Douhbée du Clan des Lynx du Désert

Adolescente, Douhbée était déjà une beautée, tel que promis. Petite, mais svelte, avec des formes qui se sont dessinées généreusement très tôt. Elle a longtemps caché ces attributs, par manque de confiance en soi et par peur d’être revendu, mais ce temps est révolu, protégée par l’Ordre. Avec les années, elle n’a donc fait qu’embellir, devant une magnifique jeune femme. Désormais Chevalier, Douhbée a beaucoup gagné en musculature et en forme physique générale, elle a désormais une apparence sportive en plus de son élégance naturelle.
Elle a une petite bouche en cœur pulpeuse, des lèvres à croquer. Ses yeux son grands et de couleur ambré, mais ce n’est que récemment qu’ils ont trouvé le pétillement du bonheur, ayant toujours été tristes par le passé. Elle a une très épaisse chevelure blonde, qu'elle a toujours portée très long. Ses caractéristiques spécifiques aux pardusses sont assez subtiles. Sa queue de chat est plutôt courte, bien que touffue, et ses mains et pieds arborent des griffes rétractables. Au travers de sa chevelure transperce de petites oreilles à peine plus foncées que sa tête, qui pointes bien droites. Au bout de ses mignonnes petites oreilles, des petits poils se dressent, fières de démontrer son appartenance au Clan des Lynx.

Adolescente, Douhbée était très réservée et timide, car elle craignait d’être vendue une autre fois pour ses services. L'adolescente était persuadée que si quelqu'un découvrait que Sir Ulyss était son véritable «propriétaire», on la retournera pieds et poings liés au Manoir de son monstrueux Maître. Elle s’est donc peu fait d’amis au cours de sa formation. Elle avait très peur des hommes, traumatisée par Sir Ulyss, et les croyait tous comme lui. Comme bien des femmes maltraitées, Douhbée était persuadée qu'elle avait mérité ce qui lui arrive et qu'elle ne doit pas se plaindre, car elle n'est «qu'une esclave».

Maintenant, les craintes de Douhbée sur les hommes se sont bien amoindries, malgré sa peur toujours puissantes des incubes, bien qu'elle ait fini par «apprivoiser» les jumeaux Losly et Lyslo. Elle se laisse toutefois facilement approcher désormais par les femmes, acceptant enfin d'avoir des amies, et à réussir à ouvrir son coeur (et son corps) à Vigie, dont elle est follement amoureuse.
Sa relation avec son passé a longtemps relevé uniquement du désir de vengeance, et elle rêve du jour où elle pourrait enfin mettre un terme aux activités esclavagistes régnant à Alombria dans l'illégalité... et peut-être même à Shola. Elle a tout de même l'âme en paix (ou presque), ayant enfin pu obtenir satisfaction en condamnant, puis exécutant, son illustre agresseur, et la sécurité de sa relation avec Vigie la rassure sur l'avenir. Elle est fière de servir l'Ordre, est déterminée et passionnée par la vie, qu'elle voit désormais plus rose qu'avant. Même si elle n'est plus officiellement Chevalier, puisque l'apprentie-magicienne de Nata, la jeune femme ressent toujours une appartenance à celui-ci, et continue de se qualifier comme tel. De toute façon, son serment était pour la vie, n'est-ce pas?

Comme tous les membres de l'ordre, Douhbée est télépathe, en ce sens qu'elle a appris à communiquer par la pensée avec ses compagnons de classes. Elle n'y est longtemps arrivée qu'avec des gens qu'elle connaît bien, et a eut besoin de beaucoup de pratique pour pouvoir utiliser ce pouvoir, mais désormais, elle peut communiquer avec n'importe qui.

Son pouvoir personnel est totalement aléatoire, et le restera toujours, elle ne peut pas le déclencher comme elle le veut. Il s'agit du don de prémonition. Il lui arrive parfois, sans qu'elle ne le sente venir, sans qu'elle ne le désire et toujours lorsque ce n'est pas le bon moment, de voir une parcelle de l'avenir. Cela lui parvient comme un espèce de film qui se déroule sous ses yeux, mais qui est comme en noir et blanc et dont l'image est plutôt flou. En ce moment, elle n'arrive que rarement à déterminer quand sa vision se réalisera, si elle se réalise bien, car il peut arriver que par ses actes ou ses paroles, elle change le cours du temps et que la prémonition ne se produise pas. En effet, le futur n'est pas immuable.
Enfant, la plupart de ses prémonitions se déroulaient dans son sommeil, et elle n'arrivait pas à distinguer le rêve de la vision, mais elle les reconnaît maintenant par un espèce de picotement dans sa tête au moment de son réveil. Elle espère un jour être capable de reconnaître, au moment où une vision l'accable, le moment et le lieu exacte où elle se déroule. Et un peu de couleurs s'ajouteront à ses visions grises. Elle sait toutefois qu'elle ne parviendra jamais à choisir de «voir le futur» de son plein gré.

