Forum RPG médiéval-fantastique inspiré de la série Les Chevaliers d'Émeraude d'Anne Robillard |
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| Petits larcins dans les rues de la capitale [Jézabel] | |
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Jewelith Justicier(ère)
Messages : 34 Date d'inscription : 18/05/2016
Feuille de personnage Âge: 18 ans (fév.) Race: Arachnéenne/Succube Âme soeur:
| Sujet: Petits larcins dans les rues de la capitale [Jézabel] Lun 13 Juin - 20:21 | |
| Retenant sa respiration, plus dans une nervosité inconsciente que par réel désir d’être silencieuse, Jewelith attendait que la porte de la boutique s’ouvre sur à l’entrée ou à la sortie d’une cliente pour la suivre dans son ombre, évitant ainsi qu’elle fasse tinter la porte de l’Alchimiste lorsqu’elle pénétrerait dans sa boutique, puisque ce serait quelqu’un d’autre qui le ferait. Elle savait, pour avoir longuement observé l’endroit, qu’une lourde table massive se trouvait à côté de la porte, elle pourrait donc si glisser rapidement et disparaître à vue d’œil. Elle n’aurait plus qu’à attendre que le gros lard de vendeur retourne dans son arrière boutique pour se remplir les poches, puis attendre à nouveau un autre client pour se fuir par la porte ouverte.
Facile. Il y avait souvent des clients ici, tous les magiciens s’y procuraient leur marchandise. On y trouvait les ingrédients magiques et les potions des plus grandes qualités, et elles se vendaient une fortune! Même en les vendant à moitié prix sur la rue, ce que ça lui rapporterait allait valoir les risques encourus et le temps passé à espionner.
Heureusement, elle n’eut plus à attendre bien longtemps, car un homme apparemment pressé sortit de la boutique, les mains chargées de sacs, en ne prenant pas soin de refermer derrière lui. Jewelith eut ainsi tout le loisir d’entrer dans l’atmosphère enfumée de la boutique d’alchimie et de se cacher sous la table sans que quiconque ne la voie, puisque le vendeur discutait avec une autre cliente, une magnifique fée azurée qui semblait guérisseuse, selon ses propos.
Le temps d’attente sembla bientôt s’éterniser, alors que la cliente semblait bien prendre son temps pour choisir ses ingrédients. Même l’Alchimiste commença à perdre patience et prétendit aller chercher quelque chose dans l’arrière boutique, pour ne jamais revenir. Quelques minutes s’écoulèrent avant que la femme ne s’approche de la table où Jewelith s’était cachée, et la gamine se mit à angoisser. Et si elle se penchait pour attacher ses chaussures? Et si elle l’avait vue entrer, et n’avait pas avertit l’Alchimiste pour pouvoir connaître ses intentions d’abord? Tentant de garder le silence, l’arachnéenne se mordit les lèvres pour ne pas paniquer… Cette dame, si bien habillée, était certainement important dans la société, il semblait même qu’elle achetait pour le château… Et zut, si elle se faisait prendre par cette cliente, elle était foutue! Elle allait finir derrière les barreaux…
Bon. Voyons le côté positif : Jewelith aurait ainsi de la nourriture chaque jour, beaucoup plus assurément que dans la rue! Oh, et avec un peu de chance, peut-être que Qerehet se chargerait de lui porter ses repas?
