard. Toutefois, le jeune homme refuserait qu’on fasse autant de chichis seulement pour célébrer leur noce. Le respect était de mise, et ce, même lors du plus beau jour de sa vie! Et puis… il esquissa un sourire en songeant au fait que Douhbée ferait très certainement une plus belle mariée que la noble damoiselle!
Sortant de sa rêverie, le chevalier glissa son regard sur la salle de bal et nota, au loin, un homme qu’il ne connaissait que trop bien. Lyslo se tenait là, seul, et le regard vague sur la foule. Soit il était aux prises avec ses pensées, soit il s’emmerdait totalement! Mais où était son jumeau? Losly ne devait pas être bien loin... pas vrai? Une expression amusée au visage, le jeune homme marcha en direction de son ancien maître avec la ferme intention de lui piquer une jasette.
- Je ne sais pas ce qui m’énerve le plus, commença-t-il une fois à la hauteur du semi-incube. De voir tout le monde se plier aux milles et un caprices de la mariée ou de voir à quel point des sommes astronomiques d’argent ont été dépensées dans l’unique but de satisfaire le bonheur d’uniquement deux personnes.
Un sourire en coin, il observa son comparse puis gloussa.
- Tu ne trouves pas que c’est exagéré? Bon, d’accord, on ne me paie pas pour critiquer, mais pour assurer la sécurité, mais quand même.
Puis, deux jeunes femmes aux robes spectaculaires et aux coiffures extravagantes passèrent près d’eux en gloussant. Elles dévisageaient visiblement Lyslo et Soren esquissa un sourire. Visiblement, il faisait tourner les têtes au même titre que son frère jumeau, bien que lui ne semblait pas en abuser autant.
- Tu es seul? Ton frangin n’a pas été assigné à cette « merveilleuse mission »?
Un serviteur passa près d’eux et tendit un cabaret dans lequel trônaient une quantité incroyable de flûtes de champagne ainsi que quelques bouchées de pain surmontées de caviar et de fruits. Soren se contenta de secouer de la tête afin de signifier qu’il ne voulait rien, puis regarda à nouveau son ancien maître.
- J’ai fait le tour de l’aile sud du manoir, commenta-t-il ensuite en relation avec le travail. Je n’ai rien noté d’anormal. J’ai l’intention de monter à l’étage tout à l’heure pour voir si tout se passe bien là-haut. As-tu arpenté l’aile nord? Il n’y avait rien à noter? Je me demande comment un homme riche comme cet aristocrate peut s’attirer autant d’ennemis. C’est aberrant…
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| | | Lyslo H. Chevalier
Messages : 43 Date d'inscription : 27/02/2016
| Sujet: Re: One thousand whims [RP LYSLO][TERMINÉ] Sam 3 Sep - 23:44 | |
| Dans un bal comme cela, il a toujours des travaux à faire plutôt ennuyants. Cela était même parfois le travail de certains chevaliers. Comme moi. Je croyais que j'aurais pu faire mieux que cela… mais non. Je n’aimais pas faire le garde de cette fête, mais en même temps, je trouvais ça assez relaxant et ça me plaisait d’avoir un certain moment de pause. Bien sûr, il fallait attentivement surveiller car cet homme était difficile. Enfin, tant que personne ne meurt et que la cérémonie se passe bien, qu’est-ce qui pouvait avoir de mal hein ? Bien sûr, tout pouvait arriver un peu au hasard. Mon propre frère avait frôlé la mort… et je peux dire que ce sentiment était vraiment horrible. Je n'avais pas aimé surtout que c’était tellement soudain que… enfin. C’était passé. Tout pouvait arriver si soudainement qu’on n’arrivait jamais à le prévoir. On pourrait vouloir tout prévoir, mais je sais très bien que c’est totalement impossible.
Enfin. J’étais à cette cérémonie qui allait être plutôt calme. Je n’étais pas habillé comme je l’étais normalement : monsieur l’hôte était assez difficile et ne souhaitait pas voir l’habit de l’ordre d’alombria. Ainsi, nous portions tous des vêtements plus.. élégants, qui servaient tout de même d’armure car nous devions nous battre et défendre les gens présents s’il avait un léger problème. Niveau habit, je dois bien dire que je n’étais pas difficile. J’étais juste là, à ne rien faire. À regarder les personnes passées devant moi. Je ne comprenais pas ces choses et je trouvais ça stupide… Mes pensées différaient très certainement de celles du noble. J’avais observé et porter attention aux problèmes, mais je n'avais rien vu.
Maintenant par contre, Vigie arriva vers moi et me tira un sourire. Sa première remarque me fit sourire un peu plus. Je ne pouvais pas le dire, je trouvais que les deux étaient un peu inutiles. Je n'allais pas le dire au noble, car là… je doute qu’il soit content. Au fond, je pensais seulement que cette cérémonie n’était pas utile et une grosse dépense pour rien. « Ou peut-être même un peu des deux… » Il continua, en me demandant si je trouvais ça exagéré… Bien évidemment. C’était même du gros n’importe quoi… « Bien évidemment. Je dirais même que c’est n’importe quoi. Je ne comprendrais jamais le but de tout ça… et les motivations derrière tout ça. Sérieusement. » Je crois que nous étions d’accord sur ce point… nous ne comprenions pas du tout cette logique et je crois que nous n’allions jamais la comprendre même si on nous l’expliquait. Puis deux femmes extravagantes passèrent, me tirant un soupir. Que je n’aimais pas quand on me regardait ainsi. C’était peut-être bien pour cela que je n'avais pas tendance à être sympathique avec les femmes… peut-être même que j’étais méchant pour rien avec elles, parfois. Ce n’était pas le sujet maintenant.
Je répondis à sa question. Il m’arrivait des fois de ne pas être avec mon frère… Surtout dans ce genre de missions, je suis limite heureux qu’il ne soit pas ici car… ouais, je suis peut-être plus apte pour ce travail. « Si tu me connaissais moins, je t’aurais fait croire que j’étais Los… mais non, il n'est pas là et je suis bien seul en ce moment. Disons que je l’imagine un peu mal refusé les demandes si "subtiles" des femmes ici présentes…. » Un gros sourire. Il le connaissait bien lui aussi, il devait savoir de quoi je parlais quand même. C’était finalement le temps de revenir aux choses sérieuses… enfin. Sérieuse… D’autant que cette fête le soit… si elle ne l’était pas, aucune possibilité d’être sérieuse. Bref. Faire ce pourquoi j’étais payé.
« Rien de différent de ce qu’on voit ici, j’ai observé tout le côté Nord. Rien. » C’en était presque décevant. Je voulais bien trouver quelque chose moi, je trouverais ça intéressant. « Par contre… je sais pas toi si tu trouves ça étrange. Je te dis ça… on est invités pour protéger quelqu’un avec beaucoup d’ennemis. Même si on sait tous les deux que c’est n’importe quoi… je ne pourrai jamais comprendre pourquoi une personne se ramasse avec autant d’ennemis. » Par contre, ce n’était pas seulement cela que je souhaitais dire. Je voulais lui faire comprendre que c’était bien étrange comme situation.
