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| Sujet: This light just appeared and what will we ? - Phoebe Mer 22 Juin - 22:42 | |
| Je ne sais pas si je dois m'en faire à propos de cet homme que j'ai sauvé la veille. Il était si proche de la mort que je crains qu'il ne passe même pas la journée d'aujourd'hui. Je me suis souvent approchée de son chevet afin de vérifier son état. La fièvre est toujours là, menaçant de le ronger de l'intérieur. Je suis en ce moment à son chevet. Je passe l'une de mes mains contre mon menton. Mes dons de guérison sont peut-être assez puissants, mais lorsque quelqu'un se trouve à l'article de la mort, c'est une toute autre histoire. Je ne suis pas une immortelle et encore moins une déesse. Mes pouvoirs sont donc plutôt limités. Mes talents de guérison ont été prouvés il y a de cela fort longtemps, mais je sais mes limites. Je priais donc silencieusement la déesse de la guérison afin qu'elle aide ce pauvre homme à retrouver la santé et qu'il puisse retrouver sa femme ainsi que ses enfants. Je laisse l'une de mes mains glisser contre le drap du lit et j'attrape a main au passage. On dit que le contact peut parfois faire réagir ceux qui sont endormis. Je caresse doucement le dessus de sa main et je ferme les yeux. Je reste ainsi pendant plusieurs minutes, ne voyant pas le temps filer à toute allure. L'homme n'a pas bougé. Je suis déçue, mais c'était une possibilité. Je me redresse calmement debout. Je replace mes cheveux bleutés derrière mes épaules et je me dirige maintenant vers la sortie. J'espère qu'il survivra, mais rien n'est assuré. Je jette un dernier regard moi. Je soupire une nouvelle fois et je quitte ensuite la pièce de soins, un léger pincement au coeur.
Je passe devant la cuisine où une excellente odeur de pain frais se levait. J'arrête quelques secondes pour humer l'excellente odeur, les yeux presque fermés. Je sens mon ventre qui fait des siennes. Un gargouillement me fait signe que j'ai faim. Je contourne alors le couloir où je suis pour me rendre dans le grand hall où les gens se rendaient souvent pour manger. Là je peux voir des fruits frais étalés sur une grande table. Du pain aussi. Je prends donc un bain ainsi que des baies sauvages. Je prends le temps de m'asseoir confortablement à l'une des nombreuses tables en bois. Je déchire calmement le pain de mes doigts fins et j'en mange quelques morceaux avant d'avaler un peu de petits fruits. Je prends le temps d'avaler une bonne gorgée d'eau afin de faire descendre le tout. Lorsque j'ai terminé de manger, je me lève de la table en vérifiant que ma place était propre et je file ensuite vers la sortie du château. Je porte une magnifique robe blanche voilée de nombreux reflets bleutés. Mes jambes semblent en sortir par de petites fentes. Je porte un haut où on voit mon ventre. Je reste sobre, mais certaines femmes peuvent penser que c'est osé, mais ce ne l'est pas. Pour ceux qui me connaissent à Shola savent bien que j'aime ce genres de robes et que je ne suis pas le genre à tomber dans les bras du premier venu. Je n'ai eu qu'un homme au cours de ma vie et c'est tout. Cet amour date d'il y a plus de 100 ans. Je ne sais plus vraiment ce que ce sentiment fait au fond. Je ne me souviens plus de ce sentiment. Je ne trouve plus ce que l'on ressent vraiment.
Je sors à l'extérieur du château et je marche tranquillement vers le village. Je souhaite aller à la forêt, mais je fais un petit détour vers le village afin de voir si les gens avaient besoin de moi. Quelques têtes se tournent. Ils me firent un gentil sourire en me faisant signe de la main. Je leur rend leur gentillesse du même geste. Je suis plutôt bien appréciée ici. Pas seulement pour mes dons de guérison, mais aussi parce que je ne juge pas les autres et que je suis très gentille envers eux. Je ne me suis jamais emportée de toute ma vie, même pendant mon enfance, c'est ce que mes parents ont dis de moi et je les crois. Je prends le temps de bien voir que personne n'a besoin de moi avant d'aller dans la forêt. J'aime me recueillir dans cet endroit pour me reposer, relaxer et cueillir des plantes rares pour mes potions. Lorsque j'arrive vers la clairière de la forêt, je m'arrête. J'ai remarqué la présence de quelqu'un. Lorsque je m'avance davantage, je reconnais l'apparence de Phoebe, l'un des chevaliers de l'Ordre. Je marche tranquillement vers lui. Je m'arrête à quelques pas, sur sa droite. « - Vous allez bien? » demandais-je tranquillement au chevalier. J'ai enseigné à l'Ordre depuis longtemps. Je connais les chevaliers actuels. Je leur ai principalement enseigné leur magie, à comment l'exploiter ainsi que l'histoire de ces terres. |
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Phoebe Chevalier
Messages : 55 Date d'inscription : 12/03/2016
Feuille de personnage Âge: 40 ans (fév.) Race: Reptilien Âme soeur: Faryë
| Sujet: Re: This light just appeared and what will we ? - Phoebe Dim 26 Juin - 19:56 | |
| Phoebe venait de revenir de mission en bordure d’Alombria. Depuis que les combats étaient véritablement enclenchés, le Chevalier avait eut à se rendre à la frontière plus d’une fois, mais cette mission-ci, qui ne devait être que de surveillance et de protection, s’était avérée plutôt désastreuse, alors que deux de ses compagnons d’armes étaient décédés et qu’un garde l’accompagnant avait été blessé à l’article de la mort. Regrettant de ne pouvoir s’appuyer sur Krovos, les jumeaux étant séparés pour mieux équilibrer les forces des équipes, le reptilien avait du se résoudre à ramener lui-même le blessé au château, et il lui semblait bien que les trois journées nécessaires pour rentrer à cheval avait achevé de le rendre au plus mal, il n’allait certainement pas survivre. Il était même surprenant qu’il respirait encore lorsque leurs chevaux entrèrent dans la capitale, mais la magicienne enseignante et guérisseuse l’avait rapidement pris en main et avait entrepris de lui sauver la vie, même si ce n’était pas encore gagné.
Ayant eu peine à fermer l’œil toute la nuit, faut d’avoir son frère à qui parler pour se vider l’esprit, Phoebe s’était levé non reposé et cerné jusqu’aux joues. Songeant qu’une méditation ne pouvait lui faire de mal, il parti pour la forêt à la recherche du réconfort qu’il trouvait toujours dans le calme loin de la civilisation et des gens. Impossible de pratiquer les méthodes thérapeutiques de l’esprit au château, bien que ce fût ici, dans l’Ordre, qu’on le leur avait apprises. Le reptilien venait du désert, en endroit silencieux et tranquille, il était donc incapable de faire le vide dans son esprit s’il n’était pas isolé.
Aussi, le pas de Jézabel, même si elle avait le pied léger des fées, attira aussitôt l’attention de Phoebe dans le calme des bois, uniquement troublé par les sons de la nature. Aussi ne sursauta-t-il pas en l’entendant le saluer, s’inquiétant probablement de sa santé, ainsi perdu en forêt, comme la bonne guérisseuse qu’elle était. Le reptilien haussa les épaules à sa question, ne sachant ce qu’il fallait répondre dans son cas, et lui fit une signe de tête pour l’inviter à s’asseoir.
- Probablement aussi épuisé que vous, Maîtresse, vous ne semblez pas avoir dormi mieux que moi. Comment se porte Phileas? demanda-t-il en notant une imperceptible fatigue dans le regard de Jézabel, mais il pouvait toujours se tromper. Enfin, le garde que vous avez pris en charge hier, celui que j’ai ramené.
Petite précision au cas où la magicienne guérisseuse n’aurait pas eut le temps de remarquer lequel de ses élèves lui avait rapporté son blessé au château, surtout qu’il était couvert de poussière, de crasse, de sang et de fumée, qu’un long bain chaud n’avait que très difficilement lavé. Disons que les Chevaliers, au retour de missions, pouvaient souvent être méconnaissables… Levant les yeux vers le piaillement des oiseaux au dessus de sa tête, Phoebe s’efforça de sourire, il ne pouvait pas conserver ces images sombres dans ses pensées, il avait encore un présent et un futur, un frère qui allait bientôt revenir de mission et un but dans la vie. Peut-être que Phileas n’en avait plus, mais il ne pouvait pas cesser de vivre à cause de lui, car ce n’était, au final, qu’une victime parmi tant d’autres de cette guerre pénible.
-J’ai essayé de faire le plus vite possible. marmonna-t-il en fixant son regard sur les yeux bleus magnifiques de la magicienne qui fut son enseignante. Mais ce village était si loin, j’ai bien peur que ça n’ait pas suffit. Et notre guérisseur…
Phoebe soupira, ce n’était pas nécessaire d’en rajouter. Un guérisseur par équipe, habituellement. Le leur était mort, ça ne valait plus la peine d’en parler. Portant ses pensés sur des choses plus positives, le reptilien laissa courir son regard sur son ancienne professeur, dont les tenues légères ne l’avaient jamais choqué lorsqu’il n’était qu’un petit gamin, mais qui ne lui faisaient plus le même effet maintenant qu’il était un adulte. Heureusement qu’il n’avait pas à la fréquenter tous les jours, car c’était déjà assez difficile comme ça de regarder.
-Hum, ne pensez pas que ce que j’ai dis tout à l’heure soit si important. La fatigue est lisible dans vos yeux, oui, mais ne vous en faites pas pour votre apparence, vous êtes toujours aussi radieuse, Maîtresse, je dirais même brillante ce matin. suggéra-t-il en se rappelant comment une femme pouvait facilement être froissée par les commentaires négatifs sur son apparence, même les femmes de quelques siècles. D’ailleurs, le mot brillant lui était venu tout seul, sans y penser vraiment, mais en y regardant plus attentivement, il s’étonna que la peau bleutée de Jézabel semble réfléchir la lumière aujourd’hui, bien que le feuillage des bois étouffait grandement le soleil…
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