Informations personnelles
Nom : Maer Filea du Désert
Prénom : Jasper
Surnom : Jazz, c’est le seul surnom que j’accepte, pas de blondie, ni de fillette.
Âge : Vingt-trois ans et des poussières.
Sexe : Même si mon nom est celui d’un homme, je serai toujours une femme.
Race : Mi fée, mi-humaine.
Informations physiologiques et psychologiques
Physique : Je suis tout le contraire de ce que vous pouvez vous imaginer quand on dit mon nom. Primo, je ne suis pas un jeune homme fougueux, mais une jeune femme effrontée selon les dires de mon paternel. Deuxio, je suis petite, si petite que ça m’exaspère. Tercio, mes adorables gènes féeriques m’ont donné des traits si fins que personne ne me croit quand je dis que je peux me défendre. Bref, pas tout à fait ce à quoi on s’attend quand on entend mon nom. Je n’aime pas avouer que je suis complexée, mais il est vrai que je n’aime pas mon physique. Je vis au Désert et je suis pourtant aussi pâlotte qu’un fantôme. Mes longs cheveux sont supposément blonds, mais ils semblent plus blancs qu’autre chose. Je les porte toujours en une longue natte qui arrive au creux de mes reins, car sinon ils sont sur le chemin, mais je me refuse à les couper court. Ma peau est laiteuse, mais sans taches de rousseur, et les coups de soleil en sont le cauchemar. Par la suite, je trouve ma silhouette vraiment banale. Certains disent que la courbe de mes hanches est belle, mais côté buste, il a plus grand que le mien. Eh bien, oui, j’ai des seins, pas comme des melons, mais ils existent, bordel! Et puis, mon visage, plusieurs l’envient, moi je trouve qu’il me donne l’allure d’une enfant. Petit nez, lèvres rouges boudeuses, pommettes hautes et des grands yeux bleus délavés. Je n’ai rien d’une beauté à couper le souffle, je suis mignonne au plus selon moi. Au moins ma démarche est sûre et souple, droite et fière.
Signes particuliers : J'ai une longue cicatrice boursoufflée et rosée qui strie ma jambe gauche. Elle est due à un mélange de pouvoir magique non contrôlé et de la panique due à ma phobie des grandes foules. On ne la voit pas, car je la cache toujours avec des pantalons.
Caractère : Effrontée comme dirait mon père, mais c’est juste que je n’ai pas ma langue dans ma poche. Je n’hésiterai jamais à dire ce qui me passe par la tête, même si ça manque de tact. Je suis peut-être petite et j’ai des complexes avec mon physique, mais j’ai toutefois une personnalité déterminée –très têtue en réalité-, et un brin sarcastique. Une fois que je me suis mise une idée en tête, rien ne me détournera de mon objectif –mis à part peut-être un appétissant repas… Je suis la plupart du temps de bonne humeur et j’aime bien la compagnie des autres sauf quand ils sont arrogants et vraiment stupides –bien de choses rentrent dans cette catégorie. Cependant, je ne suis pas fan des grandes foules qui me donnent l’impression d’étouffer et d’être coincée dans un cauchemar. Agoraphobe? Oui, un peu, mais je suis en mesure de contrôler mon angoisse pour pas qu’elle devienne une panique. Ah, est-ce que j’ai mentionné que je suis curieuse? Je suis toujours en quête d’apprentissage, j’adore les bibliothèques et la nature qui ne cesse jamais de me surprendre. C’est peut-être une belle qualité selon certains, mais ça l’a aussi tendance à me mettre dans le pétrin. Je suppose qu’il s’agit des risques du métier, mais je suis heureusement très débrouillarde et créative alors je finis par m’en sortir d’une façon ou d’une autre.
Faiblesse(s)/phobie(s) : Je suis un peu agoraphobe, mais ça reste toutefois sous contrôle alors pas de panique. Je crois que ma faiblesse, c’est que je n’ai pas d’estime quant à mon sexe. J’ai été élevée par un homme qui m’a toujours répété que j’aurais dû être un homme et qui m’a traité comme tel tout en me rabaissant parce que je suis une femme. Je n’entretiens plus de relation avec cet individu, mais ça l’a laissé des traces : je me sens inférieure aux autres femmes par rapport à la féminité. Je n’ai pas leur charme, leur finesse, leur douceur. Tout comme je n’ai pas la force d’un homme, leur caractère, leur impétuosité. J’ai l’impression de n’être ni l’un, ni l’autre. C’est un poids, croyez-moi.