« Tu ne trouves pas ça bizarre de ne rien voir tandis que la famille a beaucoup d’ennemis ? »
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| | | Vigie Chevalier
Messages : 109 Date d'inscription : 03/03/2016 Localisation : Alombria
Feuille de personnage Âge: 25 ans Race: Pheryxian Âme soeur:
| Sujet: Re: One thousand whims [RP LYSLO][TERMINÉ] Lun 12 Sep - 10:17 | |
| Vigie esquissa un sourire aux propos de son ancien maître. Il était effectivement étrange qu’un homme tel que cet aristocrate se retrouve avec autant de gens désireux de lui retirer le peu de tête qui trônait sur ses épaules. En fait, plus il y réfléchissait, moins Soren ne comprenait pourquoi. Pourtant, ce noble – Edwin de son prénom – avait tout pour lui : il était aimé de la cour royale, il avait de nombreux contacts et tous étaient élogieux à son sujet. Pourquoi diable étaient-ils réputés pour être la cible de nombreuses attaques? Les sourcils froncés, Soren réfléchissait sur le sujet quand la voix de Lyslo le tira à nouveau de ses pensées. Il n’avait pas tort : si l’homme avait de nombreux ennemis, pourquoi n’y avait-il encore eu aucun signe d’eux? Peut-être simplement parce que la soirée était jeune encore? Hmm… il n’en savait trop rien.
Tournant la tête vers le couple fêté de la soirée, le chevalier sembla perdu dans ses pensées, l’espace d’un instant. Il y avait un truc louche avec toute cette histoire. Peut-être que cette famille « soi-disant parfaite » n’était pas aussi blanche qu’elle ne le laissait croire? Et si… et s’ils avaient des trucs à cacher? Et si leurs ennemis avaient raison de prendre position contre Edwin? Après tout, rien n’arrivait pour rien, pas vrai?
- Je suis d’accord, fit Soren en réponse à son compagnon de l’ordre relativement à sa question précédente. Mais je suis sûr que nous assisterons à quelque chose d’intéressant sous peu. Je ne sais pas toi, mais j’ai un drôle de pressentiment. Tout semble… trop parfait. Un homme autant aimé et apprécié du peuple ne devrait pas avoir autant de gens contre lui. Surtout s’il n’a rien à se reprocher. J’ai envie d’en savoir plus, pas toi?
Il tourna son regard doré vers son ancien maître.
- Nous pourrions… farfouiller un peu les lieux. Il y a surement une raison pour laquelle Sir Edwin attire autant la grogne contre lui. Je sais qu’il est particulièrement riche… mais même les individus de sang bleu peuvent tremper dans des affaires pas nets.
Puis, il ramena son attention vers la piste de danse et constata que la musique venait de cesser et que les mariés se mêlaient maintenant à la foule. La fille de l’aristocrate – la mariée en l’occurrence – s’avançait tranquillement en leur direction, titubant au passage. Bon sang, elle avait déjà trop bu? Quoique… à bien y penser, c’était une chance puisqu’elle serait peut-être d’un naturel plus bavard.
- Je te suggère que nous nous séparions momentanément, fit-il à son comparse chevalier. Peut-être pourrais-tu aller faire la ronde à l’étage et voir si quelque chose cloche? Pour ma part, je compte discuter avec la principale fêtée pour voir si je peux apprendre des choses sur elle et sa famille. On se tient au courant. Est-ce que ça te convient?
D’un commun accord, les deux chevaliers se séparèrent et Soren vit son ancien maître se diriger vers l’escalier de marbre qui menait à l’étage. Pour sa part, il attrapa deux coupes de champagne de l’un des serveurs et en tendit un à la mariée qui s’était arrêtée près de lui.
- Toutes mes félicitations, Lady Rose, fit-il à l’intention de la jeune femme en lui tendant une flûte alcoolisée. Votre soirée est très réussie et vous êtes tout simplement radieuse.
Il prit lui-même une petite gorgée de l’alcool pétillant puis sourit à la jeune femme qui rougit sous les compliments. Il nota la richesse de sa robe et l’immense collier ponctué de pierres précieuses qu’elle portait au cou. Une rivière de diamants, de saphirs, de rubis et d’émeraudes. De quoi rendre la royauté verte de jalousie. Sans compter qu’elle portait les boucles d’oreilles assorties et le bracelet en prime.
- Je vous remercie, Sir Soren. Vos bons mots me vont droit au cœur, fit-elle en prenant la coupe avec joie. Mon père a tout donné pour que cette soirée soit plus que parfaite. Je vis sur un nuage, croyez-moi!
- Je n’en doute pas un seul instant. Et quels somptueux bijoux vous portez là, ma chère! La reine elle-même en brûlerait d’envie.
- Oh ça! Ce n’est qu’une babiole, croyez-moi.
À cette réponse, Vigie haussa un sourcil. Lady Rose gloussa puis lui fit signe de se rapprocher. Elle avait une confidence à lui faire, chose à laquelle, il obtempéra sans rechigner. Il se pencha donc en sa direction, tendant l’oreille à la mariée un peu trop ivre. « Mon père a engagé quelqu’un pour mettre la main sur ces beautés. Elles viennent du nord du pays. Il les a eus pour une bouchée de pain, comparativement au prix qu’elles valent. Ainsi, il a pu mettre le paquet sur la cérémonie et sur ma somptueuse robe. Ne trouvez-vous pas qu’elle me va à ravir? » Soren esquissa un sourire et complimenta la jeune femme sur sa tenue. Tiens tiens. C’était intéressant comme information.
** [Lyslo] Selon les dires de la mariée un peu trop ivre, les bijoux, visiblement d’une valeur inestimable, proviendraient de contrebande. Est-ce que notre aristocrate baignerait dans des affaires interdites? Tu vois quelque chose d’intéressant là-haut? **
Puis, Vigie perçut une conversation entre deux servantes grâce à son ouïe extrêmement fine typique à sa race. Ces dernières semblaient affolées alors qu’elles parlaient dans un débit terriblement rapide à un homme de main de Sir Edwin. Elles disaient avoir vu quelques silhouettes encapuchonnées à l’étage qui fouillaient plusieurs chambres de la luxueuse résidence. Des hommes cherchant à récupérer quelques bijoux précieux?
** [Lyslo] Selon deux servantes, il y aurait des intrus à l’étage. Soit extrêmement prudent. Je vais me rendre à l’extérieur pour voir si je ne pourrais pas en intercepter d’autres. **
Le chevalier s’excusa auprès de la mariée, déposa sa flûte à moitié entamée puis s’éloigna de la salle de bal en direction d’une sortie généralement empruntée par les serviteurs.
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| | | Lyslo H. Chevalier
Messages : 43 Date d'inscription : 27/02/2016
| Sujet: Re: One thousand whims [RP LYSLO][TERMINÉ] Lun 26 Sep - 22:25 | |
| La situation ne s’avérait pas normale. J’aurais cru voir un peu plus de choses… peut-être avoir quelque chose à faire. Pour le moment, j’avais fait des rondes mais elles s’étaient avérées être toutes inutiles. Une bonne perte de temps… peut-être bien que c’était seulement le noble qui était un peu paranoïaque et qui voyait des ennemis partout… je ne sais pas moi, je dois franchement avouer que je ne connaissais pas son existence avant cette mission. C’est quand même impressionnant savoir qu’il existe des personnes comme cela. Je préférerais que non, mais bon, ce n’est sincèrement pas moi qui vais reformer les gens. Ils sont comme ils sont et moi, j’assurais uniquement la sécurité de l’endroit.