Pendant son éducation auprès du Magicien Enseignant d'Alombria, elle a découvert qu'elle pouvait manipuler le métal, ce qui lui permet de modifier la forme des objets métalliques, ainsi que de les attirer et les repousser en jouant avec son propre magnétisme. Cela l'a aidé à mieux comprendre le fonctionnement de certaines armes, et elle l'a aidée à apprendre le maniement de celles-ci, qu'elle peut toujours modifier pour qu'elles soient davantage à son aise.

Quelques temps après être devenue Chevalier, Douhbée a réveillé un troisième pouvoir qui dormait en elle, et a commencé une formation auprès de Nata, magicienne enseignante, afin d'apprendre à le maîtriser et devenir également Magicienne. Il s'agit du pouvoir de téléportation, qui lui permettra (lorsque maîtrisé) de se téléporter à des endroits déjà visité, accompagnée d'environ 2 à 4 personnes maximum, selon son développement. Ceux-ci doivent être en contact avec elle. Les objets ne comptent pas, mais les animaux oui (donc un cheval, ça «prend une place»)
Pour l'instant, elle a du mal à être précise avec ses destinations, mais ça va être juste d'ici la fin de ses six ans de formation. Quant à la distance, elle n'importe pas, tant que Douh est déjà allée elle-même. En ce moment, les déplacements la laissent très fatiguée, et elle ne peut pas en faire un autre immédiatement après, mais plus tard, elle pourra faire de rapides allés retours sans soucis.

Elle est sa sœur aînée. Une image de sa mère est venue s’imbriquer à la sienne lorsqu’elle l’a rencontré pour la première fois, ramenant enfin à son souvenir le reste de sa très petite famille. Regina est une assassin vendant ses services au plus offrant, sans réel port d’attache. Elle traîne tout de même souvent à Alombria pour voir ses sœurs.

Elle est la dernière et seule survivante d’un attentat contre le Clan des Lynx, elle est un baume sur le cœur de Douhbée, qui se plait à passer le plus de temps possible avec cette partie de la famille qu'elle ignorait avoir et qu'elle a maintenant à portée de la main. Elle est heureuse de pouvoir se fier sur elle pour se réconforter, même si l’adolescente est encore un peu trop jeune pour comprendre tout le passé de son aînée. Elle est présentement l’écuyère de son mari.

Il s'agit de sa fille aînée, première enfant avec Vigie. Elle est la prunelle de ses yeux, ce qui lui a permis de recommencer à vivre et oublier ses malheurs... Avec Primrose, Douhbée a sut pardonner à la vie, et maintenant, elle lui est redevable de passer toutes ses journées en sa compagnie puisqu'elle est devenue son enseignante.

Il est son premier fils et deuxième enfant de Vigie. Ce petit bout de tendresse met de la lumière dans ses journées déjà bien remplies, et Douhbée chéri chaque instant d'innocence qu'il lui reste encore avant d'être attiré à son tour vers son destin.

Son maître, est l'une des raisons pour lesquels Douhbée à pu gagner en assurance et cesser de cacher son physique avantageux. Elle lui donne du courage, et connaît tous ses secrets, même ceux difficilement avouables. Douhbée n'a pas voulu changer de maître au milieu de sa formation, préférant poursuivre avec la Chef qui la connaissait trop bien et qui pouvait mieux la supporter dans toutes les épreuves. Bien qu'elle ne gouverne plus l'Ordre, Colombe restera toujours pour elle la forme d'autorité suprême, celle pour qui elle donnerait tout afin de ne pas décevoir.

Forcés de s'entraîner ensemble malgré leurs peurs, Douhbée et Vigie sont devenus amis lors d'une escapade nocturne interdite, puis se sont dévoilés leurs secrets honteux respectifs, quoi qu'un peu accidentellement. Vigie a toujours été amoureux d'elle, mais la pardusse n'était pas prête à faire confiance à un homme. Ce n'est qu'à 17 ans, 3 ans après le début de leur amitié, qu'elle lui a ouvert son coeur. Trois ans plus tard, peu après l’adoubement de la jeune femme, ils se sont mariés, pour bientôt fonder une famille.

L'un est l'ancien maître de Vigie, l'autre est son jumeau. Ils ont forcés Vigie et Douhbée à s'entraîner ensemble dans le but de se moquer du phéryxian, puisqu'il était amoureux de la pardusse. Ils ne savaient pas à quel point ils allaient effrayer celle-ci... Plus tard, Douhbée fait équipe avec Losly pour aller sauver Soren des griffes d’Irianeth, elle apprendra à cesser de le craindre dans ce long voyage.

Une bonne amie avec qui elle peut parler franchement sans se soucier des formalités. De par son âge proche du sien, elle s’est trouvé une confidente lorsqu’elle ne sait plus vers qui se retourner, soit parce qu’Aemi est trop jeune pour comprendre ou parce qu’elle n’ose pas aborder un sujet avec Colombe. Elle a également été d'un puissant support lors de la mission pour sauver Vigie.
Ainsi, depuis l'abandon d'Aemi, Douhbée se tourne beaucoup vers cette précieuse amie, qui est en quelque sorte sa plus proche.

Douhbée la longtemps considérée comme une rivale, même si Isil n'en était peut-être pas pleinement consciente. Elles ne se sont presque jamais parlé, mais la pardusse lui en a longtemps voulu d'avoir pris la virginité de Vigie avant elle, même si elle était en réalité la seule à blâmer pour sa lenteur en prise de décision. Elle n'arrivait même pas à la regarder en face, jalouse de la relation privilégie qu'elle a eut, l'espace d'une matinée, avec le phéryxian. Cette haine n'était toutefois que le fruit d'une longue frustration contre elle-même (ou contre Sir Ulyss), et après la mort de celui-ci, son coeur s'est apaisé. Bien qu'elle n'arrivera sans doutes jamais à devenir amie avec Isil, Douhbée ne ressent plus d'émotions négatives à son égard, et accepte bien son amitié avec Vigie. On pourrait dire qu'elle la laisse... désormais indifférente. Après tout... c'est la pardusse qui a la bague au doigt.

Son ancienne meilleure amie. Au début de leur relation, elle ressentait pour elle plus que de l'amitié, parce qu'elle est la seule adolescente de son âge qui apprécie sa compagnie et ne la juge pas, elle l'écoute même. Aemi était trop jeune pour comprendre l'amour que Douhbée ressentait pour elle, et la pardusse était trop gênée pour le lui expliquer. Plus tard, leur relation a simplement évolué en grande amitié, puisqu'une autre personne a su ravir le cœur de Douhbée.
Toutefois, après les différentes déchirures qu'a vécue la princesse, celle-ci s'est lentement détachée de ses émotions, ignorant même la pardusse qui tentait très fort d'essayer de la réconfortée. Après s'être acharnée, sans succès, à essayer de retrouver leur proximité d'antan, Douhbée a du abandonner, le coeur lourd, cette amitié qu'Aemi refusait de poursuivre, devenue aussi glaciale qu'une morte.

Garde du corps d'Aemi et ancien esclave, Douhbée a eu peur de lui à sa première rencontre parce qu'il est un Lycan, d'instinct elle devrait le craindre. Mais en apprenant une parcelle de son passé, elle s'est prise de compassion pour lui, qui n'est pas si différent d'elle, finalement. Elle s'entend plutôt bien avec lui

Découvrir que son âme-soeur n'était pas Vigie avait profondément ébranlée Douhbée, surtout que, sur le coup, elle a pensé que cela signifie la mort de son amoureux, puisqu'elle était sans nouvelles de lui et qu'il semblait en danger. Toutefois, elle a fini à comprendre que les dieux ne lient pas seulement des couples, mais des gens qui se complètent. Lachëln pouvait donc tout à fait être son ami, sans affecter sa relation avec Vigie. Il l'a d'ailleurs appuyée dans sa recherche et lui a confié son secret pour pouvoir la protéger. Malheureusement, Douhbée n'aura pas pu apprendre à mieux connaître cette autre moitié qui lui était destinée, puisqu'il meurt à son poste quelques temps plus tard.