Orientation sexuelle : Les hommes m’intéressent, mais je n’oserai jamais en approcher un qui me plaise. Mes techniques de drague auraient le raffinement d’un morse dansant du ballet: grotesques.
Capacités :
Talent(s) / Compétence (s) : Ah, voilà un point que j’aime, ça me permettra de vous montrer que je ne suis pas aussi nulle que ça. De un, je suis peut-être petite, mais je suis très rapide et très flexible, je suis une acrobate née doublée d’un talent pour le tir de trucs pointus alors croyez pas que je suis une prise facile. De deux, j’apprends vite et je n’ai pas peur de faire des erreurs, so the world will be mine one day! Et de trois, euh… je suis vraiment bonne en cuisine et j’adore manger…
Pouvoir(s) : De mon sang de fée j’ai gardé le pouvoir de faire des illusions qui peut être assez utiles quand je suis dans l’embarras. Cependant, depuis que je suis enfant, j’ai aussi un autre don qui détonne beaucoup au milieu du Désert. Je suis capable de créer de la glace et d’en faire pas mal ce que je veux. Enfant, je ne le contrôlais pas du tout et il est arrivé plus d’une fois que de la neige tombe alors qu’il faisait 50oC. Il n’y a jamais eu personne pour m’apprendre à le maîtriser alors j’ai dû y aller à l’essai erreur. Désormais, je suis capable de créer de la glace à volonté, décider de sa solidité et lui donner une forme, je peux aussi geler l’eau en quantités moyennes –genre un petit étang et non pas la mer. Par ailleurs, j’aime beaucoup me battre avec des armes que je crée en glace ainsi que coincer dans une cage de glace très résistante ceux qui m’embêtent. Je l’utilise avec intelligence, car si j’en abuse, je me ramasse avec des saignements de nez et des étourdissements. Il m’en reste encore beaucoup à apprendre et j’ai bien hâte de contrôler mon pouvoir en totalité.
Informations sociales
Royaume d'origine : Je suis née au Désert au grand malheur de ma peau.
Royaume de résidence : Tout récemment j’ai déménagé à Émeraude.
Relation/Famille/Clan : Ma mère est décédé quand j’étais petite et mon père est un individu que j’ai laissé derrière moi.
Informations historiques
Histoire : Plusieurs doivent sans nul doute se demander comment ça se fait qu’une personne presque albinos s’est retrouvée dans le Désert à attraper des coups de soleil alors qu’elle est née là. Eh bien, la réponse est simple : génétique. Ma mère était pâle comme un fantôme –paix à son âme, car elle est morte- et mon paternel, bon, il n’était pas bronzé de naissance. J’ai hérité donc de leurs gènes palots et pouf!: here I am, Jasper la Blanche ou Jasper la Glacée. Parce que mon pouvoir est de contrôler la glace. Je suis une anomalie, pas vrai? Fille presque albinos vivant dans le Désert avec un pouvoir sur la glace et un nom masculin. La joie. En fin, passons, je suppose que la question qui suit doit être : si tes parents pognaient des coups de soleil, pourquoi diable sont-ils partis vivre dans une contrée où ils en auraient à volonté? Ils étaient masochistes? Euh, je suppose que oui, ils l’étaient jusqu’à un certain point. Mes parents étaient des amoureux fugitifs. ‘‘Aaah, comme c’est mignon’’ que je vous entends dire, mais non, leur histoire est pas mignonne. Ça pique votre curiosité? Non? Alors tant pis, vous êtes tout de même obligés de la lire. La voici donc de long en large :
Ma mère était une fée de bonne famille, une adorable demoiselle et un peu idiote selon moi pour avoir choisi comme amoureux mon père –pardon, mère-, mais on doit dire que mon père, quand on le voit, on le croit parfait. Grand, sûr de lui –un peu trop même-, charmeur et attirant selon les dires de femmes- je veux dire, moi, je ne le trouve pas attirant, beurk-, bref l’homme pour qui n’importe quelle idiote se damnerait. Et ma mère en était une faut croire. Je ne saurais dire cependant si elle l’était naturellement ou si l’amour lui avait ramolli sa matière grise. Donc, vous vous en doutez, il lui a fait la cour, elle est tombée amoureuse, mes grands-parents fées se sont opposés, mes parents n’ont pas écouté et ils se sont enfuis. Parait-il qu’ils ont erré d’un bord puis de l’autre partout sur le contient, tentant de semer les personnes qui voulaient ramener ma mère au royaume des Fées. Et un jour, ils ont réussi à les semer, mais ils se sont perdus dans le Désert. C’est une tribu nomade qui les a trouvés et les a recueillis. Ma mère, fascinée par ce nouveau peuple, a voulu y rester et mon père a rapidement trouvé les coutumes de la tribu de son goût alors il a accepté de s’y installer. Le temps est passé et ma mère commençait à trouver son amoureux pénible : il la traitait mal, la rabaissait, la prenait pour sa femme de ménage, son esclave. C’était comme ça que la tribu considérait les femmes, comme des moins que rien. Ma mère a voulu s’enfuir, n’étant plus charmée par le peuple du Désert, mais elle a alors découvert qu’elle était enceinte. Mon père était fier, il était sûr et certain que l’enfant serait un garçon, comme le voulait la tradition du peuple. Qu’elle honte ça serait pour lui si son premier-né s’avérait être une fille! Et les Dieux ont voulu l’humilier sans nul doute, car je suis née. Moi, petite chose féminine, minuscule, fragile. Ma mère était malheureuse de m’avoir mis au monde avec le mauvais sexe, car elle savait que je n’aurais alors qu’une vie de misère parmi ce peuple patriarcal. Cependant, mon père ne comptait pas me considérer comme une femme, il me nomma donc Jasper et me fit passer pour un garçon. Stupide idée, pas vrai? Et ça l’a chamboulé mon développement.
En effet, mon enfance a été pour le moins bizarre. Mon père me traitait comme un garçon en public, très fier et affectif, mais à la maison, il changeait et devenait cruel.
«Le monde se moque de moi par ta faute! Regarde-toi, tu es maigrichon, si minuscule et laid! Tu n’arriveras jamais à rien, car tu es une femme, mais ne t’avise pas à agir comme tel! Tu dois être un homme fort même si tu n’es qu’une femelle sans défense! Ne pleure pas, les hommes ne pleurent jamais! Tu me fais si honte, Jasper.» J’ai donc essayé d’être un homme, j’ai appris à ne pas pleurer, à me battre et à ne pas me plaindre quand les autres garçons, plus costauds, me battaient en se moquant de mon apparence féminine. S’ils avaient su que j’étais une fille… Je portais les cheveux courts en bataille et j’étais toujours sale, je ressemblais à un garçon efféminé et mon père disait à tout le monde que s’était à cause des origines de ma mère. Ma mère qui s’est tannée de mon père et a sacré son camp. Sans moi. J’avais huit ans. Et ça m’a fait mal. Encore plus mal que quand on me tabassait, encore plus mal que quand mon père m’humiliait. Et c’est alors sorti de moi. La magie que j’avais s’est manifestée pour la première fois. On me bousculait, on se moquait de moi en disant que même ma mère n’avait pas voulu de moi et elle était partie. J’avais mal, j’étais encerclée et Parandar sait à quel point je hais les foules. J’ai paniqué et quand j’ai hurlé qu’on me lâche, des pics de glace sont sortis du sol sableux. L’un d’eux m’a d’ailleurs écorché la jambe. Tout le monde était stupéfait, effrayé, mon père, impressionné, moi, bouleversée. Je me suis évanouie et quand je me suis réveillée, les choses ont commencé à changer.
Le temps s’est écoulé, j’ai pris confiance en moi grâce à mon pouvoir que je pratiquais à tous les jours et j’ai appris à me défendre avec lui. J’ai fait face à mon paternel, j’ai dévoilé que j’étais une femme et vers l’âge de dix-huit ans je suis partie à mon tour. J’ai exploré plusieurs royaumes, découvrant que j’adore la nourriture et les bouquins quand j’ai appris à lire auprès d’un ami noble. J’ai laissé pousser mes cheveux en me promettant de ne plus jamais les couper, comme s’ils étaient la preuve que j’étais une femme et non pas un homme, même si parfois j’en doutais. J’ai désormais vingt-trois ans et je suis en route vers Émeraude après avoir entendu que le royaume convoquait en urgence tous les gens ayant des pouvoirs magiques. Curieuse et désireuse de voir si je pourrais y trouver ma place, je m’y suis rendue et j’attends désormais de voir c’est quoi qu’il va m’arriver.
Fonction : Future Chevalier d’Émeraude.