Vigie semblait penser les mêmes choses que moi. Pourquoi un noble aurait des choses comme cela.. des situations ainsi ? Je ne pouvais pas le dire, mais la curiosité était présente. Je ne pouvais pas changer les gens, mais en même temps, je ne pouvais pas m’empêcher de vouloir comprendre à quel point nous étions différents. Cette situation, très parfaite, était loin de ce que j'avais l’habitude. Le petit pressentiment qu’avait mon ancien écuyer me donna un doute plus grand encore. Donc, les pensées que j'avais, avant que je lui en parle, étaient tout à fait logiques puis que lui aussi els partageait. Nous allions devoir faire attention, je me disais clairement qu’il avait quelque chose que nous n'avions pas compris ou quelque chose que nous n'avions simplement pas remarqué. C’était ainsi sa prochaine proposition. Continuer à fouiller, voir si nous pouvions trouver un indice… une piste que nous allions pouvoir suivre. Même une simple conversation entre deux personnes pouvait nous être utile au point où nous en étions.
« Oui je suis d’accord, j'avais un peu la même idée à vrai dire. Il a certainement une information que ne nous a pas donné au début.. car on ne voulait très certainement pas nous la donner. »
Puis à ce moment, la mariée s’avança vers nous et rapidement, nous comprenions qu’elle avait trop bu. C’était complètement stupide de boire au jour le plus important de sa vie… du moins, de boire autant et pas qu’un peu. Vigie me proposa de se séparer, que j’aille vérifier et que lui cherchent des informations grâce à la mariée. Je dois dire que je suis content qu’il s’occupe de cette tâche, car je crois qu’il est bien plus doué pour soutirer des informations à quelqu’un calmement. Faire le tour et une nouvelle patrouille m’allait. Là, c’était comme si je savais qu’il allait avoir un problème. Je ne le sentais pas du tout, mais je savais que cela pouvait être bien. Donc, je partis, lui faisant un signe comme si je lui faisais juste un compte rendu de ce que j’avais vu. Je n'avais pas envie qu’on pense qu’on parle d’autres choses que de la mission… et surtout qu’on parlait un peu dans le dos de notre client.
**{Vigie} C’est bon, je monte et je reviens avec ce que je vois. Tiens-moi au courant aussi.*
Et je partis, empruntant le magnifique escalier de marbre qu’il y avait. Je fis un léger signe de tête en guise de réponse lorsqu’on me salua. Je suis bien respectueux, même si je dois dire que je n’aime pas tellement cette ambiance. Moi et les mariages… je ne suis pas certain. Enfin. Je me rendis à l’étage et je regardai partout et je ne voyais rien. Je ne trouvais rien et cela me fit soupirer. Je continuais, je ne voyais pas ce que je pouvais faire de plus que cela. Puis, en avant, j’eus l’impression de remarquer quelque chose qui était vraiment différent que ce que ça devrait être. Deux personnes, d’une manière qui se voulait subtile, s’échangeaient des mots très doux que je ne fus pas capable de percevoir. Là, c’est bien de l’ouïe de Vigie que j’aurais eu besoin. Ce fut exactement à ce moment que je reçus le premier message de sa part. Qui me résuma en gros ce qu’il avait appris. Je dois avouer que cette information était assez importante.
**{Vigie} Je dois sincèrement te dire que ça ne me surprend pas. Je suis non loin de deux personnes qui me semblent différents des autres. Ils échangent des messes basses. Je te reviens avec ça plus tard.*
Je continuai de les regarder. Ils n’étaient plus là. Je crois bien que le temps que je réponde à son message, ils étaient partis. Merde ! Je commençai à marcher d’un pas très rapide, et finalement, je rattrapai deux personnes qui étaient en train de regarder les pièces. Je ne savais pas à quelles places que je me trouvais, mais je savais que eux deux n’avaient rien à faire ici. C’était mon rôle de les arrêter. Et les regardait et je les suivais le plus silencieusement que je pouvais. J'aurais tellement voulu pouvoir me camoufler comme mon frère et non utiliser le pouvoir de ma seconde race. Je faisais attention, et je reçus le second message de Vigie.
**{Vigie} Je suis à côté en ce moment. Les servants disent vrais dans ce cas. Va vérifier…*
Je continuais de les suivre en faisant attention à ne pas me faire voir. Je voulais être certain de quelque chose. Non pas que je voulais qu’ils volent mais… si ces bijoux étaient de la contrebande, peut-être que les vendeurs les voulaient car il a eu une arnaque de la part du noble ? Je ne sais pas, je ne pourrais pas dire. Je les arrêterais bien sûr, mais le mieux était très certainement de savoir la vérifier. De questionner réellement Edwin après cela pour arriver à la réalité. Au pire, on arrêterait tous les non-désirés dans le château et les relâcherai après avoir eu la réelle réponse du noble.
**{Vigie} On va les arrêter, mais faire attention qu’ils soient en état. Ils ne sont pas seuls ces deux-là. Je sais pas si eux sont en tort ou bien Edwin. S’il est dans la contrebande, on ne peut être sûr de rien. On règlera cette nouvelle histoire après avoir fait notre premier travail. Mais on fait attention, car ils ne sont peut-être pas si mauvais que ça.*
Pendant que je parlais, je continuais d’avancer pour les rejoindre. Dès que j’eusse fini mon message pour Vigie, je me mis à courir pour les rattraper. Il en avait deux où j’étais et je devais les rattraper, ce n’était pas bien compliqué, mais il fallait que je le fasse. C’était de nouveaux ennemis, donc il fallait faire encore plus attention. Etre sécuritaire. Lorsqu’ils regardèrent dans une nouvelle pièce, je me dirigeai vers et je bloquai l’endroit vers lequel ils devaient se rendre pour continuer la recherche. Le premier réflexe qu’ils eurent fut de changer de direction pour aller à l’opposé d’où j’étais. Ils oublièrent cependant que je n’étais pas un simple garde mais bien un chevalier. J’usai de mon pouvoir pour les rapprocher de moi, facilité pour tout le métal qu’ils portaient sur eux. Je leur fis une simple jambette pour les faire tomber au sol. Là, j’étais sûr, ce n’était pas des combattants, c’était évident.
« Dites-moi rapidement comment vous êtes rentrés ici, il doit bien y avoir une façon... Mon but n'est pas de vous faire mal, ou vous blesser mais seulement vous arrêter. »
Et bien sûr, ils ne voulaient pas donc je n'eus pas le choix d’utiliser la force un peu pour les assommer. Seulement assez pour qu’ils soient assommés un moment, le temps que je finisse d’observer le tout. On devait trouver tout le monde, tous les ennemis…et ce serait vraiment sympathique de savoir comment ils se sont infiltrés. Peut-être qu’une personne les avaient laissés entrés ? Je n'en savais trop rien et ça, je ne pouvais vraiment pas le dire.
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| | | Vigie Chevalier
Messages : 109 Date d'inscription : 03/03/2016 Localisation : Alombria
Feuille de personnage Âge: 25 ans Race: Pheryxian Âme soeur:
| Sujet: Re: One thousand whims [RP LYSLO][TERMINÉ] Jeu 29 Sep - 11:45 | |
| Il marchait d’un pas rapide vers le couloir des serviteurs, sachant pertinemment qu’il trouverait une sortie pour pouvoir atteindre les jardins. Plus il s’éloignait de la salle de bal, plus la tranquillité envahissait les lieux. On entendait maintenant seulement le claquement de ses bottes sur le plancher de marbre et il passa ensuite près de deux servantes qui gloussaient non loin, ne leur accordant même pas une miette d’attention. Il reçut le message télépathie de son ancien maître de plein fouet, songeant – par le fait même – qu’il n’avait peut-être pas tort au sujet de ses intrus. Et s’ils étaient les réels détenteurs des richesses volées? Qui était réellement dans le tort, dans ce cas-là?
**[Lyslo] Bien reçu, je vais juste m’assurer qu’ils ne prennent pas la poudre d’escampette avant qu’on ait pu leur glisser un mot d’abord. **
Une fois à la hauteur de la porte de service en bois massif, Vigie porta une main sur la poignée cuivrée et la tourna avant de sortir à l’extérieur. L’air frais de la nuit le heurta de plein fouet et une buée blanche apparût directement au niveau de sa bouche, témoignant bien de l’arrivée prochaine de l’hiver. Plissant les yeux, le pheryxian tenta d’adapter sa vision à la noirceur qui s’étalait devant lui puisque la luminosité y était pratiquement nulle. Il s’avança ensuite prudemment dans la cour, son regard perçant couleur d’or fondu scrutant les immenses jardins de rosiers qui s’étalaient devant lui. Il contourna la luxueuse demeure et fit une ronde sommaire.
**[Lyslo] Ça se passe bien là-haut? Demanda-t-il instinctivement à son ami, sachant qu’il y avait réellement de la compagnie à l’étage. Un seul mot de sa part et le pheryxian le rejoindrait en un battement d’ailes avant de défoncer l’une des fenêtres… **
Des chuchotements attirèrent son attention sur la gauche. Sans plus attendre, il se plaqua contre la paroi de la résidence luxueuse et il continua sa progression sur la pointe des pieds. Derrière une immense statue de marbre à l’effigie d’un lion, trois hommes vêtus de noirs de tête en cape semblaient comploter. Une échelle de corde les reliait à un étage supérieur, ce qui représentait probablement la voie par laquelle les autres s’étaient infiltrés dans la demeure d’Edwin. Lentement, Vigie glissa sa main sur l’épée qui battait sa hanche et la dégaina tout doucement, histoire de faire le moins de bruit possible. Il s’accroupit ensuite près de la statue, profitant du couvert qu’elle lui procurait et écoutait les propos des trois conspirateurs.
- Ils sont lents, merde…
- On parle de trois coffres de joyaux, ce n’est pas la mer à boire!!
- Je vous l’avais dit que j’aurais dû y aller! Ils sont bien trop incompétents pour accomplir ce genre de travail!
- Ah ta gueule, on ne reviendra pas sur le sujet… Attendons encore quelques minutes et s’il n’y aucun signe d’eux, on montera voir…
- Mais merde, la garde va rappliquer! Faut faire vite! Où sont les autres, bordel?!
Un sourire s’esquissa tout naturellement sur les lèvres fines du pheryxian. Ils n’auraient pas su mieux dire. À les entendre chuchoter avec urgence, il en conclut qu’ils n’étaient peut-être pas les brigands les plus braves que la terre n’ait portés. L’un d’eux s’impatienta puis commença à grimper sur l’échelle de corde malgré la protestation de ses acolytes. Étant donné la présence de Lylso tout en haut, le chevalier Soren décida qu’il était plus sage d’éviter que du renfort ne se rendre sur les lieux. Il se recula donc de quelques pas, dégaina une dague et la lança en direction du cordage pour le fendre d’un coup sec. L’homme qui y grimpait quelques instants plus tôt tomba à la renverse avec un cri et s’écrasa au sol. Sans plus attendre, le pheryxian immaculé sortit de sa cachette, racla le sol du bout de son épée. Un air amusé trônait sur son visage alors que les trois comparses le fixaient avec incrédulité.
- Je crois que vous allez devoir vous expliquer, messieurs, fit-il, l’air de rien. Vos tenues manquent d’élégance pour une soirée si guindée. Attendez.. Ah vous êtes là pour les coffres! Il fallait le dire plus tôt! Ça change tout!
Un sourire arrogant et amusé trônait sur ses lèvres. Les trois hommes se regardèrent, puis sortirent des dagues en l’invectivant. Oh la la! Ça devenait du sérieux! Vigie effectua un arc de cercle tranquillement autour des trois voleurs et les observa se mouvoir en sa direction.
- Vous réalisez ce que vous êtes en train de faire? Je suis le chevalier Soren d’Alombria. Je vous déconseille de lever vos armes sur moi, sinon je serai dans l’obligation de sévir. Alors… vous êtes venus dérober ces coffres simplement dans le but de vous en mettre plein les poches?
L’un d’entre eux cracha à ses pieds et Vigie comprit rapidement que les trois brigands ne seraient pas du type « coopératifs ». « Vous n’avez aucune chance, vous le savez ça, hein? ». Dès que ces mots furent prononcés, il entendit un bruissement dans son dos en provenance du jardin de rosiers. Tendant l’oreille, il perçut des bruits de pas et rapidement, d’autres vinrent se joindre au trio. Ils étaient maintenant huit… Ah ouais… là c’était un peu différent.
**[Lyslo] Hmm… je ne veux pas t’alerter, mais j’ai un pépin. Si tu regardes par l’une des fenêtres dans l’aile nord, tu verras que j’ai débusqué les renforts des guignols qui sont avec toi à l’étage. Le seul hic… c’est qu’ils sont beaucoup plus nombreux que je croyais. Un coup de main? ** | |
| | | Lyslo H. Chevalier
Messages : 43 Date d'inscription : 27/02/2016
| Sujet: Re: One thousand whims [RP LYSLO][TERMINÉ] Jeu 10 Nov - 23:53 | |
| Je trouvais cela assez nécessaire de savoir comment ils étaient rentrés. Peut-être un complice, peut-être une autre histoire... personnellement, je le savais pas mais ce n’était pas mon travail de discuter de la fidélité des gens dans le château, on devait seulement faire en sorte que le bal se déroule bien et qu’il n’y ait pas trop de vol... Un bal voulait bien dire que le château n’était pas sécurisé... donc il fallait qu’on fasse ce travail. Au moins, le client avait eu la bonté de nous dire qu’il avait sûrement un problème, je ne serais pas allé chercher bien plus loin que la cour sinon. Enfin, on allait le faire ensemble, continuer en faisant attention à ce qu’il avait. Je ne savait pas exactement comment allait Vigie, mais je commençais à regarder autours, voir s’il en avait d’autres. Même que pour être certain que ceux-ci ne bougent pas, je leur retirai leurs armes que je gardai sur moi ou bien que je laissais plus loin – hors de leur portée bien sûr – et je les attachai pour qu’il ne parte pas même s’ils se réveillaient de leurs inconsciences. Pendant que cela se faisait, je reçus un message de Vigie... qui semblait avoir besoin d’un peu d’aide de ce que je compris.
Ils étaient trop et il avait besoin d’assistance. Je... ne pouvais pas tout de suite car sinon, je savais que les personnes que je venais d’avoir allait s’enfuir. Je voulais les questionner, je voulais savoir ce qu’ils faisaient... bien sûr, avec des explications plus grandes que : je vole de quoi. Savoir pourquoi lui en particulier... et aussi comment ils étaient, en quoi ils étaient bien organisés comme ça. Bref, je devais seulement faire en sorte qu’ils ne partent pas.. mais si je ne voulais pas qu’ils partent, je devais faire attendre Vigie... Je suis dans une situation plutôt difficile que je ne suis pas certaine d’apprécier.
**{Vigie} Tu es capable de résister un moment..? Je dois finir ce que je fais, qui est aussi important. Tu vas tenir ce temps... j’espère ? *
Tout en plus parlant, je continuais ma tâche en faisant en sorte d’accélérer. Je tenais trop à Vigie pour le perdre simplement comme cela, je trouverais ça beaucoup trop horrible et difficile quand même. Il est mon ami, même que je dirais qu’il est mon meilleur ami. Oyu, je l’entraînais, oui j’étais son maître... mais jamais nous avions voulu avoir un lien comme ça. Nous étions bien ensembles et je crois qu’avec cet écuyer, j’étais assez bien. Bref, je me dépêchai en laissant Vigie seul un moment puis je partis à la course, en regardant par la fenêtre comme il me disait et je compris rapidement ce qu’il voulait dire... je ne voulais pas le laisser comme ça plus longtemps.
**{Vigie} J’arrive, tu tiens bon ? *
Je courais le plus vite que je pouvais, pour aller le rejoindre et aller l’aider. Je ne voulais pas les tuer mais je ne voulais pas que mon ami se retrouve blessé pour une mission comme ça et surtout parce que je n’étais pas arrivé assez tôt. J’arrivais finalement et sans prendre le temps de reprendre mon souffle, je voulais absolument l’aider. Voyant très bien qu’il en avait plein les bras, j’activai mon pouvoir pour éloigner un peu les personnes et les rapprocher de moi, comme ça, il avait moins de personne contre lui et ils apprenaient qu’une seconde personne venait d’arriver pour aider son coéquipier. Je ne pouvais malheureusement pas les éloigner tous mais je pouvais éloigner les plus proche. Je sortis mon épée même si mon but n’était pas de les ter, mais bien seulement de les arrêter. Je me rendis vers un petit que je frappai et il tomba au sol. Je me rapprochai de Vigie avant de m’occuper vraiment d’eux. J’arrivai finalement à sa hauteur et je me mis dans son dos.
« Désolé pour l’attente, j’avais des choses à finir en haut... » Dos à dos, nous allions les avoir. Sur le coup, nous étions en sous-nombre... mais on était entraînés et c’est quand même quelque chose qu’il ne faut pas oublier. C’est une différence entre nous deux. « Prêt ? On ne les tue pas, on a des choses à apprendre quand même et je ne suis pas si certain qu’ils le méritent. »
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| | | Vigie Chevalier
Messages : 109 Date d'inscription : 03/03/2016 Localisation : Alombria
Feuille de personnage Âge: 25 ans Race: Pheryxian Âme soeur:
| Sujet: Re: One thousand whims [RP LYSLO][TERMINÉ] Ven 18 Nov - 11:34 | |
| Son visage ne laissa jamais transparaître qu’il doutait un peu face à ces huit hommes lourdement armés qui s’avançaient vers lui avec des sourires amusés. Après tout, il ne voulait pas leur donner le moindre indice du fait qu’il était seul – pour le moment du moins – face à leur groupe plutôt populeux. Écartant les bras de son corps, le pheryxian eut un air provocateur ponctué d’un sourire en coin. « C’est tout? Sérieusement? Vous faites pitié les gars… » Lyslo allait bien finir par rappliquer, non? Une première dague fusa en sa direction et Vigie put l’éviter avec aisance en la déviant de sa trajectoire avec son épée. Lentement, les hommes l’entourèrent, mais son sourire ne sembla vouloir s’amenuiser pour autant. Un message télépathique de Lyslo fusa dans son esprit, lui faisant ainsi comprendre qu’il était impératif qu’il puisse résister à ses adversaires pendant de longues minutes.
** [Lyslo] Je devrais pouvoir m’en sortir le temps que tu arrives, confirma l’ancien écuyer du chevalier. Ils ont l’air déterminé, par contre! Rapplique dès que tu peux, d’accord? **
Un premier homme fondit en sa direction et Vigie para son attaque avec son épée. Il le repoussa avec force, puis lui enfonça son pied de rapace directement dans l’abdomen pour le forcer à reculer, ses serres déchirant une partie de la tunique de son adversaire au passage. Deux autres bondirent dans son dos, mais le chevalier immaculé fut plus rapide : il pivota sur lui-même en dégainant une dague qu’il lança dans la cuisse de l’un des deux hommes avant d’entrechoquer sa lame avec l’autre. Vigie fit tournoyer sa lame pour déstabiliser son adversaire et vint pour lui enfoncer son épée dans le flanc, quand soudain, il sentit qu’on le tirait violemment par les ailes. Déstabilisé, il tituba vers l’arrière et on en profita pour lui assener un solide coup de poing sur la mâchoire, fendant sa lèvre inférieure au passage. L’homme derrière lui tirait férocement sur les ailes immaculées du pheryxian, comme s’il tentait de les arracher! Soren laissa échapper une plainte de douleur, puis balança une solide décharge électrique qui parcourut tout son corps avant de secouer son agresseur comme une vulgaire poupée de chiffon. Une fois la poigne de son adversaire relâchée, le chevalier se retourna pour lui flanquer un solide coup de poing de sa main gantée directement sur le nez.
Un nouveau message télépathique de la part de son frère d’armes retentit, au plus grand soulagement du pheryxian; le demi-incube était en route, enfin!
** [Lyslo] Oui, ça va! Dépêche-toi, si tu veux pouvoir t’amuser un peu! Répondit-il avec une pointe d’ironie. **
Plongeant la main vers l’homme qui s’était affalé au sol – encore secoué de convulsions – Vigie agrippa l’une de ses dagues et la balança sur un autre adversaire. La lame fit mouche et s’enfonça directement dans le bras du brigand qui hurla. Trois voleurs fondirent en sa direction et le pheryxian comptait bien les recevoir comme il se devait! Il opta pour une position défensive, mais ses agresseurs ne purent jamais arriver à sa hauteur : ils se firent soudainement tirer par une force invisible, non sans hoqueter de stupeur au passage. Rapidement, Lyslo se fraya un chemin et vint s’installer dos à Soren, pour la plus grande satisfaction de ce dernier. Se faisant, il en avait profité pour mettre un garçon maigrelet hors d’état de nuire en lui assenant un solide coup à la tête. Son ancien maître aimait les entrées remarquées, visiblement!
- Pas de problème! En fait, je trouvais ça dommage pour toi que tu ne puisses pas t’amuser comme je le fais depuis tout à l’heure, répondit-il à son grand ami avec un sourire amusé malgré sa lèvre fendue. Pour une fois qu’un truc intéressant se produit! Vigie hocha de la tête aux propos de son frère d’armes. On les garde en vie pour ensuite les faire parler. Pigé!
Et la bataille reprit de plus belle. Les deux chevaliers combattaient avec ardeur et possédaient un synchronisme surprenant typique à deux frères d’armes s’étant entraînés ensemble à un nombre incalculable de fois. Après tout, ils étaient d’anciens maîtres et écuyers! Soren se pencha pour éviter le revers d’une lame puis fracassa le genou de son adversaire d’un coup de pied pour le forcer à s’écraser au sol. Dans un mouvement fluide, il se redressa et plaqua la paume de sa main directement au visage d’un autre voleur pour ensuite lui balancer une puissance décharge électrique. Sous l’impact, le brigand tomba à la renverse, complètement K.O. Vigie pivota sur lui-même et tomba nez à nez avec Lys. Levant son regard doré, il vit avec stupeur qu’un homme fondait en direction de son ancien maître, dans son dos. Par réflexe, l’ancien écuyer agrippa l’armure du semi-incube et le tira avec force vers lui, évitant à ce dernier de se faire happer par une lame traîtresse. Le chevalier aux cheveux sombres sembla rapidement comprendre la situation et décida de s’occuper lui-même – avec une efficacité surprenante – du voleur qui avait osé vouloir le prendre de revers.
Les minutes s’écoulèrent et rapidement, le duo de l’ordre d’Alombria eut raison des brigands qui avaient osé s’inviter à cette soirée mondaine (et ô combien emmerdante). Vigie rangea son épée, puis serra l’avant-bras de Lyslo avec un sourire en coin. « Beau travail! Merci d’être intervenu rapidement! » Puis, il sortit un mouchoir de sa poche et épongea sa lèvre rougie et sanguinolente. Il laissa son ancien maître s’occuper d’interroger l’un des brigands puis haussa un sourcil en réalisant que le hors-la-loi refusait de parler. « Attends, laisse-moi faire. » Vigie se pencha sur le captif, puis posa une main sur son bras avant de lui balancer une décharge électrique qui le fit couiner de douleur. « Lorsque le chevalier Lyslo te pose une question, tu réponds, compris?! » Siffla-t-il d’un air mauvais. Ce genre de comportement ne lui ressemblait pas en temps normal… mais depuis sa capture en Irianeth, il avait beaucoup changé. Son frère d’armes reposa la même question une deuxième fois et ce n’est qu’à ce moment que le criminel révéla qu’ils étaient venus récupérer les bijoux que l’aristocrate s’était effectivement procurés en contrebande. Ce dernier avait, en fait, engagé des mercenaires pour dérober ces joyaux à un caïd d’une bande de criminels particulièrement réputée.
- De toute façon, ce que vous venez de faire là est inutile, fit le voleur d’une voix rauque. Nous avons déjà des hommes d’infiltrés à l’intérieur. À cette heure, certains d’entre eux doivent avoir retrouvé l’homme que vous protégez et il sera mort dans quelques instants pour l’affront qu’il a commis!
Quoi?!! Soren jeta un regard incrédule à Lyslo. Il fallait rentrer à l’intérieur et vite!! | |
| | | Lyslo H. Chevalier
Messages : 43 Date d'inscription : 27/02/2016
| Sujet: Re: One thousand whims [RP LYSLO][TERMINÉ] Sam 14 Jan - 16:56 | |
| Bien sûr que je me dépéchais, je savais très bien que Vigie pouvait tenir un moment, car il faut se le dire, ce ne sont pas des perles en combat. On avait vu mieux et pire, bien sûr… mais ils n’étaient pas doués. La seule chose qui était bien difficile, c’était le fait qu’ils étaient bien plus que nous et que nous devions faire vite car nous voulions protéger notre client. J’étais certain qu’il était en tort… mais bon, mon rôle n’était pas du tout de m’en occuper. Je continuais de faire ce que je pouvais faire, je ne voulais tuer personne par contre. Pas dans cette situation. Pour le moment, il fallait que je retrouve Vigie, c’était le plus important.
Et lorsque j’arrivai, je m’occupai de quelqu’un et mon entrée fut magnifique. Alors, Vigie s’amusait ? Je n’étais pas dans la fête ? J’avais eu la mienne en haut, j’étais vraiment content…. si on comparait à ce qu’il me disait. Je lui avais donné mes recommandations et nous pouvions continuer. C’était important de comprendre d’où venait cette histoire si nous ne voulions pas que cela se reproduise un nombre incalculable de fois. Je surveillais les arrière de Vigie tandis que lui, il s’occupait de moi. Au final, nous formions une bonne équipe. Il faut dire que pendant de longues année, nous avions appris à nous connaître et connaître la façon dont on se battait. Bien sûr, on ne savait pas exactement tout, mais nous pouvions nous débrouiller et ce, très bien ! Vigie m’aida même lorsqu’un bandit arriva derrière moi. Il me tira et rapidement, je répliquais. Je comprenais le combat et j’avais une confiance totale en Vigie. Finalement, au bout d’un petit moment, on gagna. Tous les bandits étaient au sol et c’était finalement terminé.
Après avoir félicité Vigie, nous n’avions pas de temps à perdre. Je devais absolument voir rapidement pour comprendre un peu. « Alors là, on veut juste que tu nous expliques et nous dise, et ne joue pas au plus fin... » Et peu importe ce que je disais, on ne m’écoutait pas. Donc c’était maintenant Vigie qui faisait en sorte d’avoir les informations. Après un petit temps, il nous informa ce que nous nous doutions déjà… Au moins, on le savait et quelqu’un avait parlé, on pouvait donc maintenant le savoir. L’origine des bijoux, la contrebande… tout cela était quand même difficile. Mais pour le moment, on n’analysait pas. On continuait seulement. Mais, une nouvelle information arriva… déjà ? Qu’est-ce qu’il disait… ? Oh non, on ne pouvait pas le laisser mourir. Merde.. Il fallait réfléchir vite. « J’envoie un message télépathique aux gardes, dépêches-toi de te rendre sur les lieux, tu peux arriver plus vite que moi… Vas-y, on a pas le choix, on ne peut pas rendre à la légère ce qui est dit. Cherche où il pourrait être ! » Heureusement qu’on se comprend, je partis à courir tout de suite. Si ce foutu noble était intelligent, il achèterait du temps et il donnerait une compensation… ou n’importe quoi. Qu’il ne se montre pas stupide.
**[Gardes] Un ordre direct. Dirigez-vous directement vers l’une des salles du manoir ! Occupez-vous comme vous pouvez des bandits. *
Personnellement, j’allais suivre les bandits, m’arranger pour le trouver, pour arriver à la bonne place. Ils veulent le tuer ou ravoir ce qu’il avait besoin… avoir quelque chose seulement. et merde, il ne fallait pas trop de problème, et je voulais arriver à temps. Je ne savais pas si Vigie allait y arriver à temps… il fallait trouver la place. Je courais, sans respirer ou très peu.. C'était la seule chose que je pouvais faire. Je dois dire, peut-être 5 minutes plus tard, je crois trouver la place. Il ne devait pas être trop tard. J’ouvris la porte rapidement et…. le pire était à craindre. L’homme était à genou et l’un des bandits - qui semblaient êtr eun minimum plus intelligents et utiles que les autres - tenaient sa fille par la gorge. Cela ressemblait à une prise d’otage et du magnifique chantage. La situation allait être délicate. Mais au moins, la vie était encore en eux.
« Toi ! Tu poses tes armes tout de suite, sinon cette fille meurt ! »
Ah ? Me prenait-il pour un garde normal ? Peu importe… Vigie allait me retrouver… Je devais l’écouter cependant. Je sortis mon épée de son fourreau et je la mis au sol, je fis de même avec ma dague et je les éloignai de moi à l’aide de mon pied. « Voilà, c’est fait. Maintenant, discutons… » Je m’approchai d’un pas et il me cria de ne pas m’approcher. Je devais écouter ce qu’il me disait. Dans la salle, ils étaient plusieurs et notre client et sa fille avaient la possibilité de mourir. Je n’aime pas du tout cette situation…. Je me permis d’écouter et de parler à Vigie. J’avais trouvé la place avant, j’avais eu de la chance. Mais à l’intérieur, je ne pouvais plus rien faire complètement seul.
**[Vigie] Je suis dans la merde Vigie. J’ai trouvé la place… première porte à gauche du couloir adjacent à la salle principale… Mais… sa fille est là aussi et elle est menacée de mort s’il n’écoute pas. Je n’ai plus d’armes, mais je pourrais très bien m’en sortir… sauf que si je fais quelque chose.. tu vois le soucis ? *
J’écoutais seulement, avec le noble qui argumentait encore et encore. Je n’écoutais pas tout, je ne le pouvais pas de toute façon. Par contre, je restai toujours prêt s’il voulait faire du mal. Je voulais éviter les problèmes mais là, je suis dans une situation très très délicate. Même beaucoup trop. Si la vie était encore plus en danger qu'elle ne l'était pour le moment, j'allais entrer en jeu pour vrai. J'espere que ça ira <3 | |
| | | Vigie Chevalier
Messages : 109 Date d'inscription : 03/03/2016 Localisation : Alombria
Feuille de personnage Âge: 25 ans Race: Pheryxian Âme soeur:
| Sujet: Re: One thousand whims [RP LYSLO][TERMINÉ] Jeu 26 Jan - 10:16 | |
| Et merde! Il était hors de question qu’ils foirent leur mission à cause d’une bande de couillons de brigands! Vigie jetait un regard incrédule à son meilleur ami qui avait également du mal à croire ce qui était en train de se produire. Ils… ils devaient agir et vite! Lyslo fut le premier à reprendre contrôle de lui-même et somma au pheryxian de partir de son bord pour tenter de retrouver le malfrat qui menaçait la vie de l’hôte de la soirée. Pour sa part, il allait chercher également de son côté et s’occuperait de mobiliser la garde. Un air déterminé au visage, Soren hocha de la tête, puis détala dans le sens opposé à Lyslo. Ils devaient couvrir le plus large territoire possible afin d’être efficaces. Arrivant à la hauteur de la fenêtre ouverte du deuxième étage (celle par où les brigands voulaient passer, un peu plus tôt), le chevalier immaculé ouvrit ses ailes blanches toutes grandes, puis en un battement gagna de l’altitude. Il atteignit la fenêtre en moins de deux, puis s’infiltra dans le manoir de cette façon.
Son cœur battait la chamade sous l’urgence de la situation. Vigie traversa aux pas de course la chambre où il se trouvait, puis détala dans le couloir. Ses sens étaient en alerte et son regard vif scrutait les environs. Des éclats de voix se faisaient entendre dans le manoir signe que la garde s’activait férocement pour retrouver leur maître. Décidément, Lyslo n’avait pas pris de temps pour déclarer l’état d’urgence! Après quelques minutes de course, l’éclaireur de l’ordre d’Alombria déboucha sur ce qui semblait être la salle de bal. Depuis la mezzanine où il était perché, il avait une vue prenante sur la foule qui s’échappait par la porte d’entrée. C’était la cohue! Malgré tout, le regard perçant et doré de Vigie scruta la foule. C’est alors qu’il vit son frère d’armes se frayer un chemin parmi les convives terrorisés en direction d’une salle, complètement à la droite du manoir.
Vigie tourna la tête et avisa deux servantes, recroquevillées et tremblantes comme des feuilles d’arbre.
- Excusez-moi, il y a quoi dans cette pièce? Demanda-t-il d’un ton pressant en indiquant la salle où venait de rentrer Lys.
- L… la… la bibliothèque, Sir…
D’accord! Leur cible devait s’y trouver! Lyslo ne se serait pas attardé à cet endroit, sinon… Malheureusement, Soren ne se trouvait pas au bon étage! Il devait donc descendre… mais une idée lui traversa l’esprit : mieux valait se rendre à la fenêtre, pour prendre leur adversaire de court et, par le fait même, l’empêcher de fuir. Vigie se rua vers la première pièce qui s’étalait devant lui, puis s’approcha de la fenêtre. Il fit glisser la vitre de celle-ci, puis, sans attendre, se jeta dans le vide. Il ouvrit ses ailes pour ralentir sa chute et glissa dans les airs en direction de ce qui semblait être la fenêtre de la bibliothèque. Sans plus de cérémonie, Vigie se posa au sol, puis se plaqua contre le mur du bâtiment. Il s’approcha de l’immense baie vitrée, puis jeta un coup d’œil à l’intérieur! Bingo! Il était pile au bon endroit! D’ailleurs, le criminel recherché était dos à lui et tenait en joug la fille de l’aristocrate, ayant plaqué une dague contre sa gorge. Devant lui se trouvait le père de la jeune femme, à genoux au sol, puis Lyslo qui faisait face au bandit.
Lentement, Lys retira son épée et alla la déposer au sol. Le chevalier tenta de calmer les choses tout en effectuant un simple pas vers l’avant, mais le criminel se tendit comme arc et lui beugla de ne pas approcher. Beaucoup de serviteurs se trouvaient dans la bibliothèque, ceux-ci ayant cru que l’endroit était parfait pour trouver refuge… comme ils avaient pu se tromper! La situation était tendue et ¬– avouons-le – merdique. Un message télépathique fusa dans l’esprit de Soren, ce qui lui confirma que Lys ne l’avait pas encore repéré. Parfait! Personne ne s’attendait à ce qu’il soit là, l’effet de surprise serait donc d’autant plus réussi. Toutefois, le malfrat était en alerte et le pheryxian avait besoin d’une diversion pour pouvoir se glisser derrière lui. Heureusement, Lyslo était déjà dans la pièce!
**[Lyslo] Merci des indications! Mais je suis déjà là. Dehors, je suis sur le pas de la fenêtre, derrière le brigand. Je peux tenter un truc, mais j’ai besoin que tu l’occupes! Sinon, il va me sentir approcher… Et on ne voudrait pas qu’il arrive quoi que ce soit à la fille… **
Les argumentations fusaient de tous côtés. L’aristocrate tentait d’acheter la vie de sa fille, mais le criminel restait intraitable. Il voulait les joyaux, pas que du fric! Soren ne comprenait pas pourquoi il ne lui rendait pas ses putains de bijoux… Est-ce que ça valait réellement plus cher que la vie de son unique enfant?! Tsss… ça lui puait au nez. Lentement et très doucement, il appuya ses mains gantées sur la vitre de la fenêtre et la fit glisser silencieusement. Le regard de Vigie croisa celui de Lyslo qui tentait de calmer le jeu. Le chevalier immaculé enjamba lentement le rebord de la baie vitrée, puis mit un pas dans la bibliothèque. Il espérait que les serviteurs ne feraient pas de commentaires qui pourraient compromettre son plan! Du coin de l’œil, Soren vit Lyslo faire un nouveau pas en avant en direction du brigand. Parfait! Il avait maintenant toute l’attention du criminel qui injuriait le jumeau d’Alombria avec haine. Vigie devait l’admettre : Lyslo possédait le rôle le plus délicat dans cette situation! Il devait s’assurer que le brigand soit obnubilé par lui, mais s’assurer en même temps qu’il ne tuerait pas la fille dans le processus!
Une fois à l’intérieur, l’ancien écuyer de Lys posa une main sur le manche de l’une de ses dagues et la glissa lentement en hors de son fourreau. Il s’avança dans le dos du criminel avec beaucoup de précautions et il attendit que son ancien maître lui fasse signe. Il devait attendre d’avoir une ouverture avant de pouvoir frapper! Puis tout se passa très vite : Lys lui jeta un regard afin de lui signaler de passer à l’action et Soren glissa son bras autour de la gorge du brigand. Par le fait même, il poussa la fille du pied pour l’éloigner de son agresseur et plaqua la pointe de sa dague sur la gorge du malfrat.
- On ne bouge pas, sinon je vous enfonce mon poignard dans la jugulaire! S’écria le chevalier afin de maîtriser le criminel.
Ce dernier n’entendit pas à se laisser intimider! Il retourna sa lame dans son poing, puis frappa derrière lui en direction du flanc de Vigie. Heureusement, ce dernier vit venir le coup et bondit vers l’arrière, se récoltant une simple égratignure. Le brigand se retourna vivement pour faire face à Soren, mais reçut un Lys furieux directement dans le dos.
Il était fait comme un rat!
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| | | Lyslo H. Chevalier
Messages : 43 Date d'inscription : 27/02/2016
| Sujet: Re: One thousand whims [RP LYSLO][TERMINÉ] Sam 18 Fév - 23:57 | |
| J’étais dans une situation tellement délicate, je ne savais pas ce que je devais faire. Je restais sur place, à écouter ce qu’il me disait de faire. On ne me regardait pas tellement, comme le but était de ravoir les joyaux dont il parlait. On s’en fout des joyeux, qu’ils prennent l’argent… Enfin, je les écoutais et la situation commençait à être de plus en plus claire dans ma tête. Je savais ce qu’il se passait. Mais je ne pouvais rien faire sur le moment car la jeune femme allait mourir si je faisais quelque chose. Je ne pouvais que compter sur Vigie en ce moment. J'étais pris sur place avec la vie d’une femme que je ne connaissais pas entre les bras. Si j’étais trop brusque, il allait la tuer, si je disais quelque chose qu’il ne fallait pas aussi. Ma situation était vraiment trop délicate et il fallait que j’avoue que je n’aimais pas du tout cette situation. Pas du tout. Les prises d’otage, ce n'est jamais facile.
La voix de Vigie dans la tête, cela me rassura un peu. On pouvait tout de même communiquer : heureusement que cela fonctionnait. Il pouvait faire quelque chose, mais pas s’il avait son attention comme cela. Alors, je devais jouer la diversion… faire en sorte d’y arriver et que la femme reste en vie. Je fis un nouveau pas et directement, son attention revint vers moi. Il devait avoir peur de moi dans ce cas, peut-être qu’il savait que j’avais très certainement une possibilité de me défendre. Mais il ne me dit rien. Je devais faire alors un autre pas. Je jouais avec le feu et je n’aimais pas ça. Mais c’était ce que je devais faire. La situaiton me poussait à le faire. Je savais que je n'allais pas mourir. Mais les autres… ? Là était le problème. Je détestais carrément cette situation. – TOI ! Là, ne bouges pas, pas un pas de plus ! Tu.. Tu veux vraiment que je le fasse ?! - Je levai les mains, assurant que je ne comptais pas là-dessus, que je ne voulais pas cela. Qu’il fallait juste que j’avance. Il n’était pas content du tout et les insultes fusaient. Je ne pouvais pas le laisser avoir raison, sinon, son attention n'allait pas être entièrement vers moi… Alors je continuai et je lui répondais, en gardant son attention. C’était difficile garder mon attention sur lui et ne pas regarder Soren faire. Du tout. Le signal allait justement être ce regard, alors je restais concentré.
Puis, voilà ! Je le regardai, j’étais prêt. Il se montra violent avec al fille, mais ainsi, elle était loin. Je la retins et je fis en sorte qu’elle s’éloignait. Maintenant qu’il avait un otage de moins, il faisait bien moins peur. Vigie le tenait bien, et le rôle semblait s’inverser. Je déposai rapidement la femme plus loin et je reviens au moment où il se retourna vers moi, il était exactement face à moi. « Tu penses que je n’avais pas d’idée ? C’est me sous-estimer et ça, je ne le prends pas du tout ! » J’eus une légèrement pensé pour le manoir… mais il pouvait être reconstruit. Des morceaux de terre arrivèrent d'un simple coup contre le sol et ses pieds furent retenus. Il ne pouvait plus bouger, il était techniquement hors d’état de nuire. Nous étions arrivés à temps, nous avions montrés un gros travail d’équipe. Nous nous connaissions. Je m’approchai de Vigie – toujours sur mes gardes quand même, bien sûr. « Tu sais, c’est pas exactement sympa dans cette situation, amis on s’en est bien sorti… on termine cette histoire en cherchant le problème… ils iront devant le tribunal, nous avons sauvés la fille et le noble, alors… notre travail est techniquement terminé. » Je revins vers l’homme, le noble étant allé vers sa fille. Cette dernière n’était pas bien contente… Mais l’histoire de bijoux volés n’allait pas être expliquée…
Des criminels voulaient les joyaux, mais ils avaient commis des actes assez difficiles et violents tout de même. Je m’approchai du noble et je demandai son attention. Nous étions ses sauveurs, il le savait, donc il me dit qu’il était prêt à m’écouter. « Alors, expliquez-moi pourquoi vous ne vouliez pas donner ces joyaux ? C’était pour la vie de votre fille tout de même ! » S’il me disait que nous étions là pour la sauver, je le frappai et je n’allais pas me retenir. Il baissa le regard et commençant à m’expliquer. Je comprenais l’histoire. Les brigands faisaient croire que lui les avaient volés. C’était vraiment mais il ne faisait que reprendre ce qui lui appartenait à la base. Ces joyaux appartenaient à sa famille depuis longtemps et ils avaient été pris. Quand il l’avait appris, il avait engagé des personnes pour les reprendre, de manière tout aussi illégales. Dans le fond, c’était un vol qui avait commencé par un vol… « Je comprends mieux. Allez-vous reposer, faire face à la mort n'est pas reposant… » Même si la façon n’était pas très bonne, j’étais en accord pour dire que le noble avait bien fait et que j'avais douté de lui pour rien. C’était un gros mélange de plusieurs choses qui n’étaient pas légales. Pour reprendre ses biens seulement. C’est en soi très logique et je n'avais rien à dire, notre travail était plus ou moins fini. « Alors, Vigie… bravo. Merci aussi, sincèrement, c’est pas le fun comme situation et ça a bien été… Alors, l’histoire est réglée, tout est bien » Et heureusement. Il n'avait qu’à attraper les derniers qu’ils restaient… mais plusieurs s’étaient déjà rendus.
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