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Petits larcins dans les rues de la capitale [Jézabel] Mer 15 Juin - 23:32 | |
| J'avais besoin d'aller voir l'alchimiste pour des potions spécifiques ainsi que des ingrédients pour en faire. J'avais besoin également besoin de celles-ci pour faire des infusions contre certains maux qui peuvent aussi être du poison. Je me suis donc rendue sur le marché afin d'attendre que la boutique ouvre ses portes. J'ai attendu quelques minutes seulement avant de voir le propriétaire arriver et d'ouvrir la porte. Nous avons échangés tous les deux un regards complices et je lui souris. Nous nous apprécions seulement sur le point professionnel et comme des amis. Je n'ai pas aimé depuis tant d'années. Je ne pourrais même pas dire ce que c'est d'aimer encore. Je ne me souviens plus trop de ce sentiment. Je chasse cette pensée de mon esprit et je pénètre dans la boutique. Seulement, il semble que lorsque je choisis mes ingrédiens je prenne trop de temps. L'homme perdit quelque peu patience et partit en arrière de la boutique sans jamais revenir. Bon, j'imagine qu'il doit être retenu par un autre client derrière! Ou un autre employé, qui sait? Je ne pars jamais sans payer, je ne me sens pas bien lorsque je ne paye pas quelque chose que je prends. Le vol n'est vraiment pas pour moi.
Je n'étais pas idiote pour ne pas avoir remarquée la présence d'une adolescente dans les parages. Ses habillements me disent bien, sans parler, qu'elle n'a pas vraiment de pièces pour acheter le nourriture ou quoi que ce soit d'autres. Je sais qu'elle est ici. Je suis assez intelligente pour deviner où elle pouvait bien se cacher. Je me penche légèrement vers l'avant. Je savais bien où elle se cachait. Mes longs cheveux bleus tombent calmement devant mon visage, mais je la vois toujours d'un de mes yeux bleu céruléen. J'affiche un petit sourire. Je murmure alors: « - Fait attention pour que l'alchimiste ne te voit pas. Il travaille fort pour sa boutique. Si tu as faim ou si tu as besoin de quelque chose vient me voir, je te paierai au moins quelque chose à manger et de nouveaux vêtements si tu le désire. » Personne autour de nous ne semble avoir remarqué notre conversation. Je me redresse comme si j'avais épousseté ma robe. C'était d'ailleurs une magnifique robe d'un bleu marin avec des parcelles de blancs et de doré. L'alchimiste revient finalement de derrière sa boutique et je lui tends les ingrédients que je désirais. Il achemina le montant et je lui payais en pièces d'or. Il était peut-être comme un ami pour moi, mais son caractère instable ne me plaisait pas tant. Je lui fis un sourire avant de quitter la boutique. Je ne me fâche jamais. Du moins, cela n'est jamais arrivée durant mes deux siècles d'existence. Je n'aime pas ce sentiment chez autrui et jamais rien ne m'a mise en colère. Je ne sais pas si la jeune fille m'a suivit, mais je me contente de marcher calmement dans le marché. Je regarde les différents marchands qui vendent de tout et n'importe quoi. Si elle me suivait, je pourrais au moins lui acheter des fruits et du pain, ce qui ferait un plein dans son estomac.
Je remarque du coin de l'oeil un marchand qui semble vendre de magnifiques fruits exotiques. Je salive rien qu'en les voyant. J'adore manger des fruits. Je mange davantage de ces aliments que de la viande. J'en mange parfois, mais je préfère de loin les mets plus... naturels. La viande pour moi c'était le massacre d'animaux, mais je sais bien que je me sens faible lorsque je n'en mange pas une fois tous les... quelques jours. Je ne suis pas encore certaines du nombre de jours. Je penche un peu la tête de côté. Sachant bien que la petite était une voleuse, j'avais bien caché ma bourse de pièces d'or sur moi et je la surveillais en permanence même si mes pensées semblaient ailleurs. |
| | | Jewelith Justicier(ère)
Messages : 34 Date d'inscription : 18/05/2016
Feuille de personnage Âge: 18 ans (fév.) Race: Arachnéenne/Succube Âme soeur:
| Sujet: Re: Petits larcins dans les rues de la capitale [Jézabel] Mer 22 Juin - 20:02 | |
| Lorsque la femme se pencha vers la table où c’était réfugier Jewelith, la gamine des rues fut persuadée que c’était le vacarme de son cœur battant à tout rompre qui avait dévoilé sa cachette. Bien heureusement, la cliente de l’alchimiste se contenta de sourire à la gamine, lui intimant la prudence pour ne pas se faire prendre, le marchand n’appréciant certainement ne pas se faire cambrioler alors qu’il travaille aussi fort. L’hybride resta bouche bée lorsque la fée azurée lui proposa de l’aide, et n’eut donc pas le temps de réagir avant qu’elle ne s’éloigne pour continuer ses achats comme si de rien n’était. Toujours surprise par ce qui venait de se passer, l’enfant n’eut pas le réflexe de suivre la magicienne lorsqu’elle quitta la boutique, et elle était maintenant coincée, elle regretta aussitôt d’avoir peut-être raté sa chance d’obtenir bel et bien de la nourriture sans voler, et n’étant pas certaine de retrouver l’étrangère en sortant de la boutique, la gamine se remplie les poches de ce qu’elle trouva sur la table au dessus d’elle.
Profitant de l’entrée du client suivant, quelques minutes plus tard, Jewelith se retrouva dehors les poches pleines, sans s’être fait remarquée par personne d’autre que la fée azurée. Sans réellement d’espoir, l’enfant des rues s’enfonça dans le quartier commercial en balayant la foule du regard à la recherche de la femme à la peau bleue, qui ne pouvait pas être si difficile à remarquer. Elle la repéra finalement devant un étalage de fruits exotiques, constatation qui fit gargouiller son estomac vide. Ouf, heureusement que cela n’était pas arrivé dans la boutique de l’alchimiste, en présence du propriétaire. S’avançant prudemment vers la magicienne, elle tergiversa tout au long de sa marche à se demander s’il s’agissait d’un piège pour lui mettre les menottes aux poignets ou bien si c’était vraiment une noble dame désirant aidé les moins biens nantis… Après tout, elle aurait eut toute la possibilité de l’arrêter dans la boutique, et elle avait attendu qu’elle sorte et risque de s’échapper… Alors, aussi incroyable que cela pouvait paraître, peut-être voulait-elle vraiment jouer aux bonnes samaritaines?
-M’lady? chuchota-t-elle d’une voix inquiète à l’approche de la magicienne.
La sublime grande Dame, toute de bleue vêtue, ressemblait à un ciel étincelant d’un parfait jour d’été, tout le contraire de l’humeur grisâtre de ce début de printemps. Sa beauté rappelait d’ailleurs le bonheur naissant à l’éclosion des fleurs, et Jewelith se sentit soudain ridicule dans ses haillons à oser adresser la parole à une femme de la cours. Comment pouvait-elle vraiment espérer quelque chose d’elle, alors qu’elle n’était qu’une gamine des rues? Et pourtant, c’était elle qui lui avait offert de l’aide. Le regard de l’hybride vacilla à plusieurs reprises entre la magicienne et l’étal de fruits, avant qu’elle ose enfin demander.
-Pourquoi v’m’avez pas dénoncé? Les Princesses envoient les voleuses aux cachots, d’habitude, non?
Le titre royal lui avait échappé sans qu’elle ne le remarque vraiment, Jewelith n’ayant jamais eu la chance d’aller à la moindre école, d’avoir le moindre tuteur, elle ne connaissait même pas les noms des membres de la famille royale, et ignorait encore plus qu’ils n’étaient pas des fées. C’était tout simplement la noblesse de cette dame qui lui avait inspiré ce titre, bien qu’elle n’en eu pas la moindre idée.
-C’est vrai? V’s’allez m’donner à manger pour vrai? s’étonnait encore Jewelith, ayant déjà oublié l’aspect «se vêtir convenablement» de l’offre de l’étrangère. Tout ce qui l’intéressait vraiment, c’était remplir son estomac, et si elle avait honte de se présenter dans ses loques déchirées, ce n’était rien en comparaison à la faim qui la tenaillait la nuit et l’empêchait de dormir